Godzilla: King of the Monsters (aka Pikachu) est tout visuel et peu de substance, avec un scénario et des personnages mieux pensés ça aurait pu être un bon film, dommage, et pour des événements ayant lieus tout autour du globe, l'action du film se déroule visuellement beaucoup trop aux USA (non mais Washington DC et Boston ? Vraiment ?).
Bohemian Rhapsody semble étriqué par rapport à la réalité qu'il cherche à présenter, Rami Malek est bien en Freddie Mercury, surtout sur la fin, quand on dépasse la phase "Austin Power" du film, mais le tout est un peu vide et superficiel, rien ne fait organique, ou vivant, juste mis en scène, la réalisation est médiocre et peu inspiré, les personnages secondaires ressemblent plus à des figurants tellement ils ne sont pas développés, heureusement qu'il y a la fantastique musique de Queen pour passer le temps. J'ai du mal à comprendre sa nomination à l'Oscar du meilleur film.
J'ai largement préfère Rocket Man, qui est un vrai film au moins, avec une intention autre que juste servir les fans, ça raconte quelque chose, Taron Egerton est excellent en Elton John, je suis juste moins fan musicalement, même si la chanson titre est bien dans le Top 5 de mes chansons préférées, j'aime bien This is Your Song aussi, mais je me suis moins éclaté que sur Queen. Un bon film donc, avec des defaults, notamment le début sur sa jeunesse qui fait un peu carton pâte, et tous les acteurs ne sont pas au même niveau.
Men in Black: International est assez affligeant, le film repose sur la supposée alchimie entre Chris Hemsworth et Tessa Thompson, ce qui marchait avec d'autres personnages dans Thor: Ragnarok est poussif ici, ça ressemble à un film pour moins de 12 ans, la mise en place de l'histoire, les "rebondissements" déjà vu, il n'y a rien du coté fun ou surprenant des extra-terrestres du premier volet, ça m'a décroché quelques sourires, notamment Kumail Nanjiani, mais c'est un film raté globalement.
Le film In Darkness ferait une bonne série télé, même si pas complètement originale ou tenant debout l'histoire est intéressante, le début du film est très bon, après il y a trop d'incohérences, déroulé sur plusieurs épisodes/saisons, en distillant le doute, réalisé par quelqu'un comme Sam Esmail, ça donnerait un super truc.
La saison 2 de Mindhunter (Netflix), toujours chapeautée par David Fincher, est sans doute ce qu'il se fait de mieux en "TV" ces dernières années, au niveau de True Detective S01 et Top of the Lake S01, c'est superbe, la réalisation, l'ambiance sonore, les acteurs, ce show est vraiment magique lors des confrontations avec les tueurs en séries, l'intensité des dialogues et des interprétations, c'est proche de la perfection. J'ai juste moins aimé que la saison ce centre plus sur Bill que sur Holden, mais ça reste grandiose.
Pose (FX) propose une jolie saison 2, traitant toujours de beaucoup de sujets que l'on ne voit pas à la télé (sida, personnes trans et gay de couleur), des histoires importantes, des acteurs qui méritent d'être mis en avant, mais j'en ressort moins marqué qu'en saison 1, j'ai l'impression que l'on ne fait que survoler ces personnages plutôt que de les approfondir, à part Prey Tell, maladroitement Blanca, et Candy étonnement, j'ai le sentiment qu'ils n'atteignent jamais leur potentiel narratif.
Why Women Kill (CBS All Access) est clairement une série Marc Cherry, une nouvelle version de ses Desperate Housewives, avec un twist temporel, ce n'est pas désagréable à suivre mais le tout aurait mérité d'être un peu plus poussé dans le grinçant, plus "camp", façon Ryan Murphy, c'est déjà ce que je reprochais à DH, trop gentiment irrévérencieux, inoffensif même, le "politiquement incorrecte" des gens de droite. Le casting sauve un peu les meubles, Lucy Liu, Reid Scott, et Kirby Howell-Baptiste en tête, j'ai plus de mal avec Ginnifer Goodwin pour l'instant, que je trouve un peu fade, quand on pense au personnage de Brie, brillamment incarné par Marcia Cross, qui semble en être une déclinaison, ici ça manque un peu d'intensité. Les années 80 et 2019 marchent beaucoup mieux du coup, même niveau lumière et ambiance, à voir sur la longueur, si je n'oublie pas que cette série existe en court de route.
Et j'ai regardé le pilot de On Becoming a God in Central Florida, la nouvelle comédie de ShowTime, avec Kirsten Dunst, qui est fantastique dedans, et c'est fun pour l'instant.
France 5 me gonfle avec tous ces documentaires incarnés, je n'ai pas besoin de suivre les vacances de quelqu'un pour apprécier un pays, c'était marrant (un temps) avec le gars qui dort chez les gens, les gars à poils, ou dans les trains pas comme les autres, parce que le gars est vraiment sympathique, je n'aimais déjà pas Echapées Belles, le blaireau blanc à dreadlocks, les trucs culinaires, maintenant on a le gars sur les rivières, l'handicapée, la soeur de Christophe Alévêque...
Amazon m'a de nouveau offert 1 mois gratuit pour son service Prime, du coup j'ai rematé le début de Too Old To Die Young avec mon père, et c'est vraiment grandiose, même la deuxième fois, je vais lui prêter mes codes pour qu'il finisse la saison.
De premier abord je n'aime pas passionnément le nouvel album de Lana Del Rey Norman Fucking Rockwell, certains morceaux semblent composés par un programme regroupant les clichés de ses chansons époques Ultraviolence (son album que je préfère), particulièrement "California", mais ça ne marche pas aussi bien ici. Il n'est pas désagréable, je ne sais juste pas trop dans quel état d'esprit il est censé me mettre, où il est censé me transporter, musicalement le tout est assez monotone et sans surprise, mélodies piano/guitare sèche banales, déjà entendu chez des centaines de chanteuse pop-folk, d'ailleurs je n'aime pas les autres albums que Jack Antonoff a produit (Taylor Swift x3, le dernier St Vincent, le solo de Kevin Abstract), de la musique un peu beige, seul Melodrama de Lorde fonctionne, et hors le single We Are Young je n'avais pas aimé l'album de Fun, son groupe. J'aime toujours sa voix, et je vais laisser l'album me séduire en l'écoutant souvent ces prochains jours, mais ce n'est pas marquant pour l'instant.
La foret Amazonienne brule comme jamais avant, Hong Kong s'enfonce dans la crise et c'est terrifiant d'attendre de voir ce que la Chine va faire, je suis retourné chez mon père pour cette nouvelle petite vague de chaleur, j'ai bronzé dans le jardin, en pensant que le feuilleton Brexit était encore plus drôle avec son nouveau bouffon premier rôle Boris Johnson, combien de temps il faudra au prochain président américain pour réparer les conneries de Trump, et si ça sera possible, que je ne me sentais pas du tout concerné par le débat sur les retraites, et qu'il faudrait que je commence à préparer mon départ de France pour quand lepen sera élue.
dimanche, septembre 01, 2019
On Becoming a God in Central Florida.
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