Il y a quelques années de cela j'adorais rencontrer des gens, je partais toujours du principe que tout le monde a quelque chose d'intéressant à apporter, que chaque conversation mène à une vérité, j'étais optimiste, aujourd'hui je trouve les gens petits et mesquins, ils se débattent dans leur petits clichés personnels en essayant d'éclabousser le plus possible pour se sentir vivant, j'ai de plus en plus de difficulté à me sentir intéressé, concerné, j'ai du mal à écouter leurs petites histoires calibrées, leurs rebellions formatées, leurs idées étriquées et vaines, si c'est pour voir quelqu'un juste pour remplir un espace vide je prends plus de plaisir à être seul. J'ai téléchargé Nowhere de Gregg Araki et mazette ! c'est un putain de film, je ne l'avais pas revu depuis sa sortie en 1997, je l'ai même plus apprécié qu'à l'époque, je repense à Bleu presque transparent de Murakami Ryü et Less than zero de Bret Easton Ellis quand je le vois, le cynisme, une vie sans adultes, sans règles, le mal être, ce je m'en foutisme de survie face aux agressions de la société, le cul/l'alcool/la drogue pour réussir à respirer, l'hypersensibilité blasée du no future, une jeunesse totalement déboussolée, le tout éclairé d'esthétisme trash, et d'une certaine mélancolie.
Ce putain de coup de froid m'a tenu au lit toute la semaine, j'ai donc refusé différentes propositions, mais pas tant que ça finalement, après une nuit et une journée dans ses bras il en est venu à la conclusion que faire l'amour sans s'enculer n'était pas des plus épanouissant, je suis plutôt entièrement d'accord, on a donc décidé de ne rien décider, j'ai eu des nouvelles du marin qui me fait savoir qu'il est d'accord pour jouer avec ma bite dès qu'il sera de nouveau célibataire, j'ai dû regarder [Devdas] 5 fois, la beauté parfaite et impressionnante d'Aishwarya Rai, j'en écoute la BO dans la rue, je suis déjà en inde, demain livraison du poison, envie de m'envoler, i'm a rocket man, un gros sac de beu, toujours mieux que de se foutre par la fenêtre, je passe de l'euphorie au désarroi le plus profond en 3 secondes chrono, j'ai du mal à gérer, tout m'agresse en ce moment, ce n'est pas tant celui qui s'est fait plombé en faisant la pute et sa nouvelle amie gothico-rebelle/face de fion genre candeloro (private joke) que la connerie gratuite en général, je pense être arrivé à une toute nouvelle étape, un nouveau monde s'ouvre à moi, quelqu'un me faisait remarquer que je devais être le seul pédébloggeur à ne pas encore prendre d'antidépresseurs/anxiolitiques/électrochocs, c'était quoi la bonne nouvelle ?
mardi, mars 22, 2005
Daddy is my drug dealer.
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