The Raspberry Reich de Bruce Labruce, sorte de film communisto-arty porno-avorté, vaguement subversif mais surtout ironiquement intéressant, j'ai été un peu frustré je le reconnais même si Masturbation Is Counter-Revolutionary, le contenu est plutôt pertinent (je dis ce que je veux), j’aime bien l’idée d’Intifada Homosexuelle, j’ai aimé aussi quand un drag-queen habillé comme Barbie US Army™ à l’entrée d’un bar gay organisant une soirée terroriste sort à un gars qui porte un T-shirt i love Ernst Röhm que le fascisme is so 5 minutes ago, c'est agréable de chier un bon coup sur le politiquement correct de temps en temps (je reste un petit bourgeois de merde), et se souvenir qu'on nous endort complètement dans une logique commercialiste et bien pensante, qu'on nous impose inconsciemment des stéréotypes puants, devrais-je brûler mon caleçon armani en signe d'opposition ? Let's be revolutionary, let's be homosexual !
J'ai aussi regardé deux films qui parlent de mémoire affective, de comment oublier l'autre ou pourquoi vouloir l'effacer, des interactions et des malentendus de la vie, Eternal Sunshine of the Spotless Mind et Goldfish Memory, dans le premier du très brillant clippeur/réalisateur français Michel Gondry il y a un très beau passage où les deux protagonistes courent sur une plage couverte de neige, cela m'a rappelé des images de mon enfance, un hiver en Normandie, des moments de bien être, de joies simples, qui se rapprochent d'une mémoire collective du bonheur visiblement, le second est de Liz Gill, se déroule en Irlande et part sur le principe qu'un poisson rouge à 3 secondes de mémoire ce qui lui permet d'avoir toujours l'impression de découvrir les choses, un peu comme les humains avec leurs relations, même si l'on vit plusieurs histoires amoureuses on a toujours l'impression que tout est nouveau, il y avait la chanson Cold Water de Damien Rice dedans, des images de reflets sur l'eau aussi, je commence à croire que je ne suis qu'un cliché, les deux traitent d'amour, les ruptures et les douleurs qui apprennent à mieux gérer les choses pour le prochain béguin, ou tout du moins à mûrir, quelque part, et je dis merde à mon esprit cynique, j'ai aimé.
C'était un flash de je-raconte-ma-vie-pas-intéressante, sponsorisé par e.mule.
vendredi, février 11, 2005
Heterosexuality is the Opiate of the Masses.
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