En parlant de sexe, il y a quelques temps, avec de relativement nouveaux amis, j'ai eu l'impression d'être une salope, pas spécialement dans le bon sens du terme, une marie couche toi là pour ma relative ouverture aux choses qui font du bien. J'ai passé ma frustrante adolescence en banlieue, dans les années 90, une époque où le sexe paraissait comme la seul chose qui pouvait sortir de la médiocrité, un passe temps salvateur, qui permettait de faire parti du club de ceux qui avaient une vie, comme dans une pub pour Calvin Klein, en plus charnelle, il fallait baiser pour exister, pour être beau, pour sentir bon, être dans la jouissance de l'esthète, plutôt que dans la reproduction du schéma dominant, le sexe comme communion du désir en rejet du puritanisme religieux, j'irai en enfer de toute façon, alors autant y aller en beauté. Je n'avais juste pas prévu que, comme toute chose dont on abuse, on s'en lasse. Je me demande si j'ai encore le courage d'apprendre à aimer. Dernièrement, j'ai couché avec un garçon de 20ans qui ressemblait énormément au petit frère de l’héroïne dans The Vampire Diaries, c'était bon, doux et ferme, j'ai eu l'impression de le possédé, sa peau blême, presque transparente, j'ai joui en lui, plusieurs fois, son corps cambré sur moi, il a haleté mon prénom, un petit bourgeois de Versailles, mi-américain et républicain enthousiaste, fils d'un cadre du ministère de l'intérieur, je crois que ça ma excité, de le baiser en pensant à tout ça.
mardi, mai 10, 2011
You're My Plaything.
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