mardi, janvier 21, 2020

The Outsider.

  Je ne sais pas trop quoi penser du début de la nouvelle adaptation de Stephen King en mini-série par HBO: The Outsider, la réalisation est un peu trop "maniérée", comme si on essayait de faire edgy sans pour autant donner une identité propre, ça fait forcé, tous ces cadrages trop excentrés et gros plans/changements de focus, ça ne raconte rien et semble gratuit, au final ça parasite plus qu'autre chose. L'ambiance globale est étrange aussi, on semble être dans une série policière façon True Detective, mais le paranormal empêche d'avoir une cohérence nécéssaire à un show construit comme un mystère policier. Et puis le chuintement de Ben Mendelsohn m'agace. Mais pourtant, après 3 épisodes, je dois dire que j'aime beaucoup ce show, j'y pense un bout de temps après le visionnage, j'ai envie de connaitre la suite, la fraichement nommée aux Oscars Cynthia Erivo vient d'arriver dans l'histoire, c'est ma série du moment. Petite digression, le son était tellement mauvais sur OCS, uniquement pour ce show, que j'ai dû le trouver "ailleurs", c'est quand même hallucinant de payer un abonnement, même en promo à 5€, pour se retrouver avec ce problème. Little America est la nouvelle série d'anthologie d'tv+, produite par Kumail Nanjiani, chaque épisode présente l'histoire d'immigrés aux USA, et ce premier opus est une vraie réussite. La réalisation est belle, les acteurs sont très bons, c'est vraiment agréable à suivre. On nous plonge pendant 30 minutes dans une de ces histoires, inspirée de faits réels, c'est tendre et malin, triste aussi, mais sans pathos ou voyeurisme, une petite parenthèse dans la vie de ces gens. Ici c'est un gamin qui doit gérer le motel de ses parents pendant qu'ils ont des problèmes de papier, on nous montre comment la machine administrative peut influer sur une vie. J'aurais sans doute plus envie de voir les autres épisodes de cette série définitivement utile et réjouissante, si je n'avais pas un coeur de pierre (idem qu'avec Modern Love d'Amazon), on verra avec le temps. J'ai eu plus de mal à entrer dans cette saison 2 de You (Netflix) que la première, j'attendais d'y voir Victoria Pedretti avec impatience, après son passage remarqué dans The Haunting of Hill House, mais j'ai vite trouvé qu'elle en faisait un peu trop, l'histoire globalement reprenait trop de la saison 1 (un jeune voisin qui a besoin d'aide, ce qui permet à Joe de paraitre vaguement humain), il y a trop de hasards bienheureux (tout le monde se connait à Los Angeles ?), Penn Badgley m'a moins fait tripper cette fois-ci, et je déteste l'esprit "LA" et ses habitants (autant que Joe). J'ai trouvé que ça décollait vraiment en milieu de saison, ce qui est un peu tard, les rebondissements de la fin sont plutôt sympas, je regarderai la prochaine je pense. Comme j'ai aimé le docudrama Cheer de Netflix, j'ai regardé Last Chance U de la même prod, en 6 épisodes aussi, sur une équipe de football américain dans le Mississippi profond, et j'ai moins aimé, déjà c'est impossible de comprendre ce qu'ils disent, entre l'accent et l'argot, j'ai du regarder en français, même avec les sous-titres c'était incompréhensible, et globalement personne n'était spécialement attachant, une bande d'imbéciles suffisants faisant un sport sans intérêt, entre bondieuseries et beaufrie bling noire du sud US. Mais comme je suis un peu maso (et que c'est parfait à enchainer les nuits d'insomnie), j'ai continué avec la part 2 (EMCC), et j'ai trouvé le tout plus interessant, la réa est meilleure, les nouveaux joueurs plus sympathiques, ou en tous les cas on laisse plus de place à leur histoire personnelle, le staff s'étant vu à la télé pendant la saison 1 a remis en question ses techniques, et les match sont bien plus prenants et mis en valeur, avec ces ralentis en musique, surtout quand tout ce que l'on connait de ce sport (de barbares) vient de la série Friday Night Lights.

Ma mère a décollé pour Bangkok Jeudi dernier, pour 6 mois en Asie du Sud Est, petite info utile: apparement le gouvernement Thai a durci sa politique de visa, où en tous les cas Austrian Airlines fait du zèle, ils ont refusé qu'elle monte dans l'avion parce qu'elle n'avait pas de vol pour sortir du pays au bout d'1 mois (on ne m'a jamais rien demandé), j'ai dû lui en prendre un en ligne en catastrophe (34€ pour Saigon, le moins chère), j'ai essayé de l'annuler dans la foulé mais ça n'a pas marché. Il faudra que je trouve un site où l'on peut facilement annuler son billet (il parait sur Orbitz), pour mon prochain voyage, si cette pratique se répand. Pour l'instant elle kiffe, et se régale, je suis content d'avoir réussit à la pousser un peu hors de chez elle, ça sera le plus grand voyage de sa vie.

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