lundi, décembre 26, 2016
Freedom.
Quand tu es un jeune gay, en banlieue, dans les années 90, avant internet, tu te raccroches à ce que tu peux pour avoir l'impression d'appartenir, et George Michael est un symbol de cette époque pour moi, Freedom est sans doute la chanson (et le clip) qui m'a le plus marqué, il chantait le fait d'avoir un secret, de ne pas être celui que les gens pensent, le besoin d'être quelqu'un d'autre, et la liberté qui en découlait, c'est la chanson que je me passais en boucle, en attendant que ma vie commence. Et puis cette liberté sexuelle, I Want Your Sex, Faith, Too Funky, Outside, Fast Love, j'ai aussi l'image des clips qui passaient en boucles sur MTV, Papa Was a Rolling Stone, Spin the Wheel, entre ceux de Björk et des Smashing Pumpkins. Quand j'ai eu dans les 20 ans, on se faisait des soirées où on ne passait que son best of, avec (the person formerly known as) meilleure amie et d'autres potes, à danser comme des malades, c'est une des périodes les plus heureuse de ma vie quand j'y pense, et il en a été la bande son nuit, pendant que Lou Reed et Bowie occupaient mes matins. Plus tard, j'ai pleuré plusieurs fois sur son Praying for Time, qui décrit bien le monde actuel, et qui est la chanson que j'écoute quand je suis triste, pour lâcher prise, avec Substitut for Love de Madonna.
2016 à bien fait sa pute, on a commencé l'année avec la mort de Bowie, pas encore remis du 13 novembre, quand on a commencé à ne plus y penser Prince nous a quitté, le Brexit, puis le traumatisme de Nice le 14 juillet, Trump, Alep, Berlin, (...) et on "finit" (il reste encore quelques jours) par la disparition de George Michael le jour de Noël, Last Christmas. J'ai lu sur internet, quelque part, que 2016 a été comme un mauvais film avec une excellente bande originale, je suis d'accord, en espérant que 2017 soit plus douce, ce qui semble mal barré.
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1 commentaire:
Des parties de "nous" sont irrémédiablement mortes en 2016. Artistiquement, politiquement, socialement... Restent les souvenirs qui nous aideront à relever la tête et à nous réinventer.
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