jeudi, octobre 31, 2019

New Love Cassette.

  Après avoir vu, et aimé, le pilot de la série HBO, j'ai commencé à lire le roman graphic Watchmen, de Alan Moore, et c'est très chouette, ça me donne aussi une meilleure compréhension de cet univers. Unbelievable est une très bonne mini-série, dont Netflix a très mal fait la promo, dans la première bande annonce on ne voyait pratiquement que ce qu'il se passe dans le pilot, et j'avoue que ça ne m'avait pas du tout donné envie de regarder. Principalement parce que je ne supporte pas l'injustice, elle me révulse déjà suffisamment dans le monde réel pour que je l'évite dans les "fictions", et ça donnait aussi le sentiment de quelque chose de larmoyant. J'ai d'ailleurs eu du mal à regarder le pilot, qui malgré sa qualité fait penser à un téléfilm Lifetime de luxe. Alors qu'en fait c'est une pure série d'enquête policière, efficace et bien écrite, qui, passé le premier épisode et la mésaventure de Marie, traite ses victimes avec une délicatesse impressionnante pour ce genre télévisuel, sans chercher à choquer ou exposer les corps meurtries de ces femmes, qui ne glorifie pas la violence, ni ne donne le rôle principal au violeur, juste du travail de détective bien fait, sans clichés. Une série étonnamment originale et rafraichissante, malgré le sujet très lourd, dont les épisodes s'enchaînent très bien. Toni Collette et Merritt Wever sont exceptionnelles, j'aurai bien vu une saison 2 de leur duo d'enquêtrices, mais ça ne semble pas être prévu par Netflix. Je n'ai pas trop aimé le pilot de Looking for Alaska (Hulu), que j'ai regardé parce que les critiques étaient bonnes, ce n'est pas mal fait mais juste beaucoup trop cliché, j'ai eu des flashbacks de Dawson Creek, un mix des séries et films pour ados des années 90, sans assez d'originalité ou de charme pour piquer mon intérêt. En regardant la saison 2 de Sorry for Your Loss j'ai compris comment Facebook Watch faisait de l'argent, dans pratiquement chaque épisode quelqu'un commande un "Lyft" (je ne sais pas si ça marche en France, c'est un concurrent de Uber)

J'aime beaucoup le dernier album Magdalene de FKA Twigs, il est envoûtant et déroutant. Le nouveau Kanye West, Jesus is King, n'a aucun intérêt, sans aucun doute son pire album jusqu'ici. Je trouve l'album Cheap Queen de King Princess un peu pop basique, pas désagréable, juste vraiment déjà entendu mille fois, mais sa voix me charme sur le single Prophet, on verra avec le temps, je me souviens que des artiste comme Mitski ou SZA m'avaient laissé un peu froid aux premières écoutes, avant que j'en devienne fan.

Je déteste comment Netflix coupe les génériques brutalement depuis quelques temps, avant ils te proposaient l'épisode suivant mais le laissaient dans une petite fenêtre, ça permettait à l"ambiance de l'épisode de se dissiper tranquillement en musique, maintenant tu es violemment plongé dans le froid silence de la réalité. HBO a décidé de ne pas poursuivre avec le spin-off de Game of Thrones se déroulant à l'époque de la construction du mur et des premières guerres contre les Whites Walkers, et c'est vraiment dommage, quand les showrunners ont complètement gâcher cette intrigue dans la saison 8, je m'étais dit qu'au moins on aurait un développement de cette trame dans ce préquel. Par contre ils ont commandé en série directement, sans passé par un pilot, celui sur les origines de la famille Targaryen: House of the Dragon. Les critiques pour toutes les nouvelles séries Apple sont assez moyennes, aucune ne semble sortir du lot ni atteindre pleinement ses ambitions, visiblement il ne suffit pas de jeter de l'argent et des stars sur des projets pour faire du HBO, ça me rappelle Netflix à ses débuts avec Marco Polo, ça sent la catastrophe, on verra d'ici 48 heures.

mardi, octobre 22, 2019

Zoo Eyes.

  J'ai adoré le pilot de Watchmen (HBO), c'est visuellement bluffant, l'image est belle en restant réaliste, la musique/ambiance sonore est absolument fantastique (Trent Reznor), les acteurs sont bons (Regina King, Jeremy Irons), et cet univers super intriguant. Je ne sais pas encore trop ce qu'on veut me raconter exactement et ce n'est pas plus mal, je n'ai pas besoin d'une autre série sans ambition où tout est pré-maché. Je trouve le WTF plutôt bien dosé, contrairement à des shows comme Doom Patrol ou Preacher, aussi adaptés de BD, où ça fait vite série pour ado/bouffonnerie, ici on reste dans le drama pure. Après Lindelof, le créateur, peut partir dans un trip mystico-religieux tiré par les cheveux qui finit en eau de boudin, comme ses autres oeuvres (The Leftovers n'avait absolument aucun sens et finit par une pirouette, comme Lost finalement, à laquelle j'attribue les bons cotés aux autres producteurs) mais à chaque fois le voyage en vaut quand même la chandelle. J'ai beaucoup aimé les 2 premier épisodes de Limetown de Facebook Watch, Jessica Biel y est très bien, comme dans The Sinner, la réalisation est solide et léchée, l'atmosphère angoissante, et l'histoire intriguante. Le décors de cette ville abandonnée donne froid dans le dos. On sent que c'est tiré d'un podcast, au delà du fait que le personnage principal enregistre tout, il y a une attention particulière porté au son, à l'ambiance sonore, aux dialogues, une façon de construire le récit. J'aurais juste préféré que Facebook permette de la binger, c'est vraiment ce genre de show, ça va être dure d'attendre 1 semaine pour le prochain. Et je ne comprends pas leur modèle financier, les épisodes sont gratuits et sans pub, en tous les cas sur l'app TV Android, donc comment gagnent-ils des sous avec leurs séries ?

Living With Yourself, comédie Netflix avec Paul Rudd, est sympa, tout ne marche pas super bien, la réalisation est banale, la majorité des histoires secondaires n'aboutissent pas et ressemblent à du remplissage, au début tu te dis un peu "oh pauvre petit bourgeois blanc de 40 ans", mais c'est Paul Rudd, et Paul Rudd est charmant, donc c'est une série pour ceux qui aime Paul Rudd, parce que le tout ne tient vraiment que sur sa performance. J'ai bien aimé les premiers épisodes de la nouvelle anthologie d'Amazon Prime Modern Love, c'est l'archétype de la comédie romantique new-yorkaise, léger et mignon, pleins de bon sentiments, j'étais à moitié en larme dès le milieu du premier, ce n'est vraiment pas révolutionnaire, ni surprenant, mais c'est bien fait, pleins de bons acteurs connus, je ne vais pas binger la saison, de peur de chopper des caries, mais quand on a envie d'une petite dose de tendresse, d'une vingtaine de minutes, entre 2 dramas, c'est parfait. J'ai commencé à regarder des épisodes de la série documentaire de Netflix Abstract: The Art of Design saison 2, et c'est super interessant. Petit bilan des films Netflix, surtout d'horreur, sortis ces dernières semaines: Eli, est plutôt bien foutu, le début est un peu bancal et familier, pourtant le film est au final assez original, c'est loin d'être un chef d'oeuvre, mais la fin justifie le temps passé devant. Wounds, avec Armie Hammer et Zazie Beetz, est une catastrophe, l'idée de départ n'était pas mal, mais le développement ne marche pas du tout, et au final le film ne raconte absolument rien, c'est assez incroyable. In the Tall Grass, adapté de Stephen King, offre une idée interessante, qui ressemble plus à une histoire de Creepshow rallongée qu'à un film complet, pas horrible, mais pas indispensable. In the Shadow of the Moon, mélange étrange de science-fiction et polar, est un peu moyen, tout fait déjà vu et très film des années 90, la réalisation, les personnages, le rythme, pas atroce, même assez distrayant, juste un peu long et cousu de fil blanc.

Ma "pré-opinion" a changé sur les nouveaux services de streaming, je pensais que Apple n'aurait pas les épaules face à Disney, que le catalogue de cette dernière ferait la différence, mais finalement, à 10 et 22 jours de leur lancement respectif, je crois beaucoup plus à l'offre d'Apple, peut-être aussi que je suis plus dans leur cible que Disney. Je me vois prendre l'abonnement tv+, environ 50€/an, plutôt que de me faire chier à télécharger toutes les séries qui me tentent sur leur service (See, The Morning Show, For All Mankind, Servant, Truth Be Told, ...), alors que pour Disney+, à part The Mandalorian, et peut-être certaines séries Marvel, en fonction des critiques, il n'y a pas grand chose qui me fait de l'oeil finalement.

J'adore la chanson Zoo Eyes de Aldous Harding. J'ai commencé à jouer au jeu Rick and Morty: Pocket Mortys sur iPad, encore un truc chronophage qui ne sert à rien, youpi. Le Brexit est économiquement idiot, humainement et culturellement triste, historiquement assez cohérent, mais politiquement peut-être une bonne chose, tellement la Grande-Bretagne a toujours mit des bâtons dans les roues de la construction européenne, refusé de participer à l'idée d'entre-aide, et tiré le continent vers le libéralisme anglo-saxon, donc au final, ça sera peut-être une bonne chose pour l'UE. Il va juste falloir qu'ils y aillent maintenant, toodeloo.

mercredi, octobre 16, 2019

Bright Horses ou Midsommar

  J'ai beaucoup aimé Parasite de Bong Joon-ho (The Host, Snowpiercer), Palme d'Or 2019, c'est un excellent film, drôle et étonnant, entre satire sociale et farce angoissante, je conseille vivement. Midsommar, du réalisateur Ari Aster, son deuxième film après le génial Hereditary, est un pur chef d'oeuvre, qui m'a complètement envoûté pendant 2h20, c'est d'une beauté glaçante et hypnotique, qui va me coller à la peau un bout de temps. En prévision du film j'ai ENFIN finit la dernière saison de Breaking Bad, 6 ans plus tard, il me restait 4 épisodes, et je me suis souvenu que c'était quand même une putain de série, j'ai eu tendance à moins être dedans au fur et à mesure des saisons, un peu comme The Sopranos c'est une série trop "mec" pour mon gout, perso je ne fantasme pas sur la vie de gangsters, et trop de blaireaux la revendiquent comme un chef d'oeuvre, ça m'avait refroidit, mais c'est effectivement une putain de série. Par contre le film El Camino, produit par Netflix, est totalement dispensable, les acteurs ont beaucoup trop vieillit (surtout Jesse Plemons) pour faire cette suite directe, la réalisation est moins bonne, et ça n'apporte rien d'interessant, j'aurai préféré en rester sur la fin "ouverte" de la série.

J'ai enfin regardé la saison 2 de The Marvelous Mrs. Maisel, en une journée, il y a définitivement pleins de chose qui m'agacent, comme en saison 1, ce coté humour années 50, chorégraphié et trop écrit, façon théâtre de boulevard, avec des personnages insupportables et caricaturaux au possible, par moment je me demande même si ce n'est pas juste antisémite, j'ai passé une bonne partie à rouler des yeux en souhaitant la mort des personnages, mais en fin de saison, étonnamment, je me suis dit que j'avais bien aimé en fait (après avoir passé 10 heures devant il valait mieux), l'histoire semble moins "importante" que dans la 1, sur l'émancipation des femmes notamment, mais une fois rentré dedans ça s'enchaine bien. L'ensemble du cast est vraiment bon, surtout Rachel Brosnahan, Jane Lynch et Luke Kirby sortent du lot aussi, c'est une bonne série dans l'ensemble, un peu vieillotte pour être grandiose, mais attachante quand même. Le pilot de Emergence, la nouvelle série sci-fi de ABC, m'a laissé plutôt froid, il n'est pas désagréable mais assez banal, l'histoire n'est pas super bien mise en place, les effets spéciaux un peu bidon, rien ne fait organique ou naturel, je n'ai pas trouvé le mystère assez intriguant ou les personnages assez interessant pour me donner envie d'y revenir. J'avais bien aimé Allison Tolman dans Fargo saison 1, je la trouve un peu transparente ici. Ça ressemble à un show ABC moyen de gamme, qui mélange du Hanna, Stranger Things et Stephen King pour en faire un produit grand public, malgré les (très) bonnes critiques je pense en rester là. Nicolas Winding Refn va faire une nouvelle série pour HBO, et c'est bien cool.

J'ai fait des câlins, devant un film d'horreur, avec un Italien de 25 ans foutu comme un mannequin, je ne parle plus trop de mes plans cul ici, mais ça faisait longtemps que je n'avais pas serré contre moi un aussi beau corps, d'ailleurs, j'ai passé un été plutôt prolifique et sympa coté sexe. Je n'ai pas envie de partir, j'ai envie de sécurité et de confort, de rester dans mon cocon, je vais subir un peu le froimide parisien, pour m'en dégouter, mais je suis plutôt bien, juste là, sans bouger. #Cyclothymie

samedi, octobre 12, 2019

Extinction Rebellion.

  Il faudrait que je parte, je le sais, vu que je n'ai pas de vie ici, je ne participe pas à cette société, je la regarde juste à la télé, dépérir, et je suis bien trop jeune pour juste rester chez moi à binger des séries jusqu'à la fin, ça c'est mon projet de retraite. J'ai l'impression d'être entre 2 voyages, ou en tous les cas je me le prétends, je me repose en attendant, sauf que l'envie ne vient pas. L'un des problèmes est que je n'aime pas retourner là où j'ai déjà été, je m'y ennuie en général, je ne sais pas quoi y faire si j'ai déjà visité, parce que ce qui m'intéresse est de flâner et découvrir, pas de "vivre" l'endroit, mais l'observer, j'ai besoin de cette nouveauté, elle me motive. Et financièrement je dois voyager "routard", ce qui est bien plus fatiguant, c'est ce qui me retient d'aller en Islande, Nouvelle Zélande ou globalement en Afrique, je n'ai pas envie de faire ces voyages en dortoir. Il y a aussi ce problème de sur-tourisme, je regardais les billets pour Hanoi, me disant qu'un tour dans le Nord Vietnam/Laos pourrait me faire du bien, et puis j'ai lu cet article sur la fermeture des cafés d'une rue de la ville à cause du nombre trop important de touristes/instagrameurs, une ruelle qui était complètement déserte quand j'y suis passé il y'a 4-5 ans, en Thailand le gouvernement ferme des iles, en Indonésie il vont augmenter les prix de certains endroits pour en compliquer l'accès, comme à Komodo, une politique qui favorise "les riches" et repousse les routards, alors que le problème vient surtout des voyages en groupes organisés/tout inclus, comme ceux qui ont détruit la côte et l'économie local au Cambodge ces dernières années (#China), c'est un peu le même désastre avec les croisières en Méditerranée, sans parler de la déforestation, bétonisation, et disparition des villages traditionnels à cause de nouveaux barrages dans le Nord de l'Asie du Sud Est (re #China). On y ajoute cette sensation que voyager est une activité bien trop polluante pour être acceptable en 2019, que cela fait parti de ces "changements de mode de vie" dont on parle, avec ne plus manger de viande rouge, de poisson péché industriellement, ou acheter des fringues/conneries tout le temps, et on me retrouve chez moi, en caleçon, à prendre du bide, en regardant le monde s'écrouler en UHD, ou des épisodes de Rick and Morty. Au moins je ne suis pas contraint mentalement et physiquement 8 heures par jours pour financer ma survie tout en contribuant à ce système de destruction (lol), je n'ai pas d'êtres vivants à charge, ni d'ambition professionnelle/personnelle, ou d'esprit de compétition.

Trump a trahie les Kurdes, en les abandonnants à la folie meurtrière de Erdogan, qui, si l'Europe critique, laissera passer 3,6 millions de réfugiés, de quoi bien foutre le bordel politiquement ici, et bien attiser les braises du nationalisme. L'Equateur s'embrase, le Venezuela et la Libye continuent leurs descentes en enfer, la guerre au Yémen, le terrorisme des Cartels en Amérique Centrale financé par la consommation de cocaïne et d'avocats des occidentaux, le Brésil laisse bruler la forêt Amazonienne pour le profit, comme les pays de centre Afrique et l'Indonésie/Malaisie le font avec les leurs, l'Inde retire leur nationalité à ses citoyens musulmans à l'Est et retire leur liberté à ses citoyens musulmans à l'Ouest (Cachemire), pareil avec les Rohingyas au Myanmar, la Chine emprisonne dans des camps de rééducation plus d'1 millions de Ouïghours musulmans, détruit leurs cimetières et culture, quand elle ne leur pique pas leurs organes, un peu comme au Tibet, où l'exploitation des terres rares, pour fabriquer nos smart-phones et batteries de voiture électrique, détruit les montagnes, et elle réprime "discrètement" les manifestants pro-démocratie à Hong Kong, les Philippines continu d'exécuter sans procès ceux qu'elle n'aime pas, en nombre, sous couvert de guerre contre la drogue, en Europe les relents du nationalisme/fascisme se propagent, et puis cette 6éme Extinction de Masse de la biodiversité qui est en cour dû aux activités humaines, mais tout va bien hein, il faut que je cherche un travail, je n'ai pas trop de rides, et Apple fait des séries télé maintenant. Wubba Lubba Dub Dub.

mercredi, octobre 09, 2019

'Nobody exists on purpose. Nobody belongs anywhere. Everybody's gonna die. Come watch TV'.

  Spider-Man: Into the Spider-Verse est un chouette film d'animation, c'est visuellement bluffant, et l'histoire est sympa. Le pilot de Stumptown (ABC) n'est pas renversant mais honnête, la réalisation est efficace, les scènes de baston plutôt cool, Cobie Smulders méritait depuis un bout de temps d'avoir un rôle plus important que figurante dans le MCU, j'aime bien Michael Ealy et Jake Johnson aussi, mais le show repose vraiment sur son star power à elle. Un "cop-show" sympa, à défaut d'être révolutionnaire, je vais continuer à regarder un peu, j'ai envie de shows qui demandent moins d'implication et un peu moins prenants émotionnellement ces temps ci. Le premier épisode de RuPaul's Drag Race UK était très fun, ajouter l'humour British à un show déjà hyper camp c'est brillant, je vais passer un bon hiver. Netflix propose maintenant 7 saisons de South Park (de 15 à 21), j'ai regardé les saisons 18 et commencé la 19, j'avais arrêté après le premier de la 18, en 2014, j'ai bien aimé mais assez souvent je ne sais pas vraiment ce qu'ils essaient de faire passer comme message, cette série était tellement acerbe et satyrique, maintenant elle semble souvent juste absurde sans sous-texte clair. Mon amour pour ce cartoon avait pris un gros coup après l'épisode ManBearPig, dans la saison 10 en 2006, où ils ridiculisaient Al Gore pour son combat contre le dérèglement climatique (les créateurs se sont excusés en 2018 pour ça), et la saison 15 a offert une sorte de fin, quand Stan trouve que tout sonne comme de la merde. J'ai vieilli aussi, peut-être que ce mauvais gout provoc' n'est juste plus trop mon trip, pourtant il y a Rick and Morty. J'avais détesté le pilot lors de sa première diffusion, rien que les rots continus de Rick m'avaient complètement dissuadé et convaincu que ce n'était pas pour moi, mais j'ai redonné une chance en fin de saison 3, ce show venant de l'esprit du brillant Dan Harmon (Community) Et je ne regrette vraiment pas, c'est une des séries les plus inventives de la décennie, il faut passer outre les fans arrogants qui se prennent pour des génies parce qu'ils aiment ce show, il est effectivement assez génial. Je viens de me remater la saison 1 sur Netflix, en prévision de la 4 arrivant sous peu, je crois que je l'avais regardé un peu distraitement la premier fois, seulement comme un cartoon loufoque et absurde, c'est beaucoup plus construit et prenant que ça. Les créateurs ont inventé un univers entier, complément original et fou, je conseille vivement de s'y plonger, on y trouve une créativité hallucinante.

En fait, la "woke" culture c'est le même concept que le "aware" de Jean-Claude Van Damme, version "Social Justice Warrior" (une bande de petits blancs bourgeois qui expliquent le racisme aux noirs et l'homophobie aux pédés sur internet). Ou comment le politiquement correcte a tellement gagné qu'il a tué tout échange constructif ou nuancé. Ce qui ne m'a pas empêché d'être mal à l'aise en tombant une nuit sur l'extrêmement non-drôle spectacle de Camille Chamoux, où elle imite des asiatiques, rebeux, juifs, et autres minorités, avec des accents façon Michel Leeb, en cherchant le second degrés désespérément, mais restant le cliché de la petite bourgeoise blanche qu'elle est, c'était atroce. J'aime bien le nouvel album de Angel Olsen: All Mirrors, il y a une sorte d'élévation de son indie-rock un peu boudeur du précédent (My Woman) vers quelque chose de plus cinématique, glamour 60's presque, avec ces violons, certains passages semblent sortir tout droit du Histoire de Melody Nelson de Serge Gainsbourg. J'aime beaucoup le dernier album Ghosteen de Nick Cave & The Bad Seeds, je me souviens que son précédent, sur la mort de son fils, était trop dure à écouter, ici j'ai presque chiallé pendant 1 heure dans la pénombre d'un samedi après midi pluvieux, je ne sais pas si j'y reviendrais beaucoup, mais j'ai aimé ce moment. Les albums Designer de Aldous Harding et Any Human Friend de Marika Hackman sont sympas, je suis moins fan du Forever de Metronomy, et Angel's Pulse de Blood Orange me laisse assez indifférent. Avec la redevance on paye en fait chacun un abonnement à France TV/Radio et ARTE de 11€58 par mois, leur nouveau service de streaming a intérêt d'être gratuit. Ce retour de la "manif pour tous" (les connards) me donne des envies de meurtre, littéralement. Il commence à faire frais, ça serait bien que je parte un peu, mais je n'arrive plus à sortir de chez moi

mardi, octobre 01, 2019

Influenceurs.

  Transparent (Amazon Prime) a surtout été une superbe série quand elle se concentrait sur son personnage central, Maura, magistralement interprétée par Jeffrey Tambor, principalement en saison 1, et en dépit des autres personnages détestables (ses enfants), on arrivait à avoir des scènes touchantes et justes dans les saisons suivantes. Mais pour ce final, qui prend la forme d'une comédie musicale de 2 heures, il ne reste que ces enfants, autocentrés et plein d'eux même, même dans ce moment de deuil ils sont bloqués sur leur besoin d'être eux absolument, à tout moment, allant au bout du cliché du millénial hipster, pas une seconde pour dépasser leur petit égo et leur nombrilisme (plutôt centré sur leur vagin/bite). Ca faisait longtemps que la série ne savait pas vraiment ce qu'elle racontait, qu'elle servait d'excuse à des lectures sur les différentes identités queers et les traumas de l'Holocauste, ce qui est un mélange étrange, qui marchait par moment, et à d'autre ressemblait à une caricature artsy-fartsy de la génération "snowflake" qu'en font les réacs. Je n'ai vu de l'émotion, dans ce final, que dans la détresse du personnage, insupportable mais touchant, de la mère, joliment interprété par Judith Light, exprimé avec maladresse et mauvais gout, mais avec des moments de grace indéniables, notamment ce numéro final, qui était tellement abusé et inapproprié que absolument génial. La version américaine de The Masked Singer (FOX) a commencé sa saison 2, et la comparaison avec la version Australienne est sans appelle, c'est nettement plus fun et haut de gamme, rien que la qualité des masques/costumes, des voix, des performances, des éclairages, même le choix des chansons, alors ça reste de la télé-réalité familiale, mais Ken Jeong apporte du nawak dans les commentaires, et cette impression d'être dans un monde parallèle est assez kiffante. Je n'aime pas trop le début de The Politician, première série Netflix de Ryan Murphy, il avait la possibilité de faire une satire politique assez fun, mais c'est vraiment médiocre passé les jolies visuelles du pilot. Creepshow (Sudder) est exactement dans l'esprit des films des 80's, et c'est plutôt sympa du coup. Le pilot de Evil (CBS) n'est pas parfait, ils avaient le potentiel de faire une saison entière avec ce qu'ils précipitent dans ces 45 minutes, la série est sur un Network, mais j'ai envie de voir ce que ça peut donner, des dramas comme Fringe (FOX), Person of Interest (CBS), ou Hannibal (NBC) étaient aussi sur des grandes chaînes "gratuites", les critiques sont plutôt bonnes, je n'ai plus de procédural à regarder (le premier épisode de la saison 2 de FBI, de CBS aussi, m'a décidé à arrêter, et Elementary est finit), à tester sur quelques épisodes.

Netflix a annoncé la fin de BoJack Horseman, et ça me fait bien chier, je me console en me disant qu'on aura eu 6 saisons, ce qui est beaucoup pour Netflix, qu'une série aussi émotionnellement intense ne peut pas durer une éternité avant de sembler forcée, que c'est "officiellement" une décision du créateur, mais je suis triste que cette fantastique série, facilement dans mon Top 5 de la décennie, ne continue pas éternellement. Pendant ce temps là, en Chine, 1 millions de Ouïghours sont dans des camps, et l'état leur pique leurs organes. En France, après les militants écolo et les Gilets Jaunes, les flics tabassent même les observateurs de la Ligue des Droits de l'Homme, mais tout va bien hein. Et pas de manque de respect, mais, je n'en ai absolument rien à foutre de la mort de Chirac, je suis juste content qu'au moins lui ne chantait pas (#Johnny).

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