C'est dingue à quel point la Prep se développe, c'est sans doute une super avancé mais ça change aussi les habitudes de baise, maintenant il y a de plus en plus de mecs sur les chats qui refusent la capote, avant quand un mec te disait ça tu pouvais toujours lui dire que c'était avec ou pas de cul, et au final tu baisais avec protection, mais maintenant ils préfèrent ne rien faire. Ça amène aussi un problème de confiance, qui a toujours été là quand on se pose la question mutuellement du "tu n'as rien ?" (j'ai toujours détesté le "tu es clean ?" qui implique l'idée qu'on est sale/impure quand on a le VIH) pour se donner bonne conscience. Comment savoir si un mec qui se dit sous Prep l'est vraiment, et du coup convenir de baiser sans capote pour un plan direct ? Ce qui est surtout interessant est le suivit médical que ça implique, c'est un peu comme un club où tout le monde est sûr de n'avoir aucune MST/IST, ce qui est parfait pour une nouvelle révolution sexuelle, mais je ne comprends pas trop tous ces gars sous Prep prêts à baiser sans protections avec des mecs non-suivit, comme si ça les protégeait des condylomes ou autre gonorrhée.
J'hésite à la prendre moi même, vu que ça devient un impératif, mais les effets secondaires possibles, sur les reins notamment, me refroidissent un peu, un peu comme avec le Viagra il faut savoir que tu vas baiser dans 2 heures, ce qui n'est pas toujours le cas, et le concept même de prendre un traitement préventif est étrange, donner à ton corps quelque chose de toxique alors que tu n'es pas malade. Je vais réfléchir encore un peu, mais je vais probablement m'y mettre, au moins de façon sporadique, ma vie sexuelle est tellement chaotique et aléatoire.
J'ai absolument adoré le deuxième épisode de cette saison 2 de Westworld, tout était parfait, la réa, la musique, le rythme, le jeux d'acteur, l'alternance des souvenirs et du "présent". Je trouve Evan Rachel Wood captivante, elle passe d'ingénue sublime à Warrior charismatique en un clin d'oeil. Il n'y a que HBO qui arrivent à faire des séries aussi brillantes.
Il pleut non stop, il fait 6°, non mais on se croirait en Juillet. Pendant mes insomnies je regarde des reportages sur les Rolling Stones, Ingrid Bergman, Michael Jackson, sur un Bioparc en Anjou qui s'agrandit, et les redifs de C dans l'air. Il faut que je trouve de l'halva.
Comme m'avait dit un médecin : La prep, c'est prendre une molécule pour éviter d'avoir à prendre la même molécule. Du coup, j'ai testé et mes reins ont détesté. Mon acupuncteur, sans savoir que j'étais sous Prep, me reçoit un mois plus tard et me dit : "Mais vous avez pris de la drogue récemment ? Un truc fort ?"
Bah ça peut être prendre une molécule pendant 3 jours (autour d'un rapport non-protégé) contre prendre une molécule pour le reste de ta vie en continue... Si ils pouvaient arriver à quelque chose que tu prends après, genre pilule du lendemain, ça serait génial.
J'ai aussi été tenté par la prise de "Prep", soit deux molécules (emtricitabine + Tenofovir) aux effets secondaires potentiels tels qu'ils m'ont dissuadé de persévérer. Et si l'on ajoute que - comme tu l'écris - cela ne protège ni de la syphilis (+ dangereuse que le VIH), ni du HPV (condylomes), ni de la sympathique tribu des gonorrhées, chlamydias et autres blennorragies ... La balance bénéfices/risques est nettement déficitaire et ne m'a pas encouragé dans cette voie. Après des centaines de partenaires différents (50 % des rapports non protégés), je n'ai eu "que" le HPV (tenace, mais jugulé en deux ans) et quelques gonorrhées, mais je ne suis pas un exemple :) Damien
Tu te poses la question que tous les homos se posent en ce moment. Ce qui est fou c'est que ça arrive aussi de proche en proche, avec des "pressions" telles que tu les cites. Et c'est surtout la grosse libération sexuelle du côté des apéros à poil et autres partouzes (du plus soft au plus piguesque quoi ^^). Moi je n'y vois que le truc ultra positif : les contaminations au VIH en chute libre. Donc go prep!
4 commentaires:
Comme m'avait dit un médecin : La prep, c'est prendre une molécule pour éviter d'avoir à prendre la même molécule.
Du coup, j'ai testé et mes reins ont détesté. Mon acupuncteur, sans savoir que j'étais sous Prep, me reçoit un mois plus tard et me dit : "Mais vous avez pris de la drogue récemment ? Un truc fort ?"
J'ai arrêté.
Bah ça peut être prendre une molécule pendant 3 jours (autour d'un rapport non-protégé) contre prendre une molécule pour le reste de ta vie en continue... Si ils pouvaient arriver à quelque chose que tu prends après, genre pilule du lendemain, ça serait génial.
J'ai aussi été tenté par la prise de "Prep", soit deux molécules (emtricitabine + Tenofovir) aux effets secondaires potentiels tels qu'ils m'ont dissuadé de persévérer.
Et si l'on ajoute que - comme tu l'écris - cela ne protège ni de la syphilis (+ dangereuse que le VIH), ni du HPV (condylomes), ni de la sympathique tribu des gonorrhées, chlamydias et autres blennorragies ...
La balance bénéfices/risques est nettement déficitaire et ne m'a pas encouragé dans cette voie.
Après des centaines de partenaires différents (50 % des rapports non protégés), je n'ai eu "que" le HPV (tenace, mais jugulé en deux ans) et quelques gonorrhées, mais je ne suis pas un exemple :)
Damien
Tu te poses la question que tous les homos se posent en ce moment. Ce qui est fou c'est que ça arrive aussi de proche en proche, avec des "pressions" telles que tu les cites. Et c'est surtout la grosse libération sexuelle du côté des apéros à poil et autres partouzes (du plus soft au plus piguesque quoi ^^). Moi je n'y vois que le truc ultra positif : les contaminations au VIH en chute libre. Donc go prep!
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