vendredi, janvier 22, 2021

Appendicectomie.

  Je me suis réveillé avec une douleur énorme, dans le milieu-bas du ventre, vers 2h30 du matin, dans la nuit de samedi à dimanche dernier, au début je me suis dit que ça allait passer, j'ai pris du Citrate de Bétaïne et j'ai attendu, principalement assis sur les toilettes, mais après 7 heures, où je n'arrivais même plus à rester assis ou allongé, juste a marcher de long en large pour penser à autre chose, réalisant que rien ne me soulageait, j'ai appelé le 15. Ils m'ont moyennement cru quand j'ai dis que je pensais faire une appendicite, déjà parce que je n'avais pas spécialement de fièvre, que la douleur était un peu partout dans mon ventre ballonné, et que j'arrivais à marcher. La trieuse à même souffler genre je la faisait chier avec mes conneries, avant de quand même me passer un médecin, qui n'a pas eu l'air vraiment plus convaincu, mais m'a au moins pris au sérieux. Il m'a envoyé chez un médecin de garde, pas loin de chez moi, et là rebelote, la médecin semblait penser que c'était une constipation ou quelque chose comme ça, mais m'a quand même envoyé aux urgences... en métro. Arrivé à l’hôpital Saint-Louis, vers 13h, il n'y avait pas un chat, j'ai été pris en charge par une infirmière de suite, puis ce qui m'a semblé 1 heure plus tard une médecin est venue me parler, 30 minutes après on m'a enfin mis une perfusion avec un anti-douleur et un anti-nausée, alors que la douleur n'était supportable qu'en mouvement depuis un bon moment. A partir de là je me suis laissé porter, on m'a pris du sang, j'ai donné mes urines, j'ai fait un scanner, un teste PCR (sensation inédite), pour finalement voir un chirurgien 5-6 heures après mon arrivée. Il m'a annoncé que j'allais me faire opérer dans la soirée, à l’hôpital Saint-Antoine, me donnant pleins d'explications sur la procédure, et m'a mis dans une ambulance, 1 heure plus tard, qui s'est cru dans le film Taxi. J'avais à peine mis le pied dans ma chambre individuelle avec vue qu'on est venu me chercher pour l'opération, il était autour de 19h30 je crois, et j'ai eu l'impression d'être dans un film, c'est la première fois que j'étais allongé sur un brancard comme ça, à regarder les lumières défilées au plafond, habillé d'un pyjama en papier, les couloirs étaient complètement vide, c'était impressionnant ce silence. J'ai eu plus l'impression d'être dans le film Flatliners, avec une bande d'étudiants faisant une expérience, que dans un vrai bloc, mais en 10 minutes j'étais sous anesthésie générale. Je me suis réveillé quand on m'a transféré de la table d'opération au brancard, à cause de la douleur aiguë que ça a provoqué. J'étais cul nu, à luter pour garder les yeux ouverts, vraiment mal et douloureux, complètement à l'ouest, mais les infirmiers.ères ont été tellement adorables que ça a été.

Je dois vraiment dire que les soignants ont été aux petits soins, tout du long, sympathiques et réconfortants, à vraiment chercher à ce que je me sente bien (même si j'ai souvent eu l'impression qu'on m'avait oublié tellement ça à pris de temps à Saint-Louis), je suis assez bluffé, l'équipe qui m'a opéré était très sympa, cherchant à me déstresser et me faire rire, idem avec les infirmières qui ont passé la nuit à prendre soin de moi, avec douceur et bienveillance, où je ne pouvais pas rester dans la même position trop longtemps, à me réveiller toute les 30 minutes environs.

J'ai 3 petites cicatrices sur l'abdomen, une dans le pubis, une dans le nombril, et une prés de ma hanche gauche, elles sont encore couvertes de leur scotche mais elles ont l’air super discrètes, où ils ont fait entrer une camera et 2 outils pour me débarrasser de mon appendice. Heureusement que je n'ai pas eu cette crise pendant un voyage, qu'elle idée de ce faire une appendicite à 42 ans aussi, au moins j'en suis débarrassé. Maintenant j'espère vraiment ne pas m'être contaminé à la Covid pendant ces 24 heures passées dans le milieu hospitalier, les seules personnes que je connais qui l'on eu l'ont chopé comme ça. Je ne peux pas tousser/éternuer, même me moucher, sans souffrir, et ça me réveille encore quand je bouge la nuit, mais ça va nettement mieux. Et cela fait 5 jours, pour l’instant ça a l’air d’aller coté appareil respiratoire. J’en ai aussi profité pour réduire drastiquement toutes les cochonneries chocolatées que je prenais en auto-médication pour survivre mentalement à la crise sanitaire en 2020, en me disant que je me referai une santé quand je pourrai partir en voyage, ce qui n’est pas prêt d’arriver, j’ai remplacé par des fruits et yaourts.

C’est la psychose sur le variant "anglais", 50 à 70% plus contagieux, je mets mon masque R-PUR "10 fois supérieure à la plus haute norme européenne FFP3" de pro pour sortir maintenant, en attendant les "sud-africain", "brésilien", et autres, qui vont nous pourrir la vie des années encore, on ne s'en sortira jamais.

2 commentaires:

Unknown a dit…

Courage à toi Neimad !
Damien

NeimaD. a dit…

Merci 🙂

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