J'ai vu PJ en concert pour la première fois en 1995, je venais d'avoir 17 ans et c'était juste aprés le concert de bjork, autour de mon anniversaire. Mes deux premiers concerts. Avec Pulp en première partie et polly en pleine période sexy-trash. Un excellent souvenir, je suis tombé amoureux d'elle ce jour là, une telle force, une telle rage mais toujours drapée de détachement, de séduction aguicheuse, de joie mélancolique. Il y a comme une urgence dans sa musique, une impression de fin du monde, une langueur effrayante des fois, une écorchure à vif, un génie du mot, un besoin d'agonie vocale qui déstabilise. J'aimerais mourir sur une chanson de PJ Harvey, j'ai failli mourir sur une chanson de PJ Harvey, en 4x4 dans la forêt amazonienne, cette année là. J'ai laissé les mots du "4-track demos" me transpercer tant de fois durant l'adolescence, j'ai écouté en boucle "To bring u my love" en traversant le Brésil de nuit, j'ai aimé que le "Stories from the city, stories from the sea" me fasse ressentir comme une envie de meurtre, une envie d'agir, une envie de mieux.
J'en veux encore, is this desire ? oui totalement.
"I can hardly wait |
Oh
In my glass coffin I am waiting."
[ radio en conséquence. ]
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