jeudi, septembre 23, 2021
Only Murders in the Building.
mardi, septembre 21, 2021
Why Are You Like This.
samedi, septembre 11, 2021
Fever Dreams.
J'ai eu mon rendez-vous chez un orthodontiste (un peu trop chic) du centre de Paris, pas trop loin de chez moi, et je ne suis pas prêt à mettre 5700€ sur 2 ans, plus 800€ pour la contention ensuite, pour mes dents qui sont très biens en fait. Je pensais pouvoir m'en sortir à moindre coût, dans les 3-4 miles € maximum, en utilisant des bagues normales transparentes en bas, là où elles se chevauchent le plus mais où je m'en fous un peu, et Invisalign en haut, où je n'ai qu'une dent à replacer, et avec laquelle je peux très bien vivre, mais apparement il faut le même système sur les 2 arcades. Je pourrai probablement trouver un orthodontiste un peu moins chère, mais je crois que je n'ai pas envie de me bloquer, avec des rendez-vous tous les 2 mois pendant aussi longtemps, pour quelque chose d'aussi superficiel. En parlant de superficialité, il faut attendre "3 mois pour voir les effets", mais j'aime bien ma nouvelle "routine", je prends soin de mon visage, je n'ai que ça a faire de toute façon, comme une vielle femme, la joie de se lancer dans un combat perdu d'avance sans interêt, je me demande si il ne serait pas temps pour le botox. Ça m'occupe, même si je déteste me penser physiquement, c'est pour ça que je n'aime pas trop les compliments, enfin si, au premier abord, mais presque instantanément ils se transforment en autre chose, d'un coup je me souviens que j'ai une existence visuelle, et ça me sort du moment, je me mets à analyser mes gestes, mes expressions faciales, comme quand on marche dans la rue et qu'on se met à réfléchir à quoi on ressemble, si notre démarche est élégante ou ridicule, au lieu de juste avancer mécaniquement, et du coup chaque mouvement devient étrange et maladroit. Par extension, la moindre remarque conversationnelle peut devenir un fardeau. Je me souviens une fois, j'étais à un concert rock à la Flèche d'Or, et une pote lesbienne batteuse m'a dit que c'était marrant parce que je battais la mesure du contre temps aussi, où un truc du genre, comme un musicien, et depuis je suis incapable de battre la mesure spontanément, quand j'aime un morceau, sans réfléchir à ce que je fais, c'est hyper agaçant. On m'a aussi dit que je me mouchais de façon "délicate", je ne sais même pas ce que ça veut dire, genre "c'est marrant tu te mouches hyper délicatement", et ça m'apporte quoi de le savoir, pourquoi décider de me regarder me moucher (alors que je tourne la tête pour le faire, par correction, et que ça ne me viendrait pas à l'idée d'observer quelqu'un dans ce moment là), ensuite d'avoir un avis dessus, et de trouver que ça serait interessant de le partager ?? Maintenant, à chaque fois que je me mouche, c'est à dire toutes les 8 minutes, bah j'y pense, et je me demande ce qu'on à voulu dire. Je ne sais pas pourquoi je retiens ces réflexions, qui n'avaient rien de malicieux, mais mon cerveau garde en mémoire tous ces petits moments insignifiants, et m’empêche de juste apprécier la moindre chose que je réitère. Je me sens encrassé de tous ces petits moments de vie, agacé par le ridicule de retenir de telles futilités, je crois que c'est pour ça aussi que je suis aussi solitaire, même le plus anodin se grave en moi, et les voyages me servent de grands gommages exfoliants profonds. Être dans des endroits que je ne connais pas, entouré d'inconnus au mode de vie différent, une codification sociétale qui ne me concerne pas, dans des lieux beaux et dépaysants à chaque fois, pour vivre les choses sans y réfléchir, spontanément, comme elles viennent, comme une nouveauté, présent dans le moment, ce que je suis incapable de faire dans une routine familière. Je crois aussi que c'est pour ça que je n'ai pas envie de vivre quelque part ailleurs, je veux juste flotter librement. Mother! est le premier Aronofsky que je n'ai pas aimé, enfin c'est plus compliqué que ça, je l'ai trouvé désagréable à suivre, ce qui est le but apparement, et quand on commence à cerner ce qu'il se passe, qu'on l'interprète comme on peut, intuitivement, que l'on trouve après coup une explication du réalisateur aussi, ça se met en place, et c'est assez fascinant. Je ne peux donc pas dire que j'ai aimé ce film, mais il m'a traumatisé, clairement, Jennifer Lawrence y est captivante, c'est une création originale et marquante, ce qui est ce qu'on demande à l'art. J'aime bien le nouvel album Hey What de Low, pas autant que leur superbe et parfait Double Negative en 2018, mais j'aime vraiment leur son. Fever Dreams de Villagers est chouette aussi.
jeudi, septembre 09, 2021
The Ordinary.
Ce debut septembre est zen et chaleureux, il fait 31°, je continue à bouquiner sur des bancs, des Archives Nationales au Vert-Galant, et à ma balader en tongs/ short/ T-Shirt, en me demandant comment je devrais m'habiller à mon age, j'ai le même style/ les mêmes vêtements depuis pratiquement 20 ans, il faudrait que j'ailles faire un tour au BHV Homme, mais je n'en ai tellement pas envie, et j'ai quand même du mal à rester hors de chez moi plus de 2 heures d'affilées. J'ai décidé de tester les produits The Inkey List chez Sephora, parce qu'ils ne sont vraiment pas chères déjà, qu'ils ont bonne réputation, et que je suis intrigué par les effets du rétinol, de la niacinamide, et de l'acide salicylique sur la peau, promis par les gourous beautés/dermatos sur YouTube. J'ai découvert la marque après que ma mère m'ait demandé de lui acheter un produit au rétinol The Ordinary, alors j'ai fait mes recherches (qui consistent à lire en diagonal 2-3 blogs, quelques commentaires sous les produits, et choisir un "influenceur beauté" au hasard sur YouTube et lui donner toute ma confiance), et The Inkey List semble mieux. On verra d'ici quelques semaines, si je n'aime pas je refilerai tout ça à ma mère, mais pour l'instant j'en suis content. D'ailleurs, je lui avais acheté un rouleau visage en "jade" (surement de la serpentine) à genre 5€ sur Ebay, livré trop tard pour que je lui apporte en juin, et après avoir vu des personnages en faire usage dans 2 séries dernièrement (Never Have I Ever et The L Word: Generation Q), je me suis mis à l'utiliser, je le mets au frigo et me lisse le visage avec, le matin et/ou le soir, c'est super agréable, et étrangement efficace je trouve, pour lisser/ débouffir les traits. J'ai installé des rideaux épais devant ma porte d'entrée, mon double vitrage est retardé à mi octobre pour cause de pénuries de matériaux, c'est marrant que le bruit ne m'ait pas dérangé pendant genre 20 ans, je me souviens qu'il était présent, encore plus que maintenant je crois bien, mais c'est comment il m'agresse qui a changé. J’ai aussi acheté un couteau à pain japonais, un seau en métal galvanisé pour le ménage (à mort le plastique) pas encore livré, et j’ai rendez-vous chez un orthodontiste pour faire estimer le ré-alignement de mes dents, qui commencent à se chevaucher tranquillement. J'ai su que je n'allais pas aimer le film Reminiscence dés les premières minutes, la voix off façon film noir complètement éculée qui raconte des banalités en se prenant trop au sérieux ça ne marche vraiment plus, peut-être si la mise en scène était captivante, mais non, on est bien loin de Westworld que Lisa Joy, la réalisatrice ici, chapeaute avec son mari Jonathan Nolan. De plus Hugh Jackman est vraiment un piètre acteur, et je ne comprends pas trop l’engouement pour Rebecca Ferguson, que l'on voit partout (Mission Impossible, Dune) alors que je la trouve assez fade. Belmondo nous a quitté, c'était prévisible vu son age, mais ça n'en reste pas moins triste, un des derniers monstres sacrés du cinéma français, et un des rares à être resté sympathique jusqu'au bout (coucou Bardot, Delon, Depardieu, et dans une moindre mesure Deneuve). J'ai été touché par la mort de Michael K. Williams aussi, emporté le même jour, interprète de Omar dans The Wire, entre autres rôles qu'il a rendu marquants, je suis triste de ne pas le voir dans un nouveau projet, c'était toujours avec un grand plaisir, de Community à Lovecraft Country. Et bien sur le grandiose roi du dub Lee "Scratch" Perry, que j'ai beaucoup écouté en fumant des bédos ado en banlieue, merci pour ton influence sur la musique. Le Texas se transforme encore un peu plus en The Handmaid's Tale, avec encore une restriction du droit à l'avortement, mais surtout avec les contours de cette loi qui criminalise toute personne venant en aide à une femme qui essaie d'avoir recours à l'IVG, sur fond de dénonciation/collaboration puante. Pensées pour le Myanmar, la Biélorussie, la Syrie, l'Afghanistan, Hong Kong/ le Xinjiang/ le Tibet, l'Ethiopie, et autres pays où la démocratie/les gens sont écrasés par le pouvoir. Sinon, j'ai dit qu'il faisait beau ?
mercredi, septembre 01, 2021
Ça va ? Ça Vax !
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