"- Sincèrement? ... je crois que je m'en fous complètement. ça n'a jamais été concret, toujours cette impression tenace d'être spectateur. comme quand je mate un film, des fois je suis touché, mais je continue à marcher.
Marcher dans les rues, ça j'aime, dés que j'arrive, déambuler au hasard. l'excitation de se sentir perdu, ne plus avoir de repère, de garde-fou. - je sais qu'un jour ... Comme cette fois-là, à 19ans. avec les putes vietnamiennes à Phnom Penh, le Heart of Darkness et Pine qui me proposait une passe: "Normaly it's 10 dollars, but for you i make 5... ok?". - jamais été concerné.
-La mort aussi, elle s'est glissée dans mon dos. les rebelles au Laos, des flics bourrés en Inde - "ferme ta gueule, tiens ton sac, bouge pas et ferme ta gueule", à Paris aussi, pleins d'histoires qui me trottent dans la tête, qui font ce que je suis... pas vraiment à ma place, toujours avec une malbac light et björk pas loin, comme pour me rappeler à la réalité.
-C'est plein de conneries, un personnage qui a pris le contrôle, parfois. - le cul aussi... et une pudeur décalée. j'pense qu'il faudrait que je repeigne ma salle de bain."
mercredi, mars 24, 2004
Interlude. #1
J'aurai pu me dire... puis je l'ai pas fait.
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