samedi, juin 19, 2021

When You Are Engulfed in Flames.

  Ma mère habite, depuis son retour d'Asie, dans les hauteurs de Deshaies, dans un appart avec vue sur la mer, et est à 5 minutes en voiture de 2 des plus belles plages de l'ile: la Grande Anse de Deshaies et la Plage de la Perle, ce qui est très chouette. On s'est fait plein de films globalement médiocres sur Netflix, comme Things Heard and Seen (sans doute le pire, cette fin m'énerve encore), The Women in the Window (quel gâchis d'acteurs et de réa/photographie superbe), Thunder Force (pouêt), Mortal Engines (critique steampunk/ clichés YA du colonialisme ? Superbe mais complètement creux et sans âme), et le réussi et surprenant Oxygène (avec une solide performance de Mélanie Laurent), tout ça en français forcement. Sur ARTE.TV la série ARTE Maroni: Les Fantômes du Fleuve, la saison 1 était très chouette, inspirée, bien jouée, réalisée avec gout, et malgré la super idée de changer de lieu, j'ai trouvé la deuxième plus poussive, avec des effets de caméra gratuits, une intrigue qui a du mal à s'installer, et beaucoup trop de surnaturel. Ça s'arrange sur la fin, 4 épisodes comme la première auraient suffit, et puis globalement c'est quand même une très mauvaise flic la Chloé. Et The Virtues de la BBC, assez bouleversant. J'ai bu du jus de maracuja, carambole, ou barbadine frais le matin, mangé les bananes et mangues du jardin, bouquiné le très fun When You Are Engulfed in Flames de David Sedaris (aucune idée de comment il s'est retrouvé sur ma liseuse), a l'ombre des arbres, à coté de la maison du flic dans la série Meurtre au Paradis, j'ai eu ma deuxième dose de Pfizer le 8, ce qui va me permettre d'aller ma balader cet été, si l'envie m'en prend, mais l'Islande me parait toujours hors de prix. Je me suis fait sucer par un mec dans les fourrés derrière la plage, et il n'a pas arrêté de me dire combien il adorait sucer les bites de blancs, comme si ça devait m'exciter, mais franchement je ne trippe pas sur les jeux de rôles domination post-coloniale.

Pendant que je n'étais pas là le couvre-feu est passé de 21h à 23h, puis va disparaitre ce dimanche, le masque n'est plus obligatoire en extérieur depuis jeudi, c'est agréable, ça resemble presque à la vie d'avant, même si je le garde à portée de main, autour de là où je devrais avoir un biceps, et le remets quand il y a trop de monde. J'ai loupé Roland Garros et de peu le premier coup de chaleur de l'année (35° sur Paris), mais je ne doute pas qu'on va en avoir plein, joie. Maintenant c'est foot avec l'Euro 2020, et élections régionales. Je ne suis pas fan des déclinaisons "Down Under" et Espagnol de Drag Race pour l’instant, j'ai peur pour la version française en préparation. Je vais rattraper un peu mon retard de série, à l'abri du pollen, l’orage arrive, je vais rester un peu planqué.

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