Des fois j'ai des bouts de posts qui disparaissent dans les abysses du mode brouillon, peut-être que je n'avais pas envie de les partager à ce moment là, ou je les ai juste oublié, des morceaux de ma vie, comme le reste, en désordre. Comme celui-ci, commencé fin novembre 2011, avant mon départ pour l'Inde.
J'avais donc environs 7 ans de retard pour mon DTP, le dernier datait de 1995, je suis allé en Inde, en Chine, en Thaïlande, et en Australie sans être vacciné contre la diphtérie, le tétanos ou la polio, un clou rouillé et j'y passais, bravo mec. L'expo Hey ! à la Halle Saint Pierre est excellente, bien mieux que ce que laissent supposer les photos sur leur site, c'est sombre, étrange, ludique, ça donne envie de faire de l'art, chaque oeuvre nous fait entrer dans les névroses de son créateur, de l'artiste, dans sa folie, je la conseille vivement, ce musée est en passe de devenir mon préféré, surtout avec une pekan pie comme ça ! C'est étrange, le garçon me manque par anticipation, j'ai envie de faire une overdose de sa peau, de ses bisous, de lui contre moi, sans bouger, retenir mon souffle, et le moment, imprégner ça en moi.
Et puis on revient au présent.
Ces derniers temps j'ai regardé Polisse, Melancholia et Drive (que j'ai adoré), la saison 6 de Dexter, les pilots des séries que je ne suivrai pas cette année (Luck, Enlightened, Alcatraz), de celles que je vais sûrement continuer (Downton Abbey, House of Lies), puis j'ai rattrapé mon retard sur pas mal d'autres, un ménage de printemps dans mon disque dur, j'ai repris un rythme de chômeur longue durée célibataire, je m'endors au petit matin, exténué, et ne bouge pratiquement pas de mon lit dans la journée, comme un hiver, rejouer un hiver que j'ai passé loin. C'était trop dure de ne pas se voir, deux semaines après on a décidé de se redonner une chance, d'y aller pas à pas, c'est encore trop frais pour savoir où ça va aller, mais je ne ressens plus ce sentiment de chaleur que me donnait son amour, pour le moment, cette constante qui me donnait confiance, qui me rendait heureux, je continue à m'engourdir dans ce rythme de vie, pour ne pas trop y penser, essayer de laisser les choses se dérouler d'elles même. J'ai vu mon premier ciel de printemps aujourd'hui, en fin d'après midi, bleu pâle et nuages roses, il suffit peut-être juste de sortir de l'hiver.
samedi, mars 10, 2012
Melancholia.
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1 commentaire:
oui.
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