J'ai commencé le processus de vente de l'appartement pour mes parents, celui qu'ils ont acheté en viager quand je suis né, où j'ai passé les premières années de ma vie. J'ai vu une agence pour l'estimer, mais je ne vais pas payer 10 000€ pour quelque chose que je peux faire moi même, surtout sur un marché avec autant de demande, c'est disproportionné. J'ai mis une annonce, puis une deuxième plus détaillée et à un prix plus élevé, j'ai répondu aux messages, fais un peu de trie avant les visites. J'ai eu 3 offres le premier soir (un peu trop sous le premier prix demandé), 3 le deuxième soir (dont 2 plus proche de nos attentes) une semaine plus tard, j'ai fait faire les diagnostics obligatoires aussi, couplé à d'autres visites.
On a décidé de prendre "notre" temps pour le vendre à un bon prix, "on" est pas pressé, mais c'est mon temps de cerveau que ça monopolise, même si ça se déroule plutôt bien. C'est fatiguant d'écouter des gens me raconter ce qu'ils feraient comme travaux comme si on était dans une émission de Stephane Plaza, je suis là pour vendre, pas pour refaire la déco avec eux, mais c'est le job je présume, ça, esquiver les touristes de la visite, ceux qui t'écrivent juste pour critiquer ton annonce, et les marchands de tapis qui chicanent 40% sous le prix. J'ai déjà envie de passer à autre chose, donc je respire en me disant que ça va aller.
Je déteste juste travailler, les responsabilités, prendre les transports en commun, et faire quoique ce soit que je n'ai pas envie de faire, c'est dramatique, et ça s'aggrave avec l'age.
Après une dizaine de visites, sur 3 jours, je crois avoir trouvé un acheteur sérieux à un prix convenable pour tout le monde, même si je continue à me demander si je peux trouver une meilleure offre, on approche du but. La prochaine étape sera de faire un compromis de vente, et ensuite attendre 3 mois pour le dénouement.
La bonne nouvelle est que je vais (surement) toucher un peu de sous dans cette histoire, ce qui va me permettre de financer un peu ma fainéantise, peut-être de nouveaux cheveux (lol), et surtout de me sauver encore plus souvent dans un coin paumé loin des gens quand le monde sera de nouveau accueillant.
Ce qui semble compromis quand on lit les experts de l'ONU, du coup j'essaie de convaincre mes parents de ne pas vendre leur maison de banlieue, celle où je vais me réfugier quand il fait trop chaud, où je passe l'été quand je n'ai pas envie de voyager, mon point de chute en cas d’apocalypse de zombies, qui ressemblait au purgatoire quand j'étais ado et apparait comme un petit paradis avec le temps qui passe, une maison avec un jardin verdoyant sans vis à vis dans un petit village calme à 25 minutes de Paris dans un pays protecteur d'Europe et dans une zone où le climat ne devrait pas (trop) devenir invivable ? Le rêve (moins en hivers quand même, mais ça va bientôt disparaitre ça aussi)
Mon père s'installe petit à petit à La Rochelle, ma mère ne pense qu'à repartir en Asie et regarde même à acheter ou faire construire à Bali, certainement pas à revenir habiter en métropole en tous les cas. On parle d'en vendre la moitié du coup, garder la partie où l'on vit, qui fait dans les 160m2, et vendre le reste du corps de ferme, 200m2 à viabiliser sur 1 tier du terrain, qui rapporterai plus si on transformait tout ça en appartements nous même, mais on doute de nos capacités et surtout courage pour ça, peut-être en les faisant un par un, c'est le prochain projet à réfléchir.
dimanche, juillet 04, 2021
Two Trick Pony.
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1 commentaire:
Ah bah merci papa maman. Ah la bourgeoisie... Résumé d'une époque décadente
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