lundi, juillet 25, 2005

Melon et Melèche fondent une ONG végétarienne homosexuelle au Dagestan, et tuent un clochard.

 Episode II, en écoutant Damien Rice, je lui traduis une partie des paroles, il pleut dehors, il me demande si j'ai déjà rencontré beaucoup de garçons sur ce chat, il attend que je lui demande aussi, il me dit que je suis le premier, j'entends le premier garçon qu'il rencontre et occulte le reste, son corps est chaud, il bouge sur moi, je suis en lui, j'appuie sur son ventre ferme avec ma main pour me sentir à l'intérieur, il a les épaules carrées, je sais ce qui me plait en lui, en plus du reste, c'est qu'il agit comme un garçon, il ne minaude pas, n'essaye pas de prendre la pause, il est juste lui, avec sa nonchalance et son sourire mutin, on pourrait presque croire qu'il ne sait pas qu'il est beau, on regarde Eternal Sunshine of the Spotless Mind, on s'embrasse des heures, je jouis deux fois, il prend une douche, je fume trop depuis que je l'ai rencontré, il part samedi à Milan avec elle, il ne veut pas la quitter avant ce voyage prévu de longue date, il prévoit aussi des choses avec moi, des phrases lancées en l'air comme si ça allait de soit, comme avec les amis, des projets de ciné, de week-end, il veut qu'on aille au Tibet ensemble, on est juste bien l'un avec l'autre, la lumière est orangée, je veux que cela continue comme ça.

Paris Plage, festival [« fnacIndétendances »], AS Dragon sur scène, je suis un peu déçu malgrè la performance IggyPop-esque de la chanteuse, je trouve Grand National à chier, de plus le leader de cette bande de bouseux gras du bide se permet de se foutre de la gueule du public en lui demandant de répéter des phrases du genre "we are peanuts, aren't we" ; j'attends Nosfell le 29, Sébastien Schuller le 6 âout et Nouvelle Vague le 20. J'enchaine sur l'Episode III, toute la nuit et l'après midi.

Vendredi soir : Nawak et champagne avec le YESbienne crew pour l'anniversaire de bass, la Cantine des Ginettes armées se transforme en hypothétique et peu probable clip des Lesbians on Ecstasy réalisé par Nan Goldin ; y'a du soutif qui vole, du 15 personnes dans la cabine de chiotte, des actions ou actions ?, de la bomba rouennaise shakeuse de seins, du sisi-girlfight, des human-feux d'artifice, un carré VIP (Very Improbable Princess), et un DJ barbu sympathisant ; j'en ai même paluché deux (no names), moi je dis des concept-nights comme celle-[] j'en veux bien tout l'été.


mercredi, juillet 20, 2005

Troque cerveau contre tongues Chanel.

 Dans la fashion industrie, c'est bien connu, la débauche n'existe pas, alors quand deux des candidates de Top Model 2005 s'embrassent avec la langue pour une séance photo porn-chic les mères la vertu sont outrées, nous parlent de limites (sic), mais ne bronchent pas quand dans la même séance le photographe demande de palucher baveusement un model homme. M6 a ruiné le concept de l'émission américaine America's Next Top Model en le popstarisant, je ne comprends pas leur obsession à vouloir faire ressembler la télé réalité à des documentaires bas de gamme avec voix off carrefour, le jury montre tout ce qu'il y a de détestable dans le milieu de la mode, des gens qui traitent la femme comme un bout de viande sous prétexte que c'est dur comme milieu alors je te parle comme à une pute roumaine mais c'est pour ton bien, cette bande de botoxés ringards ratés du lifting essaye de nous faire croire que pour être top model faut être gentille avec ses copines (kikoolol), avoir les ongles propres et une capacité à supporter la lapidation sans broncher sinon tu n'es qu'une sous-merde bonne à récurer les chiottes d'Orlando. Une fille n'a pas l'air assez contente de continuer la formation et hop c'est une ingrate qui devrait leur lécher les pieds tellement ils sont importants, le pouvoir des ratés, celui de ceux qui ne créent pas mais profitent des autres et s'approprient leur réussite c'est moi qui ai fait Kate Moss, si si, avec ma bite et mon couteau. La katoucha, qui a bouffé un bulldog quand elle était model dans les années 30, passe sont temps à cracher à la gueule de tout le monde et ensuite critique haut et fort le manque de respect d'une candidate car celle si ne se la joue pas assez diva style tu comprends elle manque de respect à notre professionnalisme. Je pensais avoir vu la pire télé réalité avec ce show sur un coiffeur totalement débile et mégalo ouvrant un salon à beverly hills, ou encore dans I want a famous face sur MTV où des blaireaux font de la chirurgie pour ressembler à britney ou brad pitt et bien sur ça ne marche pas, mais finalement avec un jury pareil je vais devoir réévaluer le fond de la fosse septique, si c'est ça le monde de la mode je m'inscris aux chiennes de garde, je me demande pourquoi j'ai regardé ste merde.



{Concours de comments à la con comme [à la grande époque], have fun.}

lundi, juillet 18, 2005

There’s still a little bit of your taste, in my mouth.

 Rendez-vous au pied du Pot à 20h, non, 20h30, non, 21h, il arrive, il est grand, il est beau, habillé tout en bleu, une jolie barbe qui se révèlera étrangement douce, des yeux rieurs, un petit nez, on prend une bière, on discute voyages et expos, il est tout mignon du haut de ses 21 ans, un petit breton brun aux yeux verts, il a oublié son portefeuille chez une amie, on marche jusqu'aux Invalides pour le récupérer, on dîne, il est vraiment mignon, on rentre, on se pose, il veut voir mes albums photos de voyages, détaille mon appart, on discute en buvant de la vodka/rhum/jus d'orange (dans le désordre), on fait l'amour toute la nuit, on reste collés malgré la chaleur, on essaye de fusionner, on joue avec nos tic-tac, toute la journée sur les draps, les fesses à l'air, il me tient la main, me serre fort contre lui, je suis bien, un peu sur mes gardes, je me prépare pour aller bosser, au milieu d'un silence il me dit nonchalamment qu'il devait voir sa copine cet aprem'. Il est en couple avec une fille, la pièce s'assombrit, je fais l'air de rien, à ce moment-là mon iPod diffuse bien à propos Candy Says de Lou Reed* interprété par Antony & The Johnsons, 'I’m gonna watch the blue birds fly over my shoulder, I’m gonna watch them pass me by... Maybe when I’m older' / traduction : Je vais regarder les oiseaux bleus voler au-dessus de mon épaule, je vais les regarder me dépasser... Peut-être quand je serai plus vieux, l'oiseau bleu est une allégorie du bonheur, donc en gros le bonheur c'est pas pour maintenant. Il me dit qu'il aimerait qu'on se revoit, veut que je lui fasse découvrir des groupes, des films, il colle son dos contre mon torse, un rayon de soleil perce les nuages et se pose sur nous, il me dit dans un souffle en me regardant dans les yeux on pourrait croire que c'est fait exprès.



{* dans la radio}

samedi, juillet 16, 2005

[ Pepsi, Choice of a New Generation, ou le Girl Power. ]


Téhéran 1950 / Téhéran 2000



{Courrier International - Juillet 2003}

jeudi, juillet 14, 2005

The Rainbow of Her Reasons.

 Il arrive, il est pas mal, pas super beau mais a du charme, le charme qu'un banlieusard pourrait avoir, un côté teufeur du sud de la france, ceux qu'on croise dans les free, il ne parle que de son taff, je l'écoute d'une oreille, lui s'écoute des deux, je lui propose de lui faire visiter, en bas il me suce, je ne sens rien, il essaye de m'embrasser, j'ai envie que ça se termine, je lui demande si il a une capote, il me dit qu'il n'avait pas prévu, je monte en chercher une, il a un beau corps, ferme et musclé, un cul étroit, j'entre en lui, je me vois dans le miroir en face de moi, j'ai l'impression d'être Patrick Bateman dans la mauvaise adaptation ciné, il semble aimer, j'accélère, je jouis, sans plaisir, il a l'air content, c'était la première fois que je baisais depuis 1 mois et demi, il m'a recontacté, il m'appelle bogosse au téléphone, je m'ennuyais, j'étais excité, bloqué au taff, je venais de regarder le sublime nouvel épisode de Six Feet Under (s05ep06), j'avais envie de connections, je me suis dit que ça serait mieux que de me branler, il est revenu me sucer, je lui demande où il veut que je jouisse, il me répond par un sourire, je lui demande dans la bouche ? il me dit oui si tu veux, il avale, je me sens mal, je n'ai plus envie de ça.


lundi, juillet 11, 2005

Smegma, ou l'autre nom du fromage de bite.

[Def]

 Je suis à l'étranger, une fille dans la rue me demande un renseignement, on s'assoit dans une ruelle, on discute, elle a l'air sympa, elle est de profil, à un moment je vois la partie de son visage qui m’était cachée, elle est comme fondue et pleine de boutons, des amies à elle arrivent, ce sont des monstres, une a deux têtes, une de chèvre et l'autre ressemble à un grand doigt sans ongle, elle n'arrête pas de tomber sur moi, je ne me souviens que vaguement des autres mais je me sens oppressé et ai envie de partir, je fais bonne figure, leur souris, elles semblent prendre plaisir à me voir gêné et me fixent avec un sourire moqueur, j'arrive à m'extraire de là, après j'ai oublié.

Week-end balades dans Paris, conversation sur l'overdose d'informations qui nous rend cynique face à des évènements comme les attentats de Londres, et si c'est là le prix de la démocratie. On critique le journaliste pour sa façon de traiter le sujet plutôt que d'écouter l'information, on tape sur la forme pour éviter d'être confronté au fond, quand des gens s'agacent de la surmédiatisation de l'enlèvement de Florence Aubenas je me dis que c'est comme ça que devraient marcher les médias, traiter d'un sujet tant que celui-ci est d'actualité et ne pas écouter la lassitude du public, les médias d'information sont là pour informer et non faire du divertissement, c'est à cause de cette loi du marché qu'on ne parle plus de la Tchétchénie et que rien n'avance là-bas, qu'on laisse faire, qu'on oublie. En France ce cynisme empêche de faire beaucoup de choses, boycotter par exemple, en se disant ça ne va rien changer si je n'achète pas cette marque de céréales alors que dans les pays anglo-saxons cela permet d'avoir un poids sur les entreprises, beaucoup en arrivent à la même conclusion avec leurs votes, l'affaire Florence Aubenas aura au moins servi à montrer qu'un peu de civisme ne tue personne.

Dimanche soir quelqu'un dans la rue a crié hey mais c'est neimad à mon passage, il était au téléphone et m'a salué, je ne sais pas qui c'était, je me rendais au Gay Tea Dance du Gibus pour rejoindre Bradshaw et son T, je bois vodka sur vodka, me déride, embrasse un mec sans vraiment le vouloir, vers 1h on bouge au Queen, j'ai trop de souvenirs ici, je dis bonjour à 5-6 personnes, on danse un peu, même sur le podium, je fais tout pour ne pas réaliser où je suis, ce club est glauque, le staff désagréable, les gens sur place fashion-beaufs, leur jus d'orange à le goût de vomi, à 2h30 un incident me confronte à la réalité, je fuis, d'un seul coup, je ne me sens plus à ma place, je me sens vieux, je me sens moche, j'étouffe, je ne dis au revoir à personne, je saute dans un taxi, me couche immédiatement, au matin j'ai une dizaine d'appels en absence, je n'ai même pas pensé à prévenir, je savais juste qu'il fallait que je parte.


L'info en plus: Allez faire un tour sur le site de la compagnie [Oceanic Airlines], tapez les fameux numéros 4 8 15 16 23 42 dans la rubrique Travellers et cliquez sur Find, entrez de nouveau les numéros sous le plan de l'avion et en route pour le teaser de la saison 2, They're not the survivors they though they were, il y a d'autres infos cachées sur le site, cliquez un peu partout, les places sur le plan d'avion par exemple, merci Sskizo, enjoy being Lost.

jeudi, juillet 07, 2005

D-Day.


Photos NeimaD.

 4 nuits, je n'ai pas beaucoup dormi, encore, ça me va bien le manque de sommeil, j'ai envie de faire plein de choses, j'arrive chez moi vers 8h30, je me décide enfin à récupérer mon ordinateur portable qui était encore en réparation, je passe à la FNAC, chez H&M pour des chaussettes (un jour il faudra qu'on m'explique comment les chaussettes font pour disparaître comme ça), en rentrant j'allume la télé, Euronews comme chaque matin, j'appelle Bass pour aller déjeuner avec elle et Rafnaël au Bistro Beaubourg, je n'ai pas envie de faire comme le 11 mars 2004, regarder, les images en direct, en boucle, comme pour Madrid, mais cette fois-ci à Londres, on finit sur un café au Centre Pompidou, on discute de la division du monde en deux perceptions de vie, l'acceptation ou le rejet, l'argent ou l'humain, la distraction ou le questionnement, et comment fusionner les deux sans se sentir sali, j'en profite pour me faire quelques expos, [D-Day - Le Design Aujourd'hui] ne m'intéresse pas trop, juste à côté il y a une exposition d'oeuvres d'[Isaac Julien], c'est sublime, je reste bloqué sur l'installation vidéo Fantôme Créole, assis sur le cube au milieu de la salle, je suis envoûté, par les sons, les images, c'est poétique, fort, Baltimore est moins convaincant, je monte voir [Big Bang - Destruction et Création dans l'Art du 20ème siècle], je flâne, je suis indifférent, touché, déçu, admiratif, amusé, nostalgique, excité, dérangé, tour à tour, j'aime, La Mariée de Nikki de Saint Phalle, Five Angels for the Millennium de Bill Viola, Mes Voeux d'Annette Messager, je rentre, il pleut, je remets la télé, je fume une clope, je n'aime pas le discours de Tony Blair, je suis détaché, j'ai envie de dormir, j'ai envie de pleurer, je fume une clope, du sang, je mets Drinking Songs de Matt Elliott, je flâne, dans ma tête, je fixe un bout de plancher, le soleil se lève, il fait froid, je fume une clope, je vais me coucher.


lundi, juillet 04, 2005

Pour vivre heureux, vivons cachés, mon cul ; ou Ni pute, ni soumise, moi non plus.

 Je suis avec Virginie Despentes, je viens d'apprendre qu'elle est la soeur de mon père, j'ai l'impression qu'elle a écrit un roman où elle raconte les méfaits de ses parents et je fais le lien avec ceux de mon père, les imaginant en tortionnaires, je suis gêné, on décide d'aller boire un café pour faire connaissance, dehors ça ressemble à l'Afrique, j'achète des Camel à un vendeur de rue, le paquet n'est visible que par le dessus et enfoui dans le sol, j'en sors une et tante Virginie me fait remarquer qu'elles sont bizarres, un fil parcourt la cigarette et un morceau manque, comme une bougie où l'on aurait enlevé un morceau au milieu, elles sentent mauvais aussi et en tournant le paquet je me rends compte que ce sont des LM bleues, ne me demandez pas pourquoi, après c'est flou.

Samedi, avant de sortir, je lis [ce] post, je le lis comme une femme lirait le témoignage d'une autre femme victime d'un viol ; je n'ai jamais connu de réelle violence due à mon homosexualité, je n'ai jamais été frappé, peut-être insulté deux-trois fois sans vraiment savoir si c'était une insulte qui tombait juste ou véritablement à cause de ma sexualité, mais entendre sale enculé comme insulte suprême ou cock sucker 30 fois par épisode des Sopranos n'apporte pas un grand soutien ; quand mon copain est venu me voir en Guadeloupe ma mère m'a dit qu'elle préfèrerait qu'il dorme à l'hôtel, que ce serait différent si c'était une fille, je n'ai pas relevé, elle s'est excusée peu de temps après, mon copain à dormi chez nous ; ce qui fait le plus mal est l'homophobie bon ton, genre je ne suis pas raciste je connais un noir, je ne veux pas être toléré, ni qu'on parle de moi comme d'un problème, je ne veux pas qu'on débatte de mon cas, je veux juste avoir les même droits que tout le monde, ma vie ne se résume pas à ma sexualité mais elle est forcément influencée par cette dernière ; moi ça me dérange pas du moment qu'ils font ça chez eux, c'est contre cette mentalité, les casseurs de pédés et après une énième descente musclée de police qu'en cette fin du mois de juin 1969 les homos qui trainaient dans les clubs gay de Stonewall Street à New York sont sortis dans la rue, comme ils étaient, travestis ou habillés en cuir, pour montrer qu'ils existaient, pour réclamer le respect, le droit à la visibilité, de sortir au grand jour, et ils ont utilisé les armes à leur disposition, faire du bruit et danser, c'est de là que vient la Gay Pride, reprendre notre fierté à ceux qui voudraient nous l'enlever ou qui nous la refusent, je n'ai pas choisi d'être homo mais je le suis donc je veux pouvoir être fier de ça, fier de mon amour, de qui je suis, fier comme le contraire d'avoir honte, être homo ce n'est pas que enculer ou se faire enculer, c'est comme n'importe quelle relation, essayer d'être heureux, et ce n'est pas avec des connards qui se prétendent ouverts d'esprit et qui au final sont encore plus puants car hypocrites avec eux-mêmes qu'on va avancer.

Je suis français, le fait d'être homo me retire des droits, je trouve cela anormal, donc je revendique pleinement que montrer mon homosexualité soit perçu comme un acte politique.


vendredi, juillet 01, 2005

Damien Rice.

 C'était tellement beau et intense que j'en ai encore des larmes plein les yeux, tout seul sur la scène du Trianon, avec sa guitare, la salle est toute noire et silencieuse, juste un spot sur lui, il commence par Delicate et enchaîne directement sur I Remember, sublime, de suite, je suis comme hypnotisé, d'une justesse rare, épuré de la voix féminine et autres violons parfois trop sirupeux, il remplit l'espace, une dizaine de pédales à effets, sa voix entre en moi, je ne pouvais imaginer, les sensations, je m'attendais à un très bon concert mais pas à ça, je vais pleurer pendant deux heures, je n'arrive pas à trouver les mots, je suis subjugué, Glory Box de Portishead et Hallelujah de Leonard Cohen (plus façon Jeff Buckley mais encore plus écorchée) s'ajoutent à son répertoire, La fille danse en français pour le plaisir, en sortant on réalise qu'on a peut-être vécu le plus grand concert de notre vie, notre concert de Janis Joplin ou Lou Reed à nous (sans la boue), que ça va être dur de faire mieux, c'était immense de simplicité et de force, on a envie de se prendre un abonnement à vie pour ses performances, je ne parlerai pas du film en hommage à Aung San Suu Kyi, des mignons chevelus en polo partout, de Fiona Apple déguisée en Kate Earl pour la première partie, de mon envie de pisser, des 4 jours sans dormir, je suis ridicule, j'ai 14 ans, je suis fan, je suis ému, il pleut, je l'aime, je vous emmerde.


{ Damien Rice - All Dressed Up < Lou Reed & The Velvet Underground - Candy Says < Antony & The Johnsons - Atrocities }

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