mercredi, janvier 29, 2020
jeudi, janvier 23, 2020
Dead Weight.
mardi, janvier 21, 2020
The Outsider.
lundi, janvier 13, 2020
Cheer.
Je ne m'y attendais vraiment pas, j'ai mis le premier épisode parce que je ne savais pas quoi regarder, qu'il m'était proposé par Netflix en priorité, et que rien ne me tentait, et je dois avouer que j'ai beaucoup aimé Cheer, docudrama en 6 épisodes sur une troupe de cheerleaders de compétition texanes et leur Sue Sylvester (#Glee). Les participants sont hyper attachants et leurs histoires personnelles poignantes, leur entrainement est hallucinant, physiquement et mentalement, le déroulement de la saison est digne d'un scénario de film, avec rebondissements et doutes, qui te tiennent en haleine jusqu'au bout, c'est bien filmé/édité, un regard interessant (et toujours un peu terrifiant) sur les Etats-Unis, une vraie réussite, j'espère qu'on aura une saison 2.
J'ai regardé AJ and The Queen (Netflix), une fiction "travel buddies" de et avec RuPaul, où une Drag-Queen fauchée se retrouve sur les routes du sud des USA avec une enfant de 10 ans livrée à elle même. RuPaul n'est pas un grand acteur mais s'en sors pas trop trop mal ici, c'est cool de la voir faire des lip syncs, il y a pleins de cameos des queens de RPDR, qui font des blagues références, c'est mignon, camp à mort, et abusé. Mais assez niai quand même, l'éclairage est souvent homophobe, l'histoire tient à peine debout, avec un humour façon sitcom des années 80, et une réalisation téléfilm LifeTime, ça passe assez douloureusement de blagues datées à bons sentiments premiers degrés à situations glauques, je pense qu'ils auraient pu faire vachement mieux, en prenant le tout plus au sérieux déjà, avec une intention esthétique, façon Pose. Ici, après la dixième fois où une Drag-Queen aveugle répète "I can't see, I'm blind, bitch !", ou que la gamine hurle sans que quelqu'un ne lui foute une baffe ne la remette à sa place, tu commences à te demander un peu ce que tu fous encore devant. Je pense que le tout aurait été plus efficace avec une Drag-Queen genre Lady Bunny, RuPaul veut trop être Oprah, et manque de mordant face à cette gamine insupportable, qui n'est pas fantastique d'ailleurs. Malgré tout on finit par s'habituer aux défauts, et au final, j'ai quand même regardé l'ensemble sans être complètement haineux, clairement pas un chef d'oeuvre, on est plus près des films à petit budget de Bianca Del Rio (Hurricane Bianca 1 & 2) que de Little Miss Sunshine, mais ça fera sourire les fans de RPDR (comme moi).
Les nouveaux shows développés par la chaine du câble FX (Fargo, Pose, Atlanta, Legion, AHS), qui font maintenant parti du partenariat avec Hulu, et seront diffusés sur ce service de streaming sous l'appellation "FX on Hulu" (Disney possède les 2 entités et semble vouloir en faire le pendant plus adulte/edgy de son Disney+), semblent assez déments, il va y avoir Devs, mini-série science-fiction de Alex Garland (Ex machina, Annihilation), qui a l'air superbe et intrigante, et la mini-série historique Mrs America, avec un paquet de super actrices: Cate Blanchett, Uzo Aduba, Rose Byrne, Margo Martindale, Sarah Paulson, Jeanne Tripplehorn, accompagnées de James Marsden et John Slattery (Mad Men), ça donne très envie. Ça confirme aussi mon sentiment que l'on va avoir de plus en plus de mini-séries prestigieuses, plutôt que des dramas prévu sur plusieurs saisons, pour lesquels des gens comme Cate Blanchett ou Alex Garland n'auront pas envie de s'engager.
La nouvelle saison de Fargo aussi à l'air prometteuse.
Je crois que le seul show que j'aurai envie de remater, intégralement, si il arrivait sur Netflix, serait The Golden Girls.
Le mouvement des Gilets Jaunes s'embourgeoise.
Et je suis le seul à voir ces visages démoniaques dans ce nuage de fumé volcanique philippin ? #TheEndIsNear
samedi, janvier 11, 2020
France 2020.
vendredi, janvier 10, 2020
For All Mankind.
En regardant le bilan de mes nouveautés de mi-saison 2019-2020, donc des 6 derniers mois, je me rends comptes qu'il n'y a pas vraiment de show dont je suis fou amoureux, il y a de grandes performances, des personnages attachants, des prouesses techniques, certains ont un super potentiel, mais ce n'est pas aussi instantané que Sharp Objets, Kidding, ou Pose à la même époque l'an dernier. Dark Crystal: Age of Resistance (Netflix), préquel du film, met du temps à se lancer et a pas mal de défauts, pourtant, en fin de saison, j'étais complètement dedans, et c'est techniquement une prouesse. La nouveauté "je kiffe d'avoir de nouveau 8 ans". J'ai mis un peu de temps à m'acclimater à Euphoria (HBO), série d'ado à la sauce HBO, elle m'a dérangée, je crois que c'est pour ça qu'elle m'a autant plu, les acteurs et la créativité visuelle de Sam Levinson m'ont complètement convaincu, la nouveauté coup de point. Watchmen (HBO) de Damon Lindelof, est un peu tarabiscotée mais définitivement différente, avec un message fort, une bonne suite aux Comics, la nouveauté WTF. A Black Lady Sketch Show (HBO) est tordante et inventive, définitivement la nouveauté la plus drôle. The Mandalorian (Disney+), se déroulant dans l'univers Star Wars originel, n'est pas parfaite, mais elle m'a bien fait tripper pendant cette petite première saison, et "Baby Yoda" est le truc le plus adorable de l'année, nouveautés "Space Western nostalgique". Limetown (Facebook Watch) thriller adapté d'un podcast, bien ficelé et Jessica Biel captivante, la nouveauté addictive. For All Mankind (tv+) uchronie interessante et bien produite, avec Joel Kinnaman, juste un peu "à l'ancienne" dans son rythme, la nouveauté prometteuse. Unbelievable (Netflix), avec Merritt Wever et Toni Collette, est très bien faite, respectueuse de son sujet, la nouveauté "#MeToo nécessaire". Undone (Amazon), série en Rotoscopie de Raphael Bob-Waksberg, créateur de BoJack Horseman, est très chouette et innovante, juste un peu anecdotique peut-être, la nouveauté "je suis content de l'avoir vu". The Morning Show (tv+) commence (beaucoup trop) laborieusement, malgré de bonnes intentions et un cast impressionnant (Billy Crudup et Jennifer Aniston en tête), mais à la fin elle aura marqué mon année, la nouveauté "Star Power". The Boys (Amazon) est efficace, surtout au début, mais ne tient pas ses promesses sur la longueur, la nouveauté "on est pas loin du butte mais il faut encore bosser un peu". Carnival Row (Amazon), avec Orlando Bloom et Cara Delevingne, a une jolie production, c'est un peu cousu de fils blanc et les arcs narratifs ne se valent pas tous, mais c'est une bonne surprise, la nouveauté Fantasy inattendue. Mentions Honorables à bof, dans l'ordre: Marianne (Netflix), Creepshow (Shudder), Back to Life (BBC), Living With Yourself (Netflix), Modern Love (Amazon), The Witcher (Netflix), Criminal (Netflix). Et Work in Progress (Showtime) n'en est qu'à la mi-saison, elle ferra parti de mes nouveautés partie 2, en juillet. Déceptions que j'ai arrêté en cours de route: On Becoming a God in Central Florida (Showtime), Mrs Fletcher (HBO), Truth Be Told (tv+), See (tv+), Dickinson (tv+), The Politician (Netflix), Dollface (Hulu), His Dark Materials (BBC/HBO), Why Women Kill (CBS All Access), Looking for Alaska (Hulu), Soundtrack (Netflix).
lundi, janvier 06, 2020
Portrait de la Jeune Fille en Feu.
samedi, janvier 04, 2020
The Lighthouse.
J'en ai eu marre des séries télé, du coup, j'ai regardé plein de films récents. J'ai passé mon samedi d'avant nouvel an devant Marriage Story, drame romantique Netflix de Noah Baumbach, avec Scarlett Johansson et Adam Driver, c'est un beau film, très bien écrit, les performances sont superbes, j'ai trouvé que le réalisateur/auteur donnait un peu la part belle à Driver, il lui laisse plus de place pour être triste et touché par ce divorce, alors que Johansson est plus présente avant. D'ailleurs, après son rendez-vous avec son avocate, elle n'est plus qu'extérieur, lointaine, et n'est pratiquement à l'écran que dans ses rencontres avec lui. Il ne prend pas vraiment parti, mais on l'écoute et on la comprend, son besoin d'exister, alors que lui on le ressent, dans cette impression d'injustice devant son monde qui s'écroule, son désir que rien ne change. Il semble subir alors qu'elle provoque ce chaos. Mais c'est un film écrit et réalisé par un homme, ce qui ne doit pas devenir un défaut, c'est un beau film, avec une très belle réalisation et ambiance, une sorte de Woody Allen au temps de MeToo, avec des touches de Damien Chazelle/La La Land, j'ai cru qu'ils allaient se mettent à chanter par moment. J'ai enchainé avec The Lighthouse de Robert Eggers, avec Robert Pattinson et Willem Dafoe, qui y sont absolument formidables, le film est assez dément, une descente dans la folie hallucinatoire teintée de domination homo-érotique, sublimement filmé en noir et blanc, entre Bergman et l'épisode 8 de Twin Peaks: The Return par Lynch, ça m'a fait un peu penser au photographe japonais Araki Nobuyoshi (le coté poisson), et plus généralement à l'art érotique japonais de sexe avec des créatures marines, c'est une expérience qui colle à la rétine, je n'arrête pas d'y penser depuis, comme si j'avais regardé le film maudit de The Ring, ça c'est du cinéma. Et en soirée, Knives Out de Rian Johnson, avec Daniel Craig et son accent étrange, Chris Evans et son pull troué, et plein de stars, c'était pas mal, mais j'ai deviné le tour de passe-passe dès le début, pas tout bien sûr, mais suffisamment pour ne pas être vraiment surpris à la fin, c'est ça de faire une comédie "Cluedo" (sans réelle enquête) en 2019, surtout avec des "indices" aussi gros, et une histoire tirée par les cheveux. Ça ressemble plus à un paquet de célébrités qui se font plaisir avec des personnages loufoques, dans un joli décors, avec quelques critiques de la société américaine actuelle un peu maladroites, qu'à un film construit intelligemment. Dans les jours suivants, je me suis fait: The Farewell, film américano-chinois avec Awkwafina, qui y est très bien, c'est une jolie comédie dramatique, qui parle de famille et de tradition, de différences culturelles, et de l'identité chinoise, qui vaut le coup qu'on y jette un oeil. Once Upon a Time in Hollywood de Tarantino, n'est pas mon Tarantino préféré, il y a pas mal de longueurs, mais il est très chouette. DiCaprio et Pitt y sont grandioses, Margaret Qualley et Margot Robbie impeccables, Lena Dunham beaucoup moins, la première partie est fun, un peu longue mais avec des morceaux d'Hollywood assez excellents, il y a un ventre mou au milieu, puis une fin à la Tarantino complètement jouissive, qui m'a aussi mis la larme à l'oeil. Dans l'ensemble un très bon film, et Brad Pitt, qui a eu une période "entre deux âges" pas super physiquement, où il était trop vieux pour faire jeune premier mais trop jeune pour le mec mature viril, est parfaitement à point dans ce rôle. Joker de Todd Phillips, est un super film, Joaquin Phoenix y est absolument fantastique, la réalisation est superbe, et j'ai enfin compris pourquoi, de part le monde, des manifestants se sont mis à arborer le maquillage du personnage, que se passe-t-il quand les laissés pour compte se rebellent ? Sans doute le film qui capte le mieux l'air du temps (alors qu'il se déroule dans le passé), quand on préfère regarder la violence/destruction de la foule en colère, plutôt que les circonstances systémiques qui les ont engendré. Il change aussi la perspective de l'univers "Batman/DC", comme Maleficent l'avait fait avec les contes Disney. Jojo Rabbit de Taika Waititi, une sorte de Moonrise Kingdom (Wes Anderson) version Nazi, Waititi est très drôle en "Hitler", Scarlett Johansson est géniale, et les gamins sont bien, c'est juste toujours surprenant la liberté et légèreté que les anglo-saxons arrivent à avoir avec une histoire qu'ils ont vécu de loin, globalement, en tous les cas ces réalisateurs, une période sombre qui a peut-être marqué leur famille, mais ils ont grandi géographiquement loin du nuage noir que ça a laissé sur l'Europe (Waititi est NéoZélandais), comme Tarantino avec Inglourious Basterds. Ça ne capte pas l'intensité émotionnelle d'un La Vie Est Belle, mais il y a de très beaux moments, notamment la fin, un film à voir. Et Portrait de la Jeune Fille en Feu de Céline Sciamma, qui est un joli film de femmes, il reprend des imageries du film Le Piano (sans égaler le brio de Jane Campion), certains passages m'ont sorti de l'illusion aussi, par leur gratuité et manque de continuité (il n'y a pas de vague mais la caisse tombe à l'eau ; on trouve l'excuse du vent pour cacher le visage de l'héroïne mais il n'y a pas de vent ; pour le besoin d'une scène où elle découvre sa poitrine pendant qu'elle pose on lui met un tissu gris autour du coup, alors qu'elle n'a jamais rien porté avant), et je n'ai pas vraiment ressentit leur amour naissant. Après les actrices sont bien, certaines scènes ressemblent à des tableaux de Vermeer, c'est joliment filmé, c'est intime, un joli film globalement, je ne suis juste pas sûr de m'en souvenir longtemps. Des fois j'oublie à quel point le cinéma peut avoir un impact fort en aussi "peu" de temps (j'ai quand même trouvé la majorité de ces films trop long), je suis tellement plus habitué au format long terme des séries. J'ai l'impression que j'ai une phase "films" comme ça chaque année, il me reste les 3h30 de The Irishman à affronter, mais en ajoutant US, Parasite, et Midsommar, (j'y inclurait aussi les séries Too Old To Die Young de Nicolas Winding Refn, la saison 4 de Mr Robot de Sam Esmail, Mindhunter S02 de David Fincher, Chernobyl de Craig Mazin, et même Euphoria de Sam Levinson) 2019 est vraiment un grand cru cinéma.
jeudi, janvier 02, 2020
Spinning Out.
mercredi, janvier 01, 2020
Why is everyone upset, is it because everything is horrible ?
Les 2010s auront été la décennie des Blockbusters de super-héros et films d’horreur arty, hip-hop hipster, artistes queer, et chanteuses guitare/piano, après les séries d’auteur des 00’ les séries de réalisateur, et d’adaptation de comics, les stars de cinéma à la télé, les romanciers sont devenus auteurs de séries, la mort de la gauche d’état, l’ascension des populismes et des réseaux sociaux, des smartphones et de l'over-tourisme de masse globalisé. Et surtout la foule en colère, les Printemps Arabes, Occupy/Nuit Debout, la foule post-attentats, les mouvements sociaux mondiaux "hausse de l’essence/vie chère", pour la démocratie/anti corruption, les marches pour le climat, MeToo, des révoltes, partout, contre les effets du capitalisme mourant, mais aussi contre les homos (mpt) et leurs droits récemment accordés. Une décennie commencée sous Obama et finit sous Trump, et dans un effet inverse, la "pop culture" est passée de Kim Kardashian, tête de gondole de ce mouvement "forme sans fond" des Influenceuses/mannequins Instagram, à Greta Thunberg/MeToo, et ces mouvements sans visage qui auront plus marqués l'époque à mon avis, de Gaga à Kendrick Lamar recevant le prix Pulitzer, de Yeah Kanye West ! à lol Kanye West... Quand on y pense Kim K est passée de wannabe/assistante de Paris Hilton, à star de sex-tape, à pouffe de télé réalité, à business Woman, à essayer de passer des lois pour changer le sort des prisonniers aux USA. Lui est passé de prodige adulé du rap, à militant anti Bush, à super star, à neuneu de service, à supporteur de Trump, et maintenant Gourou... Ils représentent parfaitement les années 2010 à eux deux finalement, quand les riches ont tout matériellement ils cherchent le pouvoir, politique et/ou religieux. Et ça va être pire dans les 2020s. Pour moi les années 2010 auront été celles des grands voyages, de la Corée du Sud à l'Argentine, de nager avec des requin-baleines/raies Manta en Asie du Sud Est, aux glaciers et montagnes de Patagonie, du non-travail, énormément de séries télé, beaucoup de musique, plein de films marquants, quelques livres mais pas assez, peu d'expos ou de concerts, en tous les cas beaucoup moins que durant la décennie précédente, la culture se vit en intérieur, pas mal de sexe mais peu d'amour, d'une petite assurance financière grâce à mes économies de TF1, que j'ai toujours vu que je n'ai pas envie de grand chose, ce qui me permet de ne pas me priver quand je veux. Pour résumer mon état d'esprit des 10s, je dirais que je n'ai pas envie de participer, observer de loin (et des fois de près) me suffit. Mes mot-clés de la décennie, en vrac: BoJack Horseman, Game of Thrones, Mr Robot, Girls, RuPaul's Drag Race, Frank Ocean, Lana Del Rey, Anohni, SZA, Solange, Tame Impala, Sufjan Stevens, Nicolas Refn Winding, David Fincher, Sam Esmail, Cary Joji Fukunaga, Ari Aster, Jordan Peele, Damien Chazelle, Christopher Nolan, Denis Villeneuve, Jean-Marc Vallée, Hiro Murai, Dan Harmon, Noah Hawley, Donald Glover, Phoebe Waller-Bridge, Lena Dunham, UNHhhh, Trixie & Katya, Jill Soloway, Elisabeth Moss, Ryan Gosling, Emma Stone, Lupita Nyong'o, Laverne Cox, Rami Malek, Timothée Chalamet, Mackenzie Davis, Lakeith Stanfield, Indya Moore, Pulau Kapas, Seoul, Muang Ngoi, Luang Prabang, Boloven, le Mekong, Angkor, El Chalten, Ushuaïa, Jujuy, Buenos Aires, la Cité Interdite à Beijing, Hong Kong, Coron, Bacuit Archipelago, Hanoi, Baie D'Halong, Hué, Valparaíso, Flores, Bromo, Komodo, Gili Air, Sur Lípez, Uyuni, Koh Kradan, Bangkok, Palolem, Hampi, Ellorâ, Cochin, Kerala, Mandalay, Rangoon, Guadeloupe, Haruki Murakami, Virginie Despentes, Zaha Hadid, JR, Netflix, Arte, FX, Facebook, Amazon, Youtube, Marvel, Durance, Zelda, Switch, TSTO, The Hollywood Reporter, Télérama, Rotten Tomatoes, AOTY, Le Monde, PornHub, Apple, iPad mini, Tumblr, memes, Woke, Millennials, hipsters, LGBTQ+, Mariage Pour Tous, Christiane Taubira, Je suis Charlie, le Bataclan, Nice, Orlando, Obama, Greta Thunberg, Malala Yousafzai, Trayvon Martin, Adama Traoré, Aylan, Rohingya, Ouïghours, Tibétains, Snowden, Chelsea Manning, MeToo, Nuit Debout/Occupy, Printemps Arabes, Gilets Jaunes, Manif pour Tous (les fachos), trump, bachar, erdogan, poutin, xi, DAESH, la guerre en Syrie, Fukushima, Tsunami, tremblements de terre au Népal et Haïti, Ouragan Maria, Forêt Amazonienne, huile de palme, Glyphosate, Ebola, Eyjafjallajökull, Brexit, Paris, Notre-Dame, Dérèglement Climatique, 6ème Extinction de Masse, Baby Yoda.
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