vendredi, janvier 28, 2005

Kill me I'm happy.

 C'est fini, je savais que cela ne pouvait pas durer, les belles histoires ne sont pas pour moi, je suis fait pour être solitaire. On s'est retrouvés à Odéon pour un café et il a commencé à me dire d'une voix étranglée que notre relation le brûlait, qu'il n'était pas prêt pour ça, que c'était trop et trop vite, qu'il avait besoin de solitude, que j'étais trop bien pour lui, que les oiseaux sont plus heureux libres dans le ciel ...

nan, j'déconne.


  Mon corps réclame le sien, tout le temps, on a passé plusieurs heures enlacés, collant à l'autre le plus de centimètres carrés de peau possible, j'ai retenu mon souffle plusieurs fois, avec la peur au ventre, la peur de le lâcher, le tenir fort comme si ma vie en dépendait. Je vis tout ça de façon non contrôlée, j'ai même envie que la chute soit plus dure, plus réelle, j'écoute mes sens, mon ventre, il est tellement beau quand il me suce et relève son sourire radieux dans ma direction, les yeux légèrement plissés et les lèvres rendues roses par les frottements, j'ai cette image de lui imprimée sur la rétine. Il porte en lui une innocence incongrue pour ses 25 ans, et une envie de vivre agaçante quand de mon côté je veux que plus rien ne bouge. Quand je pense à lui je m'étire doucement, les épaules rentrées, le dos rond, les yeux clos, je me sens comme sous opium, enveloppé, et je me passe la langue sur les dents, plein d'une fierté bizarre.

Là il est malade, il est retourné chez ses parents pour se faire soigner (je suis pas nurse non plus), alors j'ai dû me branler devant Mort à Venise, ce soir ça sera sur Rocco et ses frères, merci Visconti, et je télécharge Plata Quemada avec Eduardo Noriega (photo) pour faire un remake de ce film argentin sur l'histoire d'amour à la vie à la mort de deux mafiosi, mais y'a quoi demain ?



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