18h50, il appelle, je suis tout sourire au milieu du boulevard Saint Germain :
- Tu es sur le chemin ?
- Oui, et toi tu en es où ?
- Je ne rentre pas en train aujourd'hui finalement mais demain en voiture avec mes cousins ...
- ... Ok ...
- et tout le monde dort chez moi mardi soir ... donc je ne sais pas quand on se verra.
- ...
J'ai l'impression qu'il est en train de rompre au téléphone, qu'il me plante là, au milieu de mes rêveries pour la journée de demain, il devait dormir chez moi pendant que j'étais au taff pour qu'on puisse passer la journée sous la couette tous les deux ; sa voix est sèche, comme si il s'en foutait complètement, je me demande soudain si il ne sait pas simplement bien jouer à l'amour mais oublie dès qu'il me quitte ; comme pour se rattraper il me demande:
- Et pour le week-end en Normandie ?
- Euh, la copine attend de savoir si tu viens pour lancer des invitations par couple ou sans + 1 ... (je m'attends à une confirmation de mon présentiment)
- Je suis partant ...
- Ah ok *dubitatif*, on se tel d'ici là alors.
Bisous-bisous, la conversation s'achève, je suis assez dépité, mes premiers véritables doutes, et si j'étais simplement en train de me faire avoir par un beau parleur, un gars qui sait berner d'illusions, qui y croit quand il le vit mais zappe après, et si il était comme moi à son âge ; en amour il est impossible d'écouter sa raison, sinon tu fuis tout le temps, dans ces cas-là j'écoute mon estomac mais il est con. Je me demande depuis le début comment il fait pour me donner autant, faire comme si il n'était que pour moi, aussi naturellement, depuis le début j'ai peur quand il n'est pas dans mes bras, je me dis qu'il ne peut pas larguer quelqu'un avec qui il est depuis 5 mois juste pour une amourette mais je refuse d'être le cliché de la maîtresse qui attend hypothétiquement une rupture, je crois que je suis en train de le tuer dans ma tête, je ne sais pas, je verrai bien, j'écris ça dans l'action ; ah oui je ne vous ai pas dit, il part vivre à Reims à la rentrée.
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