Je ne sais trop comment on passe de je t'aime à je te quitte, en moins de 24 heures, enfin pas avec ces mots là, avec d'autres, mais pour le même résultat, jeter 9 mois de vie, à la poubelle, comme ça. Ca a été violent, c'est violent, soudain, même si je suis d'accord avec les conclusions, qu'il a eu les couilles de faire ce que j'ai pensé faire plusieurs fois, et que c'était la bonne chose à faire, c'est juste triste. Et ça fait mal. On ne m'avait jamais aimé comme ça, complètement, sans condition, sans retenue. Je n'ai aucune envie de recommencer à écumer les sites gay, j'étais bien dans le confort de cette relation, même si il y manquait peut-être l'essentiel, j'y étais bien, au chaud, dans les bras de quelqu'un. J'ai marché vers les quais, vite, en écoutant Lana Del Rey, il pleuvait, je me suis caché avec le parapluie pour pleurer. Paris était belle, ma tristesse c'est mélangée à la mélancolie de la saison et est devenue moins vive, j'ai besoin d'un nouveau projet de voyage.
samedi, février 25, 2012
mardi, février 07, 2012
The God of Small Things.
Je suis rentré dans le froid Parisien dimanche soir, j'ai perdu près de 40° dans l'opération. 2 mois dans le sud de l'Inde, un peu plus même, à me balader dans les rues de Bombay, rester allongé sur la plage de Palolem (Goa), y rencontrer plein de gens excellents qui m'ont donné le surnom de "Fabulous", passer Noël dans les ruines de Hampi, lieu de naissance du dieu-singe Hanuman, puis Mysore, les montagnes de Ooty, le nouvel an à Fort Cochin, où on brûle une effigie du Père Noël sur la plage à minuit en symbole de l'année passée, les backwaters du Kerala à Allepey, 24h sur un bateau en compagnie d'un couple d'allemand que j'ai hâte de revoir à Berlin, magique, puis les plantations de thé d'un vert intense de Munnar, et retour à Goa pour m'y reposer 15 jours avant de rentrer, avec d'autres gens tout aussi excellents, que j'ai hâte d'aller voir en Afrique du Sud. J'ai bouquiné aussi, des auteurs indiens, The God of Small Things de Arundhati Roy, The White Tiger de Aravind Adiga, et Midnight's Children de Salman Rushdie, qui m'ont donné une autre perspective sur l'Inde. Le sud est beaucoup moins intense que le nord, l'ancienne colonie portugaise de Goa et ses églises, ou le Kerala catholique et communiste sont peut-être moins exotiques que le bouddhiste Ladakh ou l'hindou Varanasi, ce sont plus des endroits à atmosphères qu'à visiter et photographier, moins fait pour voyager seul je pense, trop romantiques, ou alors j'avais peut-être juste envie d'être avec quelqu'un, mais j'ai rencontré suffisamment de personnes intéressantes pour ne jamais m'y sentir seul. Un beau voyage, qui m'a donné plein de nouveaux souvenirs à garder au chaud pour les jours tristes.
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