vendredi, mars 15, 2019
Netflix and Die.
J'ai trouvé Sierra Burgess Is a Loser (film Netflix) bien trop long, il y'a au bas mot 30 minutes de trop, l'histoire est improbable, et moralement étrange, le rôle principal n'est même pas vraiment sympathique, son meilleur ami cliché "noir agaçant et gay" mais pas gay en fait, qui est la nouvelle façon de mettre de la diversité dans les productions américaines (de façon réussit dans Unbreakable Kimmy Schmidt avec l'hilarant Titus Burgess et en insupportable mais mieux développé qu'ici dans Sex Education), sinon la musique est bien.
Dans le même moule: ado rousse en surpoids/lycée/bons sentiments, j'ai préféré Dumplin', film Netflix aussi, avec Jennifer Aniston.
J'ai regardé le pilot de After Life, le nouveau projet de Ricky Gervais pour Netflix, on peut déjà remarquer qu'il n'y a aucune ambition artistique (c'est moche quoi: éclairage, réalisation, mise en scène, anglais...), et le tout est très irrégulier, ça alterne bons mots et situations tristes pathétiques gênantes, j'aime beaucoup l'humour de Gervais, mais il aurait pu faire un effort quand même, je ne suis pas sûr de regarder la suite.
J'avais bien aimé le pilot de Whiskey Cavalier (ABC), mais dés le second j'ai trouvé les situations idiotes, et les personnages secondaires agaçants, jusque dans leur diversité forcée (un indien métro-sexuel, une latina super psy, un geek noir), comme aux Oscars: les premiers rôles sont blancs, les seconds "ethniques", et pour qu'une histoire d'espion au second degrés marche il faut qu'ils aient l'air un minimum compétents, là c'est compliqué, les 2 héros sont charmants, mais dés le 3ème j'ai trouvé le tout plus irritant que rigolo, ça sera sans moi.
Par contre avec FBI (CBS), la nouvelle série de Dick Wolf (Law and Order), je pense avoir trouvé ma nouvelle série policière procedural "sérieuse", c'est souvent glauque mais avec juste ce qu'il faut de bons sentiments, très formaté mais j'aime bien les 2 héros et le rythme.
J'ai bien aimé le pilot de Now Apocalypse (Starz), ça manque un peu de saturation 90's façon Nowhere pour moi, c'est du Gregg Araki édulcoré, mais ça garde ce charme un peu amateur du cinéma indépendant (voir soft-porn) californien, il y a plein de cul et d'acteurs mignons, plein de confusion post-adolescente et de recherche de sens, j'ai hâte de voir la suite.
Comme ça passait sur Canal+ j'ai maté (ailleurs) le pilot de The Little Drummer Girl (BBC), réalisé par Park Chan-wook (Old Boy), c'est joli, les couleurs, les cadrages, mais ça fait trop artificiel, cette représentation des années 70, et je suis définitivement allergique au truc d'espionnage plus long qu'un film, encore plus se déroulant pendant la guerre froide, je ne pense pas aller plus loin.
Mon existence se résume à regarder Netflix, boire du Fanta, et manger du gratin Dauphinois, la belle vie quoi.
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