mercredi, janvier 06, 2021

I May Destroy You.

  Le premier semestre de la saison télé 2020-21 n'a pas proposé des masses de nouveautés incroyables, suffisamment pour qu'on ne s'ennuie pas trop, mais je reste un peu sur ma faim. Par rapport à l'an dernier je suis revenu à 9 au lieu de 12, comme sur la première moitié de 2020. Voici les 9 séries qui méritent d'être mise en avant:

Normal People (BBC/Hulu) est viscéral et délicat, un show irlandais sur l'amour qui prend par les tripes et ne lâche pas, avec 2 super acteurs, mais surtout Paul Mescal. (Diffusé en avril, donc dans la première partie de 2020, mais qui s'en branle) La série britanique I May Destroy You (BBC/HBO) n'est pas toujours "confortable" à regarder, j'ai pris plus de plaisir devant des séries classées après dans cette liste, mais c'est une oeuvre qui grandit dans l'esprit encore longtemps après l'avoir vu, sans doute la série la plus "actuelle" (enfin pré-COVID) de l'année. Bravo à l'impressionnante créatrice, auteure, réalisatrice et interprète: Michaela Coel. Lovecraft Country (HBO) est ma série de la rentrée, politiquement importante, avec une production haut de gamme, et une aventure fantastico-horrifique fun à suivre, ce n'est pas toujours réussit, mais quand ça marche c'est fantastique. Mention pour Jurnee Smollett-Bell, qui y brille. The Queen's Gambit (Netflix) propose une histoire cousue de fil blanc autour des échecs, mais de manière superbe et prenante, qui met en avant la magnétique Anya Taylor-Joy. Veneno (Atresplayer Premium), mini-série espagnole touchante sur la destiné tragique d'une personnalité trans sulfureuse des années 90-2000, oeuvre bouleversante et inspirée, quoiqu'un peu irrégulière. (regardée en juillet 2021 et ajoutée ici après) Alice in Borderland (Netflix) est une série japonaise adaptée d'un manga, un peu caricaturale par moment du coup, mais suffisamment bien ficelée pour qu'on soit accroché jusqu'au bout. Ted Lasso (tv+) est une chouette petite comédie dans le milieu du foot anglais pleine de positivité, ce qui est rare et bienvenu en 2020. The Flight Attendant (HBO Max) nous balade en première classe au 4 coins du monde, pour une intrigue un peu délirante, à la frontière entre drame sombre et comédie hystérique, sur-mesure pour Kaley Cuoco. Brave New World (Peacock) n'arrive pas au niveau de ses ambitions, mais reste une série de qualité que j'ai aimé regarder.

Mentions "j'ai fini la saison", de sympa à bof: Aunty Donna's Big Ol' House of Fun (Netflix) est un gros bordel australien salutaire. We Are Who We Are (HBO), nouvelle incartade pour HBO dans l'univers des ados, commence avec brio pour sombrer petit à petit dans la médiocrité, mais je suis content d'avoir regardé ce projet singulier. How to with John Wilson (HBO) est une sorte de série documentaire sur New York, principalement, et la vision du monde de John Wilson, c'est farfelu et décalé, une chouette petite oeuvre. Ratched (Netflix) est absolument superbe, avec des intrigues et personnages qui ne tiennent pas vraiment la route malheureusement, une saison moyenne d'American Horror Story avec un plus gros budget (et Sharon Stone). Le reboot de Saved by the Bell (Peacock) est fun, et pas aussi sans cervelle qu'on pouvait s'y attendre. The School Nurse Files (Netflix) est une petite comédie coréenne farfelue sympa. Deaf-U (Netflix), télé-réalité façon The Hills, remplit son rôle de divertissement légé, sans être trop honteux. Legendary (HBO Max), compétition-réalité sur la scène ballroom queer new-yorkaise, n'est pas aussi fun et spectaculaire qu'elle devrait l'être. The Undoing (HBO) avait toutes les pièces pour être grandiose, et se foire lamentablement, mais en beauté. Celles que je n'ai pas (encore ?) fini: Love and Anarchy (Netflix), The Third Day (HBO), Raised by Wolves (HBO Max), Perry Masson (HBO), P-Valley (Starz), Sweet Home (Netflix).

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