lundi, août 30, 2004

" ... si j'avais une chatte je passerais mon temps à me doigter, mais c'est âpre à lécher ... " ou comment je suis redevenu pédé.

  Comme une envie de courir, très vite et très loin, tout de suite, dans l'urgence, alors quand on m'a proposé d'aller à Deauville pour le week-end j'ai dû hésiter 74 secondes. Un couple de petits gars très mignons avec qui je chatte depuis un bout de temps et un ami à eux qui vient nous chercher, en provenance de Bruxelles, avec sa voiture de fonction.

  "C'est con, j'ai failli venir avec Emma Daumas mais ça aurait fait trop tard." Le shit étant parti en fumée la veille au soir on s'est rabattu sur du champagne, j'ai appris à aimer les feux d'artifice et caresser des cheveux, à sauver Willy aussi, le casino nous a fait gagner des sous pendant que "Zizi Jeanmaire" faisait son show ("mais elle est pas morte Zizi Jeanmaire ?"), puis on s'est roulé dans le sable à 4h du matin pour finir par faire des galipettes. On a joué aux filles de l'est sur les planches avec Amos Kollek et Tobey Maguire, chanté du "some people want it all", parlé du duo Björk/Kelis, flirté à l'arrière d'une voiture entre la plage et Paris comme dans un road movie, j'ai acheté le dernier Erykah Badu et suis rentré l'écouter devant une bière avec ma voisine. Putain, merci les gars.


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samedi, août 21, 2004

Why do I love u so much, what kind of magic is this, how come I can't help adore u, u were in a musical. And u were always there to catch me.


when i fall... (merci Björk)


 Un verre de pur jus pomme/abricot/poire/mirabelle issue de l'agriculture biologique, une longue douche en écoutant le live d'[Erykah Badu], deux/trois gouttes de soleil, je passe devant le [Centre national d’art et de culture Georges Pompidou], pas le courage d'aller acheter des livres au [Mots à la bouche] alors je passe en voler à la [Fnac], Glamorama de B.E.Ellis que j'avais lu en anglais à sa sortie, Génération X de D.Coupland qu'il fallait que je lise et Les jolies choses de V.Despentes parce que je lis son [blog]. J'en profit pour déposer mon [ordinateur portable] que je dois faire réparer depuis plus d'un an, pas trop de queue, j'ai juste le temps de loucher sur les clefs USB/lecteur mp3 et me renseigner sur la sortie en DVD de la saison 2 de [Six Feet Under], la première m'ayant été offert pour mon anniversaire par mon ex.

 Je rejoins des amis pour boire un coca, on discute de la viabilité des clichés en interaction avec le moi sociale, tranquillement installé au deuxième étage d'un resto vide, de grosses ondés tombent par intermittence. Mon père m'appelle, je dois voir ma mère avant son retour aux caraïbes. Ellipse, on passe chez [Agnès B.], rue du jour, il faut que je me trouve un beau manteau pour cet hiver, déjà 4 ans. Comme il n'y a pas trop de monde au [UGC] des Halles, on retire nos places pour plus tard, cela fait du bien d'avoir un vie diurne, même si j'ai très envie de dormir. Boulevard Sébastopol, petite crise d'agoraphobie, je prétexte des courses pour repasser boire un café chez moi, seul.


 On me propose d'aller au [cinéma en plein air de la villette] mais je suis fatigué, je m'endors devant Star wars (episode 2 - L'Attaque des clones) sur canal+. Je continu à penser que c'est malpoli d'embrasser ton partenaire quand tu es avec d'autres gens, que les histoires de monstres donnent de mauvaises idées aux faibles d'esprit (qui a dit les médias ?), que mon nouveau voisin du dessous est bien mignon et que, aucun rapport, mais quand tu n'as rien à dire tu fermes ta gueule.


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samedi, août 07, 2004

Medúlla: n.f. (lat. medulla, moelle). Partie centrale de certains organes (par oppos. à cortex). SYN.: médullaire.

"Pleasure is all mine", "Mouth's cradle" et "Triumph of a heart", voila les trois morceaux, disponibles sur ma radio, du nouvel album de Björk. C'est cadeau.


{edit: la vidéo de Oceania est disponible sur [Björk.com] dans le "Medúlla player". }


mardi, août 03, 2004

Interlude. #7

  Je suis resté 2h assis sur la rambarde d'un pont, les lumières de Paris, le faisceau de la tour eiffel au dessus et l'eau noir, qui tourmente, écoutant damien rice en boucle. Je me suis demandé comment cela ferait de tomber là-dedans, si j'aurais les couilles de sauter, si je n'avais pas besoin de retrouver des défis, voire des convictions, en me tenant fermement agrippé à la pierre. J'ai pensé à mon ex aussi, avec qui finalement ça se passait, j'avais juste à y croire un peu plus, on formait un beau couple après tout, même ma mère voyait en lui un gendre idéal, à défaut d'une greluche fécondable au moins il était beau et charmant, un producteur pour le fils pédé ça fait toujours bien aux réunions familiales.

Plus que quelques paumés sur l'île saint Louis, une percu pas loin et cette nausée. Y'avait pas mal de vent, je n'arrivais pas à respirer pourtant, comme ce rêve où je me sens super bien au milieu d'un "trouver charlie" porno, plein de petits minets bel-amis, mais une voix me dit que je suis en danger et tout me semble différent, rien a changé mais les regards semblent fourbes et malveillants. Il faut que j'apprenne à respirer, à dire merde aussi et à sucer une bite, à casser ces putains de schémas acquis qui font que tout est pour moi, que les gens sont là pour brasser de l'air et rendre le temps moins long, que tout ça n'est qu'une valse ridicule et franchement lassante. Je suis un cynique optimiste on m'a dit une fois, je suis vide aussi, comme tout ça, j'y prends un plaisir coupable, cette dérision amusée.


Je me suis fais sucer par un de mes "fuck-buddy" hier soir, au taf, debout, le pantalon de costard sur les genoux, je me doigtais l'anus en faisant des va-et-vient dans sa bouche, il avait mis une casquette bleue et j'ai remarqué l'ange tatoué sur son bras juste quand j'ai joui.

 

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