vendredi, octobre 22, 2004

"Je n'en fais qu'à ma tête et c'est pour ça qu'on m'aime." (sic) U might blow me as well. (i'm in a fucking bad mood and want to share.)

 Je suis énervé contre tout, ces derniers temps, envers moi aussi, principalement. J'ai été troublé par ce [post], j'ai eu la sensation de me lire dans les mots d'un autre, ça fait bizarre, comme si quelqu'un avait fait un tour dans ma tête.

J'ai l'impression de perdre mon temps, je vais regretter ces heures perdues, un jour, je vais regarder tous ces possibles que j'avais et me dire que je suis passé à coté, de tout, de rien, de moi, j'en ai déjà la nostalgie. J'ai le sentiment de voir le temps filer sous mes yeux, des fois je lève même la main, pour le laisser glisser entre mes doigts, le sentir, je fais des mouvements lents dans le vide, comme quand on compte dans sa tête, je reste contemplatif, je retiens mon souffle.


 Je n'ai jamais aimé les bébés, c'est con un bébé, je ne vois pas l'intérêt, au moins un petit chien ou chat tu peux le caresser (sans être taxé de pédophile), c'est moins fragile aussi, bon ok, ça devient légèrement intéressant quand ça commence à parler, et encore. Mais je crois que le pire ce sont les parents, ça rend con et insipide d'avoir un enfant, un peu comme l'amour. Ils ont l'impression que tout le monde devrait être bouleversé par ce truc qui braille et bave, ces femmes pleines de fierté d'avoir donné le jour, le "miracle de la vie", qui promènent leurs poussettes comme des chars sur les trottoirs bondés, super, t'as un utérus, comme la moitié de la population mondiale, connasse. Je suis toujours gêné quand des parents forcent leurs gosses à embrasser tout le monde, c'est dégueulasse, avec leurs nez plein de morve, pourquoi se sentent-ils obligés de faire subir ça à des gens qui n'ont rien demandé, si j'ai pas envie de l'embrasser ton chiard je fais quoi, je le pousse quand il arrive vers moi, content d'obéir bêtement à ses géniteurs ? C’est comme subir les pleurs dans un avion, mais fous-lui une tarte, ou met de la vodka dans son biberon, assume et fais pas chier le monde parce que tu as réussi à te faire sauter.

Je pense que j'aimerai mes enfants, comme un père, normal, ce seront MES enfants. Sauf si ils sont cons, ou moches. Bah quoi, nos parents ça les fait bien chier qu'on soit pédé, moi ça me ferait chier d'avoir un enfant débile ou avec une gueule de travers. Ou alors je veux un Ipod à la place, ouais, c'est mieux un Ipod, ou un chat, pour tenir chaud... de toute façon, enfant ou pas, on crèvera seul.




 "Are you in a bad mood, don't you wanna talk about it, did I say somethin' rude ?
You don't have to cry about it.

Aren't you feelin' okay ? Would you like a little company ? Or did you have a bad day ? Are you mad at me ? -let is show. Don't tell me nothing - I don't wanna know.

There's nothing I hate more then nothing. Nothing keeps me up all night. I toss and turn over nothing. Nothing could cause a great BIG fight.

Hey - What's the matter? Don't Tell Me Nothing."


Edie Brickell - Nothing (1995)     


 

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