samedi, octobre 30, 2004

[ "bêêêêêê" , fait le mouton. ]



Away From The Flock - [Damien Hirst] ©


{Nouvelle radio (à écouter d'une traite): Dani Siciliano - Walk The Line < Air - Cherry Blossom Girl < Mellow - Code Name: Dragonfly < Mellow - Take me higher (feat.Alison David) < Pipilotti Rist - Wicked Game < Le Tigre - Viz < Matthew Herbert - Granny Delicious < Nouvelle Vague - Too Drunk To Fuck < Cat Power - I Can't Get No Satisfaction < Kelis - Millionaire (feat. André 3000) < Matmos - Spondee < Björk - Ancestors < The White Stripes - You're Pretty Good Looking (for a girl) < Edith Piaf - La Vie en Rose .}


 

vendredi, octobre 29, 2004

Help me, i'm getting totally fucked up ou comment vivre avec mon acrimonie expéditive récurrente.

 - AustinPowers: at work !
- moi: pas de chance...
- AustinPowers: ben moi j'aime ça bosser, remarque je ne fais que ça donc si en plus je n'aimais pas.
- moi: j'ai envie de me mettre à aimer ça, j'ai envie de devenir cupide... faut que je me trouve un nouveau job.
- AustinPowers: je doute que la cupidité soit la qualité à mettre en avant pour trouver un job, quoique si tu veux bosser pour TF1...
- moi: ça peut être une motivation, je suis pas fais pour la vie de couple alors je devrai utiliser mon temps à me faire de la thune pour me payer des petits gars mignons quand je serai vieux et moche. Je fais des plans d'avenir, c'est un progrès. mon ex m'avait proposé un stage pour tf1...
- AustinPowers: tu choisis mal tes mecs... lol
- moi: nan, il était producteur de docu pour arte. :)
- AustinPowers: et il voulait te vendre à TF1 ! tout sauf TF1 ! Ne jamais renoncer à l'éthique et se vendre au diable !
- moi: c'est bon pour ceux qui ont une morale ou une envie artistique, je refuse d'avoir un téléphone bouygue par éthique, leur prendre leur thune je trouve ça plutôt cool.
- AustinPowers: ton discours est mélodieux, mais leur prendre leur thune je ne vois qu’une nationalisation pour cela...
- moi: lol nan je suis capitaliste, je veux un ipod et être le meilleur ami d'emma daumas.
- AustinPowers: qui est ce ?
- moi: ma future meilleure amie.
- AustinPowers: pigée sur le net ça y est je vois. quelle artiste ! quel talent etc..
- moi: on parlait de bosser pour tf1, faut bien avoir des modèles.
- AustinPowers: tu aurais pu être candidat à l'académie.
- moi: ouais, nan, j'ai pas trop envie de devenir "célèbre", je trouve ça bas de gamme aujourd'hui, trop populo ce désir de passer à la télé et tout...
- AustinPowers: je plaisantais, je ne souhaite à personne d'être broyé par cette machine !
- moi: je m'en doute. je veux juste plein d'argent pour acheter un deuxième appart et ensuite prendre ma retraite pour voyager grâce aux loyers, youpi.
- AustinPowers: beurkkkkk. (j'ai un rapport à l'argent très différent de toi...)
- moi: l'argent ça permet de faire des choses, j'aime pas trop ça mais franchement si je peux passer le reste de ma vie à voyager, lire des bouquins et baiser je serai le plus heureux.
- AustinPowers: ne me convainc pas !!! évidemment lire et baiser tout le temps c'est tentant.
- moi: j'essaye pas de te convaincre, c'est quoi ton rapport à l'argent ?
- AustinPowers: c'est une des abstractions que je ne tolère que comme telle... l'argent roi me fait horreur, j'exècre les bourgeois !
- moi: rejet de ton milieu, tu aurais pu trouver plus original. je rejette l'argent roi à l'américaine aussi mais bon, j'ai choisi de vivre à paris et pas dans le luberon à faire pousser mes patates, j'essaye juste d'être en harmonie avec mon environnement.
- AustinPowers: je ne suis pas d'origine bourgeoise... et plus rebel non plus... (j'ai 32ans bientôt j'ai un peu grandi depuis mes petites révoltes d'il y a bientôt dix ans...)
- moi: bourgeois, habitants des villes... bref, je trouve que bosser c'est combler le temps pour éviter de trop penser et entretenir le règne de l'argent comme centre de notre vie. mais du coup je bosse le moins possible ce qui me pousse à penser à l'argent (ce que je déteste) donc ça me prive de certaines libertés alors va bien falloir que je grandisse et fasse la pute pour la société.
- AustinPowers: tu me cherches ou quoi ???
- moi: possible, t'as pas besoin d'une pute au foyer par hasard ?


 

lundi, octobre 25, 2004

No fucking way.

 Des gens s'étonnent que je sois cynique et distant, que je ne fasse plus confiance, des fois j'en deviens même parano et préfère régler les choses rapidement, souvent de façon définitive. Je vais vous raconter une petite histoire, une histoire de mon passé, ceci explique peut-être cela.

Quand j'ai débarqué sur Paris en 1999, fraîchement sorti de ma banlieue, je rentrais de mon premier voyage seul en asie, j'avais l'habitude d'accoster les gens avec une grande facilité, j'étais quelqu'un de très sociable. Pour me faire de la tune j'ai commencé un job dans un bar gay branché, c'était sympa, je me faisais totalement exploiter mais les pourboires étaient très intéressants et cela me permettait enfin de rencontrer des homos, ce qui était assez dur en banlieue. Je me suis rapidement fait un groupe d'une dizaine de copains, des habitués du lieu, y'avait (appelons-les) David, Anna, Jeff, Danny et beaucoup dont j'ai oublié les prénoms, on sortait beaucoup, on traînait tous ensemble, tout le temps, toujours les uns chez les autres. Un matin j'ai appris que l'appartement de l'un d'entre eux avait brûlé dans la nuit, l'appartement que Danny partageait avec Jeff, il s'est avéré que Danny était encore dedans, et que c'est Jeff qui l'avait assommé, aspergé d'essence et brûlé vif. Danny a survécu, un miraculé, brûlé à 80% si je me souviens bien, il s'est suicidé quelques années plus tard. Jeff est en prison normalement, d'autres ont fini en HP à Sainte-Anne, ou simplement différents, comme moi. Jeff avait proféré des menaces à mon égard, sans que je le sache, parce que j'étais sorti avec un gars qui ne voulait pas de lui, personne n'y avait vraiment cru sur le moment. Il avait prévu des vacances en corse et son billet partait ce matin là, il avait tout planifié depuis plusieurs semaines, voire des mois, jusqu'à déménager ses affaires chez Anna, acheter le bidon d'essence à coté de chez elle, passer la soirée de la veille chez David avec moi, comme si de rien n'était, il a tué son meilleur ami pour des chèques volés.



{PS: Juste pour info, les ridicules menaces d'une vielle tapiole vérolée et prétentieuse ne sont pas prêtes de m'atteindre, alors ton e.mail à la Melrose place© tu évites de le réitérer, je m'énerve facilement.}


 


vendredi, octobre 22, 2004

"Je n'en fais qu'à ma tête et c'est pour ça qu'on m'aime." (sic) U might blow me as well. (i'm in a fucking bad mood and want to share.)

 Je suis énervé contre tout, ces derniers temps, envers moi aussi, principalement. J'ai été troublé par ce [post], j'ai eu la sensation de me lire dans les mots d'un autre, ça fait bizarre, comme si quelqu'un avait fait un tour dans ma tête.

J'ai l'impression de perdre mon temps, je vais regretter ces heures perdues, un jour, je vais regarder tous ces possibles que j'avais et me dire que je suis passé à coté, de tout, de rien, de moi, j'en ai déjà la nostalgie. J'ai le sentiment de voir le temps filer sous mes yeux, des fois je lève même la main, pour le laisser glisser entre mes doigts, le sentir, je fais des mouvements lents dans le vide, comme quand on compte dans sa tête, je reste contemplatif, je retiens mon souffle.


 Je n'ai jamais aimé les bébés, c'est con un bébé, je ne vois pas l'intérêt, au moins un petit chien ou chat tu peux le caresser (sans être taxé de pédophile), c'est moins fragile aussi, bon ok, ça devient légèrement intéressant quand ça commence à parler, et encore. Mais je crois que le pire ce sont les parents, ça rend con et insipide d'avoir un enfant, un peu comme l'amour. Ils ont l'impression que tout le monde devrait être bouleversé par ce truc qui braille et bave, ces femmes pleines de fierté d'avoir donné le jour, le "miracle de la vie", qui promènent leurs poussettes comme des chars sur les trottoirs bondés, super, t'as un utérus, comme la moitié de la population mondiale, connasse. Je suis toujours gêné quand des parents forcent leurs gosses à embrasser tout le monde, c'est dégueulasse, avec leurs nez plein de morve, pourquoi se sentent-ils obligés de faire subir ça à des gens qui n'ont rien demandé, si j'ai pas envie de l'embrasser ton chiard je fais quoi, je le pousse quand il arrive vers moi, content d'obéir bêtement à ses géniteurs ? C’est comme subir les pleurs dans un avion, mais fous-lui une tarte, ou met de la vodka dans son biberon, assume et fais pas chier le monde parce que tu as réussi à te faire sauter.

Je pense que j'aimerai mes enfants, comme un père, normal, ce seront MES enfants. Sauf si ils sont cons, ou moches. Bah quoi, nos parents ça les fait bien chier qu'on soit pédé, moi ça me ferait chier d'avoir un enfant débile ou avec une gueule de travers. Ou alors je veux un Ipod à la place, ouais, c'est mieux un Ipod, ou un chat, pour tenir chaud... de toute façon, enfant ou pas, on crèvera seul.




 "Are you in a bad mood, don't you wanna talk about it, did I say somethin' rude ?
You don't have to cry about it.

Aren't you feelin' okay ? Would you like a little company ? Or did you have a bad day ? Are you mad at me ? -let is show. Don't tell me nothing - I don't wanna know.

There's nothing I hate more then nothing. Nothing keeps me up all night. I toss and turn over nothing. Nothing could cause a great BIG fight.

Hey - What's the matter? Don't Tell Me Nothing."


Edie Brickell - Nothing (1995)     


 

mercredi, octobre 20, 2004

Putain de sa race. (edit)


 Comment je kiffe grave [ça]. (le design, la chanson, la vidéo, mieux avec un écran 19")


 Je suis linké sur [Têtu.com] et on me cite dans un article du numéro de novembre ("Ma vie sur le net") ... Si ça c'est pas une consécration pour un pédé, d'ailleurs je cherche à me reconvertir, ma vie pue le croupi de la stagnation, à vot' bon coeur pour un job.

Ils linkent aussi [J.T.Leroy] qui a écrit Sarah, putain de bouquin qu'il faut lire (j'en profite); serait-il temps que je me pose des questions existentielles du genre "me faut-il une wish-list ?" et si oui pourquoi (je préfère les surprises, c'est la [Fiac] en ce moment, à vot' bon coeur); je me ferai bien passer pour hétéro juste pour que TF1 refasse ma garde-robe et mon appart (un écran plasma, à vot' bon coeur); un californien m'a filé 10 dollars de pourboire, comme dans un film, c'est le début de la fortune, moi je vous le dis, oui, comme dans un film; Los Angeles n'est qu'un grand freeway, mais finalement, who fucking gives a shit.


 

samedi, octobre 16, 2004

Ta mère la pute.


 "- Mon dieu Victor, dit Alison, un ton en dessous. Dans cette lumière... Elle s'arrête réellement émue... tu es splendide. Retrouvant la force de plisser les yeux, je finis par dire: - The better you look, the more you see."

Bret Easton Ellis - Glamorama               


  J'aurais aimé être beau, vraiment beau, comme une statue, que les gens cessent de parler pour me regarder, les yeux admiratifs, plein de haine et d'envie, être beau et en souffrir, une beauté sombre, inquiétante, qui glace, brûle la rétine, trop parfaite pour être supportable, qui donne envie de salissure, de destruction, qui excuse tout et crée une distance, cette beauté qui permet de tout avoir et de s'en foutre. Finir par se sentir objet, objet des convoitises, un objet qui se donne, qui se vend, avoir une valeur marchande estimable, comme un appartement ou une oeuvre d'art, devenir muse, comme dans un roman de Mishima, ou un film de Paul Morrissey.



  J'aime beaucoup la chanson de Pipilotti Rist (dans ma radio), une bonne reprise de wicked game, j'adore quand elle crie "no, I don't want to fall in love". Je n'aime pas les compliments, je l'avais déjà dis mais ça me bloque, sur le moment ça flatte l'égo mais après j'ai l'impression de ne faire que de la merde, forcement en comparaison, surtout je n'aime pas mon égo, et comprends mal pourquoi les gens ont besoin de dire ce qu'ils pensent des choses, comme si c'était intéressant, pour s'en approprier un bout, ou en ternir l'éclat peut-être. J'arrive trop facilement à me défaire de mes dépendances, les clopes, la coke, les gens, et ça me gêne, je change de cercle d'amis tout les 2/3 ans, j'ai envie de changement plus profond, je ne fais rien sur la durée alors je devrais en profiter, j'ai vraiment envie de vendre mon appart comme ça je pourrais redevenir un petit con avec de l'argent, ou alors je vais faire la pute. L'argent c'est la liberté alors pourquoi avoir des états d'âme.

J'ai eu de vraies conversations dernièrement, au moins 3 ans que je n'avais pas eu ça, avec quelqu'un avec qui je couche en plus, on m'a donné du "sens". Je reçois des e.mail-fictions auxquels je ne peux répondre car l'adresse d'envoi refuse, j'ai discuté avec Bingirl de Six Feet Under, je n'arrive pas à décider si j'aime [Angels in America] (série HBO sur les débuts du sida avec Meryl Streep, Emma Thompson et Al Pacino) mais Justin Kirk et Mary-Louise Parker y sont grandioses, il me faut un nouveau téléphone portable, pourquoi je me fous autant de pression pour rien.


 

lundi, octobre 11, 2004

Connard.

 Voilà, je pense que ça devait arriver, je me suis fais voler un post ("Grandes phrases vides de sens sur la fusion à froid."), en beauté, sans signature ni lien le rattachant à moi, le gars y a même rajouté des détailles perso, comme ce pathétique: "ou alors avec mon meilleur ami Tof, le seul être que je supporte vraiment au quotidien et que j'aime et qui m'aime comme un frère." ou cette explicitation totalement inutile et débilitante: "Ouais, le bonheur c'est seulement quand on se souvient du bonheur.", sinon tout le reste est de moi, mot pour mot, il a même mis une photo d'un autre de mes posts pour enfoncer le clou, j'ai du mal à comprendre comment on peut prendre quelque chose d'aussi personnel, essayer vainement de le mettre à sa sauce et le poster impunément comme sien.

Je suis vert, je n'ai qu'une envie, virer tout mes posts et fermer ce site, je trouve cela blessant, malhonnête, presque pervers, utiliser un bout de mon intimité pour combler son vide, je trouvais certains de ses textes très beaux, maintenant je sais, il les a sûrement pris à d'autre, pour s'inventer un intérêt. Sale connard.

lien: [ Lettres Mortes ]


{ edit 16h40: le post a disparu du site. J'en ai rendu le lien inactif, je ne suis pas là pour faire de la pub (google-isez le nom). Sinon, original, il suffit d'écrire un post nommé "connard" pour que nedstat me signale cette visite:

11 octobre 16:06 Présidence de la République, Paris, France.

Comme quoi, il n'y a pas de hazard... }      


 

jeudi, octobre 07, 2004

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