vendredi, juin 11, 2004

I can hardly wait.

J'ai vu PJ en concert pour la première fois en 1995, je venais d'avoir 17 ans et c'était juste aprés le concert de bjork, autour de mon anniversaire. Mes deux premiers concerts.  Avec Pulp en première partie et polly en pleine période sexy-trash. Un excellent souvenir, je suis tombé amoureux d'elle ce jour là, une telle force, une telle rage mais toujours drapée de détachement, de séduction aguicheuse, de joie mélancolique. Il y a comme une urgence dans sa musique, une impression de fin du monde, une langueur effrayante des fois, une écorchure à vif, un génie du mot, un besoin d'agonie vocale qui déstabilise. J'aimerais mourir sur une chanson de PJ Harvey, j'ai failli mourir sur une chanson de PJ Harvey, en 4x4 dans la forêt amazonienne, cette année là. J'ai laissé les mots du "4-track demos" me transpercer tant de fois durant l'adolescence, j'ai écouté en boucle "To bring u my love" en traversant le Brésil de nuit, j'ai aimé que le "Stories from the city, stories from the sea" me fasse ressentir comme une envie de meurtre, une envie d'agir, une envie de mieux.


J'en veux encore, is this desire ? oui totalement.


 



"I can hardly wait

I've lost my taste
Say angel come
Say lick my face
Let fall your drapes
I'd play the part
Open this mouth wide
Eat your

Ah
I can hardly wait

Lips cracked dry
Tongue blue burst
Say angel come
Say lick my thirst
It's been so long
I've lost my taste
He Romeo
Make my waters break
                                     




Oh
In my glass coffin I am waiting."


[ radio en conséquence. ]


 

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