dimanche, septembre 16, 2018

Double Negative.

  Le premier trailer de The Ballad of Buster Scruggs, des Frères Coen pour Netflix, vient de sortir, et le film a l'air excellent, dommage que ça ne soit pas resté une mini-série. Amazon nous a offert quelques bandes-annonces, comme The Romanoffs, on y voit pleins d'endroits différents (la série a été tournée dans 7 pays) et une tonnes de stars, ça semble de qualité et je suis intrigué, mais pas autant que par les premières images de Homecoming, qui a l'air hyper trippant et angoissant, j'ai hâte. J'ai bingé les 8 épisodes de 30 minutes de Forever (Amazon), le pilot ressemble à un long sketch de Portlandia, en moins loufoque, mais au final c'est plutôt une fable sur la vie, ce que l'on en fait, et l'engagement, qu'une comédie-comédie, comme le laisserait penser la présence des deux acteurs principaux ou la bande annonce, d'ailleurs même si j'aime bien Fred Armisen je pense que la série aurait été mieux avec un autre acteur, Maya Rudolph est parfaite par contre, en conclusion je dirais que c'est assez étrange, bien filmé, très lent et poétique, j'ai aimé. J'ai fini Castle Rock (Hulu), et après une baisse de régime au milieu j'ai plutôt bien aimé, c'est vraiment fidèle aux romans de Stephen King, l'ambiance, les doutes, le questionnement sur le bien et le mal, ce n'est pas une grande série, mais elle vaut le coup. J'ai bien aimé The First aussi, série d'anticipation du créateur de House of Cards, avec Sean Penn, dont Hulu a rendu disponible tous les épisodes d'un coup vendredi, alors que pour The Handmaid's Tale ou Castle Rock ils avaient opté pour une diffusion classique "télé" hebdomadaire. Ça s'inspire grandement de Terrence Malick, principalement de The Tree of Life, dans la réalisation/le montage, sans jamais l'égaler, où arriver à la même poésie et délicatesse universelle, mais c'est agréable à suivre. Le cast est très bon, surtout Natascha McElhone, l'ambiance musicale est très bonne aussi, et il faut noter le réalisme avec lequel la technologie "futuristique" est disséminée un peu partout (on est ici projeté 10-15 ans dans le futur). Pour apprécier il faut surtout dés le début savoir que ce n'est pas une série sur la colonisation de Mars, ni même de science fiction sur un voyage dans l'espace, mais un drama métaphysique sur ce besoin d'exploration qu'a l'Humain, dans ce que ça lui coûte, les dangers, les sacrifices, la persévérance, l'abnégation, et la préparation que ça demande. C'est très lent, un peu dérivatif, et un chouïa prétentieux par moment, donc ça ne plaira clairement pas à tout le monde, mais je conseille, j'ai passé un bon moment à enchainer les épisodes, en me disant à la fin de chacun que j'allais faire une pause, pour finalement mettre le suivant quelques minutes plus tard, et à la fin je re-signerais pour une éventuelle saison 2.

Je n'avais pas bien compris l'importance du préchauffage d'un four à chaleur tournante, je pensais que comme il chauffait plus vite c'était un peu optionnel, du coup je le faisais genre 2-3 minutes, mais depuis que je le fais 10 minutes, mes plats sont mieux cuits, je vais me relancer dans les tartes. J'ai couché avec un australo-chinois de 24 ans, qui a fait du mannequinat, il en a le corps en tous les cas, et il habite à 32 mètres de chez moi, à vol d'oiseau, c'était très cool, mais ça m'a complètement décalé, sans réelle raison, et du coup j'ai découvert que les Sims4 marche plutôt bien sur mon MacBook, c'était le 3 qui plantait, alors oui ce n'est pas super fluide, surtout que je préfère ne pas mettre l'affichage graphique au minimum, histoire d'avoir quand même des détails, c'est galère de construire une maison sans souris externe aussi, et l'ordi souffle en continu, surtout quand il pleut, ce qu'il ne fait jamais, vu que c'est un Mac, mais je peux jouer à la poupée aux Sims4, j'ai trouvé toutes les extensions jusqu'à Seasons en un seul programme, et j'ai passé plusieurs nuits dessus, à faire un couple interracial de lesbiennes, hippie/artiste et hardos/sportive, avec leur fils adoptif latino, et 2 chats. Je teste les albums Safe In The Hands of Love de Yves Tumor et Double Negative de Low sur Deezer, c'est la saison des ouragans, à Paris on revient aux presque 30°, ceci est mon 1001éme post, et je n'ai toujours pas le besoin de me sentir utile, ou même de participer.

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