samedi, août 21, 2010

Blog Thérapie.

 Pendant que la Russie brûle le Pakistan se noie, et la France s'étouffe en regoûtant à ses pastilles Vichy son passé vichyste. Je suis dans le jardin, j'absorbe les rayons du soleil, Arcade Fire chante les banlieues, au loin quelqu'un scie du bois, je regarde les libellules, je me demande pourquoi je ne vois que les aspérités quand tout est doux autour. il a mis en moi comme un poison que je dois évacuer, une sensation amer, qui sert la gorge, et noue l'estomac, jamais longtemps, juste quand j'y pense, je ne dois pas le laisser s'étendre, grandir, je dois le laisser sortir, respirer un grand coup, regarder autour de moi, en refusant de voir j'ai arrêté de regarder, les petites choses, j'ai mangé une partie des problèmes de quelqu'un d'autre, de ses angoisses, le voir disparaître en étant impuissant.

Cette moitié d'année n'a pas été heureuse, même si j'en garde de bons souvenirs, bizarrement, j'étais bien dans mon déni, heureux dans la comparaison, comme se dire qu'on a de la chance quand on voit le bagage des autres, sans se rendre compte qu'on a les pieds dans la vase, tout cela est recouvert d'un voile noir désormais, j'ai retrouvé ma liberté, ne plus se sentir drainé par des gens qui se noient, retrouver un peu de légèreté.

J'ai été confronté à 3 personnes radicalement différentes pendant cette histoire, quelqu'un de cool et posé, qui en connaissait suffisamment sur moi par ce blog pour savoir comment feindre des intérêts communs, savoir quoi me dire. Dés mon arrivé dans la maison, tout a changé, littéralement, au moment où j'ai posé mon dernier carton et que la porte s'est refermé derrière moi, il est passé de quelqu'un d'enjoué plein d'envies et de projets, à quelqu'un de taciturne, qui dénigre chacune de mes idées mais ne propose jamais rien, je me suis retrouvé seul à essayer d'améliorer les choses, l'état de la maison, à m'investir, donner du positif, en ayant en retour que du dénigrement, rien de bien précis, plein de détails qui pris séparément n'ont pas de porté, mais qui ensembles rendent l'atmosphère toxique, vers la fin je ne pouvais le croiser sans avoir des haut-le-coeur, je me disais que cela venait de moi, que je devrais prendre du recule, le voyage en Chine avait cette fonction. Je savais déjà qu'il passait son temps à me vomir dessus dans mon dos, à monter en épingle des détails pour me faire passer pour un connard, il me disait par e.mail qu'on réglerait les problèmes et que tout allait bien alors qu'il avait déjà pris la décision de me virer et attendait juste le moment le plus détestable pour le faire, j'essayais de mon coté de juste ne pas me noyer dans leurs histoires, son couple, prendre mes distances, essayer d'avoir les idées claires, fuir son besoin de contrôler et descendre les autres pour se sentir bien. Donc ce voyage, et cet e.mail qui me disait que je devais "virer de chez lui", sans discussion ou explication, comme si j'étais la source de tout ses problèmes, comme il l'avait fait avec son ancien coloc, et le ferra quelques semaines plus tard avec son mec. Il plaisantait souvent en disant que la chambre que j'occupais rendait les gens froid et distant, il n'a jamais vu que le dénominateur commun à toutes ces histoires c'est lui, qu'il cherche à détruire les gens pour se sentir exister. Il a donc commencé à me harceler pendant mon voyage, me disant qu'il allait jeter mes affaires pendant que je n'étais pas là, pendant que j'essayais de discuter il montait les gens contre moi, cherchant à me pourrir la vie, essayant de retourner la situation, me reprochant ce que lui me faisait subir, et jouant les victimes de l'autre coté, comme il le fait tout le temps. Moi j'étais sur la Grande Muraille, et je trouvais tout cela ridicule. Il a continué à mon retour, en jouant sur le fait qu'il avait encore ma caution, cherchant à me faire peur, me pousser à bout, me donner l'impression que tout venait de moi, je n'ai jamais été confronté à un tel plaisir à aggraver une situation, une vraie jouissance à essayer de nuir. J'ai eu des poussées amères par moment, l'impression qu'il s'en tirait trop facilement, un sentiment d'injustice, pas que pour moi, qui m'ont poussé à écrire ce post (lien), petite vengeance mesquine, qui était nécessaire mais dont je ne suis pas fier pour autant, même si tout est vrai. Je sais qu'il a perdu beaucoup plus que moi. J'ai mis tout cela derrière moi, et le fait d'en reparler avec quelqu'un a tout fait remonter à la surface, j'ai eu besoin de m'en laver, quoi de mieux qu'un blog pour le faire. Il va certainement chercher à se venger, je pense sérieusement qu'il est machiavélique et dangereux, écrire ici exorcise le peu d'angoisse que cela pourrait me donner, je refuse d'avoir peur.

Le soleil se cache derrière les arbres maintenant, il a rougit ma peau, Damon Albarn parle d'un empire de fourmis, je me sens repu, plein de chaleur, léger, le chapitre est clos.

1 commentaire:

Untitled so Far a dit…

Hello Neimad !

Pas de post depuis un mois ! Que fais-tu ?

J.

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