lundi, février 03, 2020

"Life is a bitch, and then you keep living."


  Rideau de fin pour BoJack Horseman, cette série animée Netflix, sur un cheval anthropomorphe alcoolique et dépressif, qui aura marqué ma décennie plus que je n'aurais pu l'imaginer. Et on finit en beauté, après une première partie de saison finale plutôt "optimiste" je dirais, on clos l'aventure de façon appropriée, ni simpliste ni criarde, juste la recompense de personnages bien écrits et d'une histoire mise en place intelligemment depuis le début, dont un épisode pré-final assez hallucinant et crève coeur. Je suis triste de quitter cet univers, j'espère que Raphael Bob-Waksberg et Lisa Hanawalt vont vite nous sortir un autre projet. Le créateur a expliqué qu'au début ils ont essayé de "piéger" les gens sur le début de saison 1 en faisant croire que c'était une série animée comique sur le showbizz, avec des épisodes stand alone, comme les autres, pour les surprendre sur la longueur, avec une histoire filaire et intense. Ce qui était une bonne idée à l'époque c'est retournée contre eux aujourd'hui, parce que entendant les critiques les gens essaient le pilot et ne comprennent pas l'engouement. Je dirais que c'est vers l'épisode 4 que l'on commence à voir que c'est plus qu'un petit cartoon pour adulte sympa, mais un drama brillant et cynique sur la vie, la dépression, et Hollywoo, plus proche de Mad Men que de Family Guy, même Télérama lui donne 3T (=chef d'oeuvre) ce qui en fait le show le mieux noté de Netflix. Foncez.

Encore une grande saison de The Good Place (NBC), qui aura réussit à rester inventive et inattendue jusqu'au bout, chaque saison aura bousculé le confort de ce qu'est une sitcom: une situation donnée qui n'évolue jamais vraiment, pour en faire une reflexion philosophique sur ce qu'est être bon ou mauvais, la complexité du monde d'aujourd'hui, le sens de la vie, et ce qui nous attend après la mort, tout ça de façon drôle et maligne. Et la conclusion ne déçoit pas, prenant la route "Six Feet Under", en donnant un vraie fin à chaque personnage. Ce n'est pas la série qui m'aura fait le plus rire ces dernières années, mais c'est sans doute l'une des mieux écrite et des plus surprenante de la décennie passée. J'ai commencé la série polar anglo-japonaise Giri/Haji (BBC/Netflix), qui se déroule entre Londres et Tokyo dans l'univers Yakuza, et c'est vraiment très chouette, je suis fan de Will Sharpe qui joue un jeune prostitué gay super attachant, la réalisation n'est pas toujours géniale, certains passages, notablement les flashback, font un peu série B japonaise, mais il y a aussi des moments surprenants et superbes en animation, et c'est globalement solide, les acteurs sont bons, les personnages font vrais et denses d'entrée de jeu, une bonne surprise pour l'instant.

Iris van Herpen fait vraiment des robes magiques. Dans cette atmosphère de panique autour de l'épidémie de Coronavirus chinois j'ai lu des article sur l'antibiorésistance de certaines bactéries en Inde, dont j'avais déjà entendu parler mais je ne pensais pas que c'était aussi répandu, sur ce que ça implique en tant que touriste, et d'un coup je n'ai plus du tout envie de sortir de Paris mon appart. Le Royaume-Uni a quitté l'Union Européenne, et je ne sais pas si c'est parce que ça traine depuis des plombes, ou que concrètement ça n'a aucun impact sur ma vie, mais je m'en fous complètement. Bye Felicia.

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