dimanche, mai 03, 2020
Déconfinement.
Je ne sais pas si j'adhère complètement à cette vision nihiliste et déprimante (un peu quand même), que certains voit comme du cynisme extreme alors que c'est en partie un constat, utilisée par les méchants dans les fictions, dernièrement dans Westworld par les 2 milliardaires se prenant pour des dieux, que les humains sont devenu une maladie de la Terre, des parasites détruisant tout, une espèce invasive dont elle essaierait de se défaire, en se secouant, éternuant, cherchant un remède, comme ce virus qui nous attaque en ce moment. On peut regarder la Terre comme un être vivant, un tout, où la vie s'est harmonisée sur des milliards d'années, et donc que la nature cherche à retrouver un équilibre qui est boulversé par nos actions, tout ça est peut-être une réponse de stabilité d'une organisation du vivant qui cherche à survivre, pas de façon réfléchit, comme une entité pensante ou un dieu regardant sa création, mais de façon régulatrice et logique, comme chaque chose s'est lissé dans un tout, à sa place et ayant un sens. L'Humain, se pensant au dessus et en contrôle, se retrouvant contraint d'arrêter la destruction massive de son écosystème, même temporairement et partiellement, va t'il remettre en question le fonctionnement du système mondialisé, où tout ça n'aura été qu'une occasion manquée, une petite (?) pause méditative globalisée (si on oublie les morts et le chaos) avant de se prendre le réchauffement climatique en plein gueule ?
J'ai enfin fini The Politician de Ryan Murphy pour Netflix, et même si j'ai trouvé l'ensemble assez moyen (j'ai mis 6 mois à finir les 8 épisodes), le dernier ouvre la porte sur une nouvelle aventure qui donne envie de regarder la saison 2, ce que je ferai surement.
J'ai regardé le documentaire Netflix Circus of Books, sur les propriétaires d'une librairie gay de Los Angeles et par extension le monde du porno gay, et j'ai été étrangement hyper heureux de voir que Jeff Stryker allait bien.
J'ai bien été traumatisé par le joli film Jonas sur ARTE, ça m'a plongé dans mon adolescence, dans mes souvenirs, je me suis reconnu dans certains passages, dans les références, dans les sensations, je n'ai bien sur jamais vécu quelque chose d'aussi violent, mais juste l'atmosphère d'oppression globale du jeune gay qui s'efface pour survivre.
J'ai repris mes après-midi Ghibli, avec Le Château Ambulant et Kiki Delivery Service sur Netflix, c'est marrant qu'ils se déroulent tous les deux dans un décors européen, alors que mes Miyazaki préférés sont ceux qui s'inspirent des légendes nipponnes, mais ils sont très chouettes aussi.
Je me demande quand même si les reportages Les Routes de l'Impossible, sur France 5, que j'adore, ne sont pas faits pour nous remonter le moral, et qu'on arrête de se plaindre, tellement la comparaison avec nos vies en occident est cruelle.
Les publications du Gorafi pendant les discours du gouvernement sont juste magiques.
Quand je pense que les banques, bureaux de poste, entreprises et administrations, ont passé les 10-20 dernières années à ouvrir les espaces, en retirant les cloisonnements et hygiaphones, pour devoir les remettre en urgence aujourd'hui.
J'ai pu changer la lampe de mon four, en commandant l'ampoule sur Amazon (bien qu'ayant ses entrepôts "fermés" Amazon est aussi un marketplace, du coup le vendeur tiers me l'a envoyé lui même).
J'ai le soleil (quand il y en a) jusqu'à 18h maintenant.
Certains attendent le 11 Mai comme si c'était un retour à la "vie normale", je sens que ça va être un carnage à la fin du mois.
Et on aura peut-être jamais de vaccin, en tous les cas pas avant longtemps.
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