[Jill Scott] dans le iPod, je déambule dans les couloirs du métro pour rejoindre la ligne 14, je vérifie ma silhouette dans le reflet du tunnel de verre anti-suicide/meurtre qui se trouve autour des voies, j'ai une pensée pour le gars qui a été poussé à la station rambuteau lundi soir, l'un de mes pires cauchemars, ce manteau est vraiment beau et coupé parfaitement, je devient narcissique ces derniers temps, j'ai besoin de vérifier mon allure souvent, hier un ami de 3 ans plus jeune que moi m'a dit prendre de la DHEA, ce soir je passe la nuit avec un graphiste au corps de rugbyman (de calendrier, pas les vrais), un corps large et ferme, confortable, 24 ans, on passe la nuit à se faire des papouilles, entre deux caresses et autres pénétrations je rêve que je suis sur une vieille calèche tirée par 6 chevaux au milieu d'un champ de hautes herbes, celles qui font des vagues quand le vent se lève, je regarde le ciel, il fait nuit et un feu d'artifice illumine les alentours, c'est sublime et je m'en fait la réflexion, je suis bien, les chevaux s'emballent d'un coup et certains s'enfuient dans les bois, la fille avec qui j'ai été élevé me rassure en me disant qu'ils reviendront seuls, qu'ils connaissent le chemin, je n'ai aucune angoisse, j'ai bien envie d'aller la voir où elle habite dans le sud maintenant, longtemps que l'on ne s'est pas retrouvés, garçon des villes et fille des champs, sa lampe sur pied dans l'entrée devant le miroir me donne les yeux presque noirs, je retourne sous terre avec [Antony & The Johnsons] cette fois-ci (merci [freaky dolly]), l'architecture de cette ligne est vraiment réussie, hier j'ai regardé un bout du film Plata Quemada et j'ai eu un pincement dans la poitrine, je ne suis pas sûr de pouvoir revoir cette vie que je jalouse sur écran pour le moment, un amour trop grand, qui bouffe de l'intérieur, Eduardo Noriega tu es beau, je t'aime quand tu joues les fous, j'aimerais être Leonardo Sbaraglia pour te prendre dans mes bras comme ça, je dois aller prendre une douche pour enlever l'odeur de son sperme sur ma peau, j'ai un déjeuner dehors.
samedi, février 05, 2005
Trois notes de piano, une voix qui pleure, et ton foutre sur ma peau.
{Jill Scott - Warm Up & I'm Not Afraid < Antony & The Johnsons - I Fell In Love With A Dead Boy}
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Archives du blog
-
▼
2005
(110)
-
▼
février
(16)
- Silence, j'écris.
- Who said cliché ?
- [Classy sexy lipstick lez' are back, watch out you...
- et ron, et ron, petit patapon.
- À lire tout bas.
- T.K.O. Hear it on the radio, T.K.O. Play it on the...
- My name NeimaD: married to myself, ou pourquoi j'a...
- Si j'avais été une fille ma mère voulait m'appeler...
- Non désolé je ne lis pas le blog de Matoo, je préf...
- Heterosexuality is the Opiate of the Masses.
- Unscripted.
- Come here you pig sucker, et petit pois.
- It's like the devil in my blood, he never stop cal...
- Trois notes de piano, une voix qui pleure, et ton ...
- Papa est né dans les années 50 de parents communis...
- Bang Bang you're dead, Same player shoot again et ...
-
▼
février
(16)
Layout: NeimaD 2007 © - Safari
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire