Je suis bien rentré de Chine, et j'ai déménagé dans la foulée, comme j'étais venu, j'ai fui. Pendant que j'étais en Chine mon malade mental de coloc m'a envoyé un e.mail me signalant que je ne pouvais revenir chez moi que pour prendre mes affaires, qu'il me foutait à la rue, en refusant de me donner une raison. Ce sont des choses qui arrivent, une coloc qui se passe moyennement, et décider de ne pas continuer, si j'avais reçu un "bon ça ne marche pas, il faut qu'on arrête", comme un adulte, ça m'aurait semblé normal, c'était loin d'être un bonheur de vivre avec monsieur nuage noir/Pruneau pourri, mais non, il l'a fait avec toute la mesquinerie du mec qui aime ça, qui jouit de faire chier, avec le ton condéscendant qu'il utilise continuellement et qu'il prend pour "faire l'adulte", et une ambition non masquée de foutre en l'air le reste de mon voyage. Heureusement, je ne me laisse pas bouffer comme cela, j'ai pris cela pour ce que c'était, et décidé de régler les problèmes en temps voulu. J'ai slalomé entre les e.mails de menace de jeter mes affaires avant mon retour, et son agacement devant mon refus d'avoir un ulcère (comme il en avait donné un à son mec l'an dernier avec le même genre de jeux), je dois dire que ça aide aussi, à mettre en perspective, quand tu es dans la Cité Interdite ou sur la Grande Muraille. C'est rigolo de voir un mec créer des situations et un climat détestable, pour ensuite jouer les victimes de ses propres manipulations. J'avais fini par l'éviter dans la maison, pour ne plus subir sa négativité, essayer de ne pas voir ce qu'il y avait devant moi, un enfant mal aimé devenu un gars profondement mauvais, frustré et envieux de tout le monde. Je suis content de passer à autre chose, ne plus utiliser mon énergie à donner à une maison dégoutante et sans personnalitée un minimum de vie. En fermant la porte derière moi, j'ai remarqué, avec une pointe de satisfaction, que l'endroit avait retrouvé sa pathétique ressemblance avec un foyer pour jeunes de banlieue.
Je profite du printemps entre Paris centre, et le jardin de mon père, je mange des kiwis, ou des Larmes de Tigre chez Mme Shawn, je fais l'amour l'après midi, lis The Good Life de Jay McInerney, ou du Salinger en VO, en buvant de la Volvic Fraise, j'ai trouvé un plombier, cassé ma cheminée, tout se goupille bien, maintenant, je trouverais bien un boulot.
vendredi, juin 04, 2010
Larmes de Tigre ou The Good Life.
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2 commentaires:
C'est bête, surtout que nous ne nous connaissons pas, mais ça fait plaisir de te lire !
Bonne chance pour te recherche de boulot.
Ton blog chinois était passionnant !
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