J'ai rêvé que Hillary Clinton avait fait de la chirurgie esthétique et que je trouvais cela con parce qu'on ne la reconnaissait plus. Je ne mange plus que du Quick. J'ai la tête qui va exploser.
J'aurai tellement de ragot à vous raconter.
vendredi, mars 28, 2008
Travailler fait puer des pieds.
lundi, mars 24, 2008
Work is fun.
J'ai vu les 5 premiers épisodes aujourd'hui... Bah voila.
On ferait mieux de faire un remake des Fragglerock.
samedi, mars 22, 2008
Les gens de droite mangent des bébés.
C'est plutôt intéressant pour le moment, je commence à voir à quoi correspond mon boulot, et pour une fois ma connaissance des séries américaines m'est d'une réelle utilité. Je vois aussi qu'il y a l'envie de faire quelque chose de pas trop mal (ce qui sera bien sûr impossible). J'ai un peu l'impression d'être retourné au lycée, y'a pas mal d'hypocrisie et beaucoup de ragots, d'égos qui se frottent, de frustration. J'observe, j'écoute, j'essaye de voir quelle est ma place dans tout ça, je sens qu'il va falloir ménager pas mal de susceptibilités. Globalement je suis content, même si je ne rentre pas chez moi avant 20h je m'y sens bien et ai envie de montrer de quoi je suis capable. Et c'est bien dommage je suis obligé de rester super vague vu que je ne sais pas trop ce qui pourrait me valoir des problèmes avec ce contrat de confidentialité.
mercredi, mars 19, 2008
Contrat de confidentialité.
J'ai commencé aujourd'hui, c'est étrange de se retrouver entouré de plein de gens et que ton boulot consiste en grande partie à leur parler alors que cela t'est devenu difficile dans la vie en général. Mais les gens ont l'air cool, un peu trop amicaux par moment, ce qui me rend mal à l'aise bizarrement. Il faut que je prenne mes marques, mais j'ai l'impression que ma non connaissance de ce milieu va être dure à surmonter. J'ai juste besoin de me détendre je crois, essayer d'avoir confiance en moi, et de faire ce que je peux. On verra bien si je tiens le rythme. Surtout que plus je fais de chose en journée moins j'arrive à dormir le soir. Et que le jean Levis que j'ai acheté quand j'ai su que je ne serai pas payé pendant la première semaine et demi m'écrase les couilles.
J'aime bien le décor en tout les cas.
mardi, mars 18, 2008
Sébastien Tellier on dirait du Rondo Veneziano et Histoire pour s'endormir.
C'est franchement pas terrible, voir même mauvais, The Return of Jezebel James, pourtant j'attendais avec impatience ce retour de Lauren Ambrose, qui me manque énormément, comme le reste de la famille Fisher, mais le duo avec Parker Posey est totalement raté, elles jouent sur des registres tellement différents que selon l'angle où l'on se place y'en a forcement une de ridicule et c'est gênant vu que l'histoire de ce sitcom tourne autour de leur relation.
Je ne commence pas à travailler aujourd'hui finalement, et à force de lire les scripts de ce soap qui dépeint le milieu du travail comme un repère de vipères, je commence à devenir parano et imaginer qu'on m'aurait fait une blague macabre avec plein de figurants dans un studio de banlieue parisienne et qu'on va me sortir hahaha tu t'es bien fait avoir souris à la caméra ! C'était pour l'émission reste dans ta merde sale loser.
J'écoute la chanson The Rip du nouveau Portishead (Third) dans le noir avant de m'endormir, Beth y parle de chevaux blancs qui l'emportent au loin, les yeux fermés je vois le tout en dessins animés des années 80, j'ai l'impression de redevenir le petit garçon blond la tête pleine d'Albator sur son bateau volant caché sous la couette de son lit superposer en fer bleu, et les chevaux se retrouvent volant au dessus des falaises de craie blanche de la chanson White Chalk de PJ Harvey, ces collines qui lui rongeront les os, je regarde mes mains, elles sont couvertes de sang, je les essuie sur le White T-Shirt de Micky Green qui me prend en photo et je m'envole à mon tour, avec Mika, à qui j'ai résisté jusque là mais qui m'entraine avec la plus dure histoire qu'il ait jamais eu à raconter, c'est là que tu m'as laissé, sans Happy Ending, je vois quelques chose bouger en bas, dans le noir, les fantômes des garçons déshabillés par John Wayne Gacy Jr, l'alter-ego tueur en série de Sufjan Stevens, baiser silencieux sur les lèvres et je me noie dans les eaux troubles de Feist, The Water, qui ressemblent étrangement à celles à la fin du clip Wanderlust de Björk. Il est temps que je dorme.
lundi, mars 17, 2008
Tibet ! Tibet !
2 mars 2008 à Shanghai
Encore une raison pour laquelle j'aime Björk. Je ne comprends pas qu'on ne soit pas tous entrain de le crier tout le temps. Et quand je vois les réactions de haine à l'encontre de Björk (et pas que de la part de chinois endoctrinés) sur Youtube où ailleurs je me rends compte que le sarkozysme est juste la version française de la connerie humaine globale et grandissante. Quand j'étais à Katmandou les journaux parlaient de tibétains exécutés par l'armée chinoise alors qu'il essayaient de fuir au Népal par les montagnes. Je suis content d'être bientôt de droite, je n'aurai plus à réfléchir ou à avoir des idéaux, juste à embrasser la vision pragmatique et économique du monde.
White Chalk.
Xavier Bertrand est en fait Nadine Morano sans perruque qui aurait mangé un Bisounours, bon ok 3 à vue d'œil, mais ils sont passés où les entarteurs !??
Et puis il n'y a pas de raison que GayClic ait le monopole du Bisous Gay du Lundi:
Bon, je commence mon nouveau job mardi, un job que j'ai eu grâce à ce blog (indirectement), comme quoi finalement... Du coup j'ai passé le weekend à lire des scripts pas super passionnants mais globalement moins insupportables que ce à quoi je m'attendais. Même si les gros sabots de la fiction française destinée à la ménagère idiote sont bien présents. Ils appesantissent le tout et font trainasser des intrigues souvent minces et déjà vu. Je crois que c'est le problème en France, on prend la populace pour des cons (souvent à raison d'ailleurs mais quand même), au lieu de laisser les gens qui ont une vraie vision faire des shows. A quand une série avec des dialogues à la Duras, des couilles, et réalisé par Christophe Honoré ?! Enfin bon, c'est pas comme si les autres faisaient mieux.
jeudi, mars 13, 2008
Freaking out.
Voila, ça devait arriver, je viens de décrocher un job très bien payé pour une boite de prod. Merde, moi qui déteste les responsabilités je vais devoir faire une cure de Guronsan, café, cocaïne (zut ça détruit la forêt amazonienne), séries télé françaises, thé vert et sociabilité. Je n'ai pas encore commencé mais suis super motivé par ce changement de cap dans ma vie, j'avais un peu lâché l'idée d'avoir un boulot intéressant, et perdu l'espoir de ne plus être un "pauvre". Je vais donc devenir assistant coordination artistique sur une nouvelle série surement de merde pour le grand satan. Zut, ça sonnait mieux avant que j'écrive ça...
Va falloir que j'achète du Louis Vuitton pour voyager maintenant.
Sinon saviez-vous que John McCain, le candidat Républicain à l'élection américaine 2008, envisageait de devenir Démocrate en 2001 ?
jeudi, mars 06, 2008
I'm a loser baby so why don't you kill me.
There Will Be Blood, même le titre sonne comme une pub aguicheuse après coup, Il y aura du sang ma bonne dame ! Y'en a un peu, mais par contre ça manque cruellement de cohérence (intelligence ?) cinématographique, le film ne ressort pas comme un tout, et l'abondance des techniques de cadrage utilisés donne l'impression de suivre un cour de cinéma. J'aurai aimé détester le personnage principale ou même être intéressé par son sort mais non, rien. On sent que le réa a laissé Daniel Day-Lewis se débrouiller sans le diriger (ou couper les scènes au bon moment) ce qui donne souvent un surjeux assez ridicule, et un registre comique au film assez dérangeant. Il n'y aucune interaction ou évolution entre les personnages ce qui rend incompréhensible et dénué d'émotion pour le spectateur la majorité des actions du personnage principal. Ca manque globalement de cohésion et de profondeur. Et cette musique, qui essaye vainement de souligner un suspense inexistant, devient vite insupportable. Quelques bons moments ponctuent le tout, comme de petits flash de ce qu'aurait pu être le film (i'm gonna cut your throat !), mais après Magnolia je trouve cela vraiment raté. J'en suis ressorti royalement indifférent. Il y a plus de brio et d'intensité dans un épisode de Deadwood.
Par contre No Country for Old Men, malgré une fin en dessous du niveau général (ça aurait du s'arrêter au raclage de pied devant la maison), est un excellent film. Javier Bardem y est grandiose, et la réalisation brillante. On est pris et terrifié par l'histoire de cette chasse à l'homme, les frères Coen sont vraiment de grands réalisateurs. L'image raconte à elle seule cet ouest américain qui n'est pas fait pour y vivre. C'est inspiré, et comme toujours parsemé de personnages et situations bien trouvés. C'était presque aussi jouissif que Fargo, même si l'absence de Steve Buscemi est toujours décevante j'étais content de voir passer Woody Harrelson.
Sinon regardez Breaking Bad, la nouvelle série AMC déjà responsable de la très bonne et chiadée Mad Men, une chaine à surveiller. Ca parle d'un loser de 50ans qui a surement la vie la plus chiante du monde (prof de chimie) et tout va de plus en plus mal quand il découvre qu'il a un cancer des poumons (alors qu'il n'a jamais fumé) et décide de faire du cristal meth pour financer l'avenir de sa famille (une femme enceinte et un fils ado handicapé). Rien que le pitch est génial.
Voilà, j'ai envie d'aller passer 1 mois à Tokyo en avril mais essaye, raisonnablement, d'attendre l'année que je vais passer en Asie prochainement pour le faire, et c'était la critique bidon du jeudi soir, bien à vous.
dimanche, mars 02, 2008
Brûle.
"Brûle, quand tu t'enlises dans mon grand lit de glace,
Mon lit comme une banquise qui fond quand tu m'enlaces.
Plus rien n'est triste, plus rien n'est grave,
Si j'ai ton corps comme un torrent de lave."
Je crois qu'au final tout ce que j'attends d'un garçon c'est de pouvoir me blottir dans ses bras, sentir la chaleur de son corps contre moi, serrer le plus fort possible, et oublier tout le reste. Je ne sais pas ce que c'est être en couple, pour moi ça se passe globalement dans le non dit, le froissement des draps, et les regards rieurs. J'ai besoin que l'on me réchauffe du froid que j'ai en moi. Et je crois que je n'ai pas assez d'énergie pour plus que cela, c'est tout ce que j'ai à offrir, et je peux largement comprendre que ça ne suffise pas sans pourvoir rien y changer.
Je crois bien que je n'ai pas fini de fuir.
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