Baraque à Bites Condylomée ou Cristina Cordula des Kaves.

  "Dear diary,
Today je n’ai pas aimé quand un «petit blanc» s’est rebiffé quand j’ai été dire qu’ils n’avaient pas le droit de s’exprimer à cause de leur couleur de peau, sur des sujets qui sont de leur faute et que de toutes façons tout est de leur faute à ces sales colonisateurs avec leur «cul bien posé à Paris» (le miens y est aussi mais c'est plus fun de se faire passer pour un réfugié opprimé), vu que «tous les français sont élevés par des racistes nan ?», alors je lui ai dis que j’allais «boire son sang enfant de chien», j’ai promis de «publier bientôt une vidéo» où je lui «fracasse le crâne», parce que j’en ai marre qu’on nous «prenne pour des sauvages», je me suis foutu de sa gueule quand il s’est excusé pour les insultes en mp, et ensuite j’ai posté publiquement ses réponses à mes commentaires, seul et hors contexte, pour faire du like indigné facile, le traiter de «raciste, sérophobe, slutshameur» etc, parce que c’est mon fond de commerce/ma brand, et pourquoi je suis «une star d’Instagram» kikoo lol et «vous êtes tous des clochards»." #Woke2021

Au delà du "non ! je ne laisse pas passer cette fois", dans la voix de The Vixen, qui vrille le cerveau parfois, ce qui m’a fait sortir de mes gonds et écrire un commentaire/molard insultant est la réaction du pote sur le mur Facebook duquel tout ça s'est produit je crois bien, à qui était intimé l’ordre de ne pas donner son avis parce qu'il est blanc, littéralement, et qui s’est écrasé comme une serpillière. Il y a une différence entre dénoncer le privilège blanc, la colonisation et l’esclavagisme, le rôle de l'Occident dans l'exploitation et la déstabilisations du monde, et interdire de participer au débat des gens parce qu'ils sont blancs, leur reprocher personnellement les malheurs du monde, les réduire à leur couleur de peau et leurs origines géographiques/historiques, comme si c’était une/leur faute. (Pour montrer l’absurde je ne mets pas sur un allemand d’aujourd’hui les crimes des nazis, ce qui n'empêche pas de reconnaître ces atrocités) Cela fait déjà un bout de temps que je n'arrivais pas à me désabonner par moi-même de son profil, comme je l'avais déjà fait sur Twitter. Cet ex-pote qui dénigre Enthoven parce qu’il provoquerait dans le but d’obtenir des réactions extrêmes pour ensuite jouer les victimes de harcèlement, exactement ce que fait ce type en utilisant son mur. (Ce n’est pas la première fois que ce gars vient bourdonner sa petite musique de haine, le même genre de trucs toxiques que sort un taliban en herbe, mais comme c’est un queer "musulman" on like. Je me souviens aussi d’un échange hallucinant entre eux où la conclusion était que les gens qui ne sont pas séropositifs ne sont pas légitimes pour être militant contre le sida…) J’avais l’impression d’être dans le film Ridicule la moitié du temps, à me demander de qui on allait se moquer ce jour là, vers qui le gourou allait diriger son venin et gausser avec ses fidèles (je ne vois pas le kiffe de se vanter d’être bloqué par des peoples parce qu’on leur a trop répété qu’ils s’étaient tapés la nana de leur père ou mariés à leur cousin, ni ce que ça apporte au débat sociétal), diffuser des "infos" anecdotiques tirées en épingle, avec quel détails insignifiant grossi 10 miles fois réussir à donner des envies de meurtre, à la limite de la malhonnêteté intellectuelle. Cette “tunnel vision" Twitter/USA centrée, qui atrophie la pensée à coup de sophismes, représentative de jugements claquement de doigts, qui reste dans l’affecte et l’immédiateté, ce truc très américain, qui forme le brouhaha d’offuscation constant dans lequel on vit, tronque et tord les faits pour coller à son indignation, pleine de OMG woke bas de plafond faciles à liker (le “woke” est globalement une bonne chose utile hein, rien ne l’est jamais quand ça devient de l’extrémisme), qui ne cherche pas à s’approcher de la vérité ou d’une solution mais juste à faire réagir, pas de conversation juste du cinglant définitif. Une forme d’indignation stérile sans recul, qui promeut finalement ce qu'elle prétend dénoncer, qui fait plus de mal que de bien en diffusant cette haine, et souvent laisse cette impression de posture plutôt que d'opinion réfléchit, une spiral sans fin enchainant des brèves jusqu'à ne plus savoir ce qui est sérieux où non, vrai ou inventé, ce qui est partagé pour être moqué où promu, c’était tuant psychiquement.

Et qu’ensuite il juge acceptables les menaces de mort a été le couperet, comme si Charlie et Samuel Paty n’étaient pas passés par là, attention je ne compare pas les situations, nous c’était un échange de tapettes mal baisées, mais quand on voit tous ces gens poignardés dernièrement pour des engueulades commencées sur les réseaux sociaux, on essaie plutôt de désamorcer quelqu’un qui profère des menaces, qui annonce qu’il a mon adresse et arrive, on ne s’excuse pas en lui caressant les couilles au passage. Du coup ce n'est pas plus mal, j'avais essayé de discuter de mon malaise en mp plusieurs fois, en vain, c'est l'aboutissement d'une situation désagréable de longue date, je prends tout ça pour un acte manqué (surtout la remarque personnelle et blessante que je lui ai fait) qui me permet de me détacher de quelqu'un qui m'apportait plus d'agacement quotidien que d'amitié. Et quand j'y pense, c'est la deuxième fois (au minimum) qu'il fait entrer dans mon espace mental (et physique ?) un psychopathe nocif. Je sais qui je suis, je connais mes valeurs, et je ne me laisserai pas résumer à un commentaire fait dans l’emportement sur Facebook où je faisais miroir, tout ce truc est d'une médiocrité et insignifiance gerbante. Je pense que l'on peut encore exister sans être soit un facho réac dépassé soit un SJW en mal de guerre civilisationnelle. Bon maintenant si je me prends un coup de couteau/casque de scooter ça serait déjà moins sympa, mais ça sera facile de trouver le coupable.