Pendant que la Russie brûle le Pakistan se noie, et la France s'étouffe en regoûtant à ses pastilles Vichy son passé vichyste. Je suis dans le jardin, j'absorbe les rayons du soleil, Arcade Fire chante les banlieues, au loin quelqu'un scie du bois, je regarde les libellules, je me demande pourquoi je ne vois que les aspérités quand tout est doux autour. il a mis en moi comme un poison que je dois évacuer, une sensation amer, qui sert la gorge, et noue l'estomac, jamais longtemps, juste quand j'y pense, je ne dois pas le laisser s'étendre, grandir, je dois le laisser sortir, respirer un grand coup, regarder autour de moi, en refusant de voir j'ai arrêté de regarder, les petites choses, j'ai mangé une partie des problèmes de quelqu'un d'autre, de ses angoisses, le voir disparaître en étant impuissant.
Cette moitié d'année n'a pas été heureuse, même si j'en garde de bons souvenirs, bizarrement, j'étais bien dans mon déni, heureux dans la comparaison, comme se dire qu'on a de la chance quand on voit le bagage des autres, sans se rendre compte qu'on a les pieds dans la vase, tout cela est recouvert d'un voile noir désormais, j'ai retrouvé ma liberté, ne plus se sentir drainé par des gens qui se noient, retrouver un peu de légèreté.
J'ai été confronté à 3 personnes radicalement différentes pendant cette histoire, quelqu'un de cool et posé, qui en connaissait suffisamment sur moi par ce blog pour savoir comment feindre des intérêts communs, savoir quoi me dire. Dés mon arrivé dans la maison, tout a changé, littéralement, au moment où j'ai posé mon dernier carton et que la porte s'est refermé derrière moi, il est passé de quelqu'un d'enjoué plein d'envies et de projets, à quelqu'un de taciturne, qui dénigre chacune de mes idées mais ne propose jamais rien, je me suis retrouvé seul à essayer d'améliorer les choses, l'état de la maison, à m'investir, donner du positif, en ayant en retour que du dénigrement, rien de bien précis, plein de détails qui pris séparément n'ont pas de porté, mais qui ensembles rendent l'atmosphère toxique, vers la fin je ne pouvais le croiser sans avoir des haut-le-coeur, je me disais que cela venait de moi, que je devrais prendre du recule, le voyage en Chine avait cette fonction. Je savais déjà qu'il passait son temps à me vomir dessus dans mon dos, à monter en épingle des détails pour me faire passer pour un connard, il me disait par e.mail qu'on réglerait les problèmes et que tout allait bien alors qu'il avait déjà pris la décision de me virer et attendait juste le moment le plus détestable pour le faire, j'essayais de mon coté de juste ne pas me noyer dans leurs histoires, son couple, prendre mes distances, essayer d'avoir les idées claires, fuir son besoin de contrôler et descendre les autres pour se sentir bien. Donc ce voyage, et cet e.mail qui me disait que je devais "virer de chez lui", sans discussion ou explication, comme si j'étais la source de tout ses problèmes, comme il l'avait fait avec son ancien coloc, et le ferra quelques semaines plus tard avec son mec. Il plaisantait souvent en disant que la chambre que j'occupais rendait les gens froid et distant, il n'a jamais vu que le dénominateur commun à toutes ces histoires c'est lui, qu'il cherche à détruire les gens pour se sentir exister. Il a donc commencé à me harceler pendant mon voyage, me disant qu'il allait jeter mes affaires pendant que je n'étais pas là, pendant que j'essayais de discuter il montait les gens contre moi, cherchant à me pourrir la vie, essayant de retourner la situation, me reprochant ce que lui me faisait subir, et jouant les victimes de l'autre coté, comme il le fait tout le temps. Moi j'étais sur la Grande Muraille, et je trouvais tout cela ridicule. Il a continué à mon retour, en jouant sur le fait qu'il avait encore ma caution, cherchant à me faire peur, me pousser à bout, me donner l'impression que tout venait de moi, je n'ai jamais été confronté à un tel plaisir à aggraver une situation, une vraie jouissance à essayer de nuir. J'ai eu des poussées amères par moment, l'impression qu'il s'en tirait trop facilement, un sentiment d'injustice, pas que pour moi, qui m'ont poussé à écrire ce post (lien), petite vengeance mesquine, qui était nécessaire mais dont je ne suis pas fier pour autant, même si tout est vrai. Je sais qu'il a perdu beaucoup plus que moi. J'ai mis tout cela derrière moi, et le fait d'en reparler avec quelqu'un a tout fait remonter à la surface, j'ai eu besoin de m'en laver, quoi de mieux qu'un blog pour le faire. Il va certainement chercher à se venger, je pense sérieusement qu'il est machiavélique et dangereux, écrire ici exorcise le peu d'angoisse que cela pourrait me donner, je refuse d'avoir peur.
Le soleil se cache derrière les arbres maintenant, il a rougit ma peau, Damon Albarn parle d'un empire de fourmis, je me sens repu, plein de chaleur, léger, le chapitre est clos.
samedi, août 21, 2010
Blog Thérapie.
vendredi, août 20, 2010
Snif Ouin Ouin.
Cela fait tellement de bien de juste cracher à la gueule de quelqu'un comme lui l'a fait continuellement pendant des mois, sans recule ni remise en question, balancer la vérité crue et mesquine. Globalement, à part de petites montés de rage envers fils de pute/Gargamel (pour ceux qui le connaisse vous noterez la ressemblance) qui se transforme vite en pitié, toute cette histoire me fait sourire, le pathétique de la situation, le pathétique de sa situation, tout ce qu'il touche se transforme en merde, c'est l'histoire de sa vie, il devrait en faire un documentaire pour France 3.
De mon coté la vie est redevenue comme avant, je passe mon été au lit, avec ou sans ce garçon formidable, qui me ressemble tellement que ça en est inquiétant, entre le Rosa Bonheur et le ciné en plein air, à regarder Rizzoli & Isles en streaming ou le ciel orageux, emmitouflé dans ma couette de meuf Habitat (je me sens dans une page déco de BIBA par moment). J'essaie de me balader dans Paris, sans raison, mais je ne suis plus du tout contemplatif, je pense à partir 6 mois en Inde, si je ne trouve pas de boulot intéressant dans les mois à venir, retourner aux sources, pour l'instant je laisse la vie redevenir douce.
jeudi, août 19, 2010
Furoncle.
Je pourrais vous en dire un peu plus sur mon ancienne collocation, maintenant que tout ça est passé, et que face de bite ou "le grand moche ?", comme l'appellent les gens qui ne connaissent pas son prénom pour le décrire, est complètement sorti de ma vie. Je n'ai jamais vu un mec aussi crade, il y avait dans l'appart des traces de soupe à la tomate et de café partout sur les murs et le sol, des traces de merde dans les chiottes où il n'y avait même pas de siège, sa chambre ressemblait à un camp de lépreux accro au coca light, je pense que les vitres n'avaient pas été lavées depuis son arrivé, et globalement ça ne ressemblait à rien, comme lui. Ce mec est obsédé par les bloggeurs, c'est un de ces geeks sans vie qui phantasme celle des autres, ancien obèse sans charisme décrit comme "le plus mauvais coup" qu'ils n'ont jamais eu par ses ex, il passe son temps enfermé dans sa chambre à regarder Colombo et Faites Entrer L'Accusé, en soignant ses infections urinaires, ou étalant des crèmes La Prairie à 167€ le pot sur son visage huileux. J'étais obligé de faire brûler de l'encens tout les jours pour couvrir ses odeurs, même son chat passait son temps à pisser sur ses affaires, et son frère m'a dit lors de notre première rencontre qu'il devait être "le fils du facteur". Il était visiblement obsédé par moi (et le pote qui nous a présenté), après avoir passé 5ans à lire mon blog il a viré son ancien coloc comme une merde pour pouvoir habiter "avec NeimaD". Il crée des situations qui mènent aux conflits, pour ensuite jouer les victimes, un vrai psychotique. Avant de partir en Chine je me disais déjà qu'il fallait que je trouve un plan B, vivre avec quelqu'un d'aussi instable et négatif (et moche) est impossible. Je me suis vite rendu compte qu'il ne cherchait qu'à vampiriser les gens autour de lui, à répéter mots pour mots les arguments des autres, leurs expressions, leurs goûts, leurs musiques, rien ne vient de lui, il est totalement transparent et insipide, la personnalité d'un bout de gruyère. La seul chose qu'il ait pour lui est un grand appart qu'il gruge aux HLM de Paris, triste monde. Plus j'y pense et plus c'est exactement le profil type du gars dans les films d'horreur ou les séries policières, celui qui découpe les gens après avoir violé leur cadavre... Bon bah maintenant si on me retrouve découpé en petits morceaux vous saurez qui c'est.
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