Je marche dans les rues numérotées, alignées qui se coupent à angle droit, tout est trop bien organisé, les gens font des va-et-vient, mécaniquement, comme décharnés, la folie n'est plus là, sur les réverbères des quartiers immortalisés par le 7ème art et 20 ans de domination artistique des fanions nous indiquent que cette ville est la capitale du monde de la mode, de la vie nocturne, des affaires, comme un pense-bête, une sorte d'auto-persuasion, de rengaine qu'on lit machinalement en levant la tête, en attendant le bus, ou simplement en admirant le passé glorieux architectural ; un taxi jaune s'arrête devant moi, une femme plutôt jeune mais les traits tirés en sort, elle n'est pas vraiment belle et sa tenue de business woman sûrement acheté chez Banana Republic a l'air dépassée, elle semble avoir été sophistiquée il y a un temps, mais la lumière n'est plus là pour la faire briller, les individus ont l'air d'avoir abandonné cette idée, l'idée d'aller au bout de soi, l'idée que si tu peux réussir ici tu le peux n'importe où, parce que hey c'est la grosse pomme, mais les vers ont bouffé les pépins ; il y a dix ans de cela cette ville m'avait époustouflé, je ne sais si c'est ma vision seule qui change ce qui m'entoure, il manque quelque chose, le sexe et l'arrogance ont changé d'adresse, chassés par un maire trop propre pour faire du bien, l'extravagance et l'insouciance ont peut-être été ensevelies sous les gravats du retour de l'Histoire, avec l'illusion d'être les meilleurs en chantant devant une bannière sans couleurs, certains y croient encore et le disent avec morgue, mais leurs arguments comme leurs regards s'affadissent avec mélancolie quand tu le leur fais remarquer. Le je ne sais quoi comme dirait un français dans un film hollywoodien a disparu, ce n'est plus qu'une ville qui pèse sous le poids de son récent passé trépidant, sous ses idoles viellies ou enterrées, sous ses clichés trop banalisés, comme une vieille pute envoyée en désintox à la clinique Betty Ford et revenue sans son âme de gagneuse, la ville qui ne dort jamais s'est assoupie, New-York n'est plus l'apogée de la civilisation humaine.
Comme Paris elle brillera toujours et je l'aime comme un jouet cassé, comme une expression que l'on n'utilise plus, comme un très bon film trop conseillé, comme une histoire d'amour mal terminée, avec l'envie d'y croire encore, mais quelque chose est mort ici ; chaque époque a sa capitale, les années 80 et les early 90's avaient New-York, reste à trouver quelle est celle d'aujourd'hui.
*Edit du 01.11/Réponse aux commentaires : Berlin a eu son heure fin 80's autour de la chute du mur ; je trouve Londres so 95-TripHop-Dance-Alexander McQueen mais totally over ; après il y a eu Tokyo avec la mode Nipponne Yamamoto/Miyake/Hello Kitty/Sushi, ça a duré une ou deux saisons ; pour ceux qui ont dit Bruxelles j'ai beaucoup ri, merci, c'est très sympa mais déjà pour la capitale de l'Europe il manque ... je sais pas des distributeurs/restos/bars qui prennent la carte visa internationale, des trucs du genre, c'est un peu une ville de province (no offense), malgré la vague de créateurs/musiciens Belges Dries Van Noten/Hoover elle n'a tenu que 6 mois en haut de l'affiche mondiale ; pour Paris la French-Touch de fin des 90's et début 2000 est vraiment terminée ; Barcelone a été capitale estivale mais comme la chanson de l'été on en change tous les ans (Tel Aviv, Ibiza, Prague, Zagreb, Rio, ...) ; l'amérique du sud peut-être un jour mais je verrais plutôt Caracas que Buenos Aires (merci Chavez) ; Reykjavik qui a été un peu capitale underground pendant quelques temps milieu 90's période Björk/Gus-Gus/Sigur Ros pendant le règne de Londres, me semble promise à rester underground ; sinon Shangai me parait être l'endroit où il se passe vaguement quelque chose mais pas assez fortement pour influer sur l'inconscient collectif mondial ; je crois juste que la mondialisation a poussé les capitales mondiales à se spécialiser, il y a plein de petits pôles d'attraction et non plus un seul lieu où tout se passe ... et finalement il ne se passe pas grand chose.
jeudi, octobre 20, 2005
Blow me !
samedi, octobre 15, 2005
I can't take my mind off of you, 'til I find somebody new.
Je rentre jeudi matin, je dors pendant 2 jours, j'ai l'impression que son odeur est encore dans mon lit, je prends une douche, je le revois me souriant au-dessus du rideau, je mets de la musique, je le vois nu devant la chaîne mettant toujours les mêmes chansons d'Antony & the Johnsons, de Lou Reed, ou de Bowie, le soir quand on regardait un épisode de Six Feet Under sur l'ordi avant de faire l'amour, je fume clope sur clope, ce voyage a vraiment été excellent, mais une fois la première semaine de visite finie j'ai eu envie de partager tout ça avec quelqu'un, avec lui, j'ai des images des projets de voyage qu'on avait, c'est sans doute le premier garçon avec qui je me voyais avoir des enfants, je peux me dire au moins que ça existe, qu'on peut encore être surpris ; il fait beau dehors, je n'ai plus vraiment mal, ou alors je mens, j'essaye de réaliser que c'est vraiment fini, j'ai l'impression de ne pas être parti, I just have to say bye now. |
jeudi, octobre 13, 2005
Don't cha wish ur girlfriend had a dick like me ?
Day 12 – Samedi 8 Octobre
C'est la tempête depuis plusieurs jours déjà, on a décidé de ne pas aller au Roxy, ça nous saoule de payer $15, on part pour se rendre au Krash mais la soirée gay était hier, il y a une erreur dans Next (magasine gay gratuit), pas loin il y a le Siberia, sur la 40ème, bar un peu glauque mais marrant, plein de gros baraques, ils ne demandent pas nos ID à l'entrée et tout le monde fume dedans, petit cruising et quelques aller-retours dans la make-out room jusqu'à 4h du mat.
Day 13 – Dimanche 9 Octobre
Il pleut toujours et ça ne semble pas près de s'arrêter (ça durera comme ça jusqu'à la fin, j'ai trafiqué le ciel sur les photos), je décide donc de zapper l'Empire State Building et la Statue de la Liberté de mes visites, on va faire un tour de shopping à Brooklyn, c'est super banlieue en fait, le coin où on était la dernière fois (Williamsburg) est particulier, une sorte d'extension du Village, le reste de Brooklyn a l'air beaucoup moins sympa (excepté Brooklyn Heights qui est un peu trop chic à mon goût), retour sur Manhattan, j'achète une veste noire avec écrit New York en rouge et blanc sur Broadway ; ce soir on va au Spirit pour LA soirée gay du moment, c'est plutôt pas mal, plein de mecs mignons, ma vision des new-yorkais commence à changer.
Day 14 – Lundi 10 Octobre
Tour dans l'East Village pour trouver des T-shirts, ce quartier est vraiment cool, plein de beaux gosses, je commence à comprendre qu'ils se regroupent Downtown, on cherche un bar pour la soirée, le Dick's bar est trop glauque, au Urge ils passent des épisodes de Veronica Mars, le Cock est fermé, on se retrouve donc au Boysroom dans le Lower East Side, on matte les go-gos faire leur show en slip sur le bar, deux d'entre eux viennent sur nous pour un lap dance gratuit très chaud, ils sont vraiment pas mal, de très beaux blacks, on doit être les deux seuls non-obèses de moins de 40 ans dans ce club, mais c'est open bar, on déguste vodka/cranberry sur vodka/cranberry en regardant la faune et le mauvais porno sur les écrans, assez tôt on bouge au Happy Valley (club de Jeremy Scott), mais tout le monde se la pète un peu trop, genre private after show parisien fashion, et la population est trop hétéro pour une soirée qui devait être la soirée gay du lundi à la base, on rentre sous la pluie.
Day 15 – Mardi 11 Octobre
Je me lève assez tôt, je fais le tour de Chelsea, quelques gars mignons me sourient dans la rue, ça fait du bien, je vais à l'expo [Inez Van Lamsweerde & Vinoodh Matadin] à la [Matthew Marks Gallery] (522 West 22nd Street), plutôt pas mal, je traîne dans les rues alentours et marche jusqu'à Broadway pour un dernier tour des T-shirts shops, je trouve enfin celui que je voulais à ma taille Everything's dirtier in the south, une bonne dernière journée dans le sud de Manhattan.
Day 16 – Mercredi 12 Octobre
J'achète deux-trois conneries à ramener, on galère sur la seconde avenue pour trouver un taxi, arrivés à La Guardia notre vol pour Detroit est annulé à cause de la météo, on se retrouve à devoir aller à JFK pour un vol direct pour Paris sur Air France, bye-bye New York.
samedi, octobre 08, 2005
The day I was beautiful.
Day 11 – Vendredi 7 Octobre
Je sors de la Library, Dusty Springfield en fond, je cherche du feu dans mon sac, un black vient me parler :
-Hi, sorry to interrupt your so beautiful day (il pleut) en me tendant un briquet, je lui souris et lui rends un Hey en retirant un écouteur. I’m collecting money to make shelters for the homeless, would you give a dollar ?
-Yeah, sure. (la clope au coin de la bouche)
Et pendant que je cherche ma thune il me dit: Where are you from ? France ? Je suis étonné et lui demande did you figure out I was French just by my accent on ‘yeah, sure‘ ?
No, I figured out you weren’t from here because you are too gorgeous to be from New York avec un big smile et me montrant de bas en haut avec ses mains.
Il faut le dire, les mecs de New York ne sont vraiment pas terrible, j’ai du voir 3 beaux mecs dans la rue depuis que je suis là, et un d’entre eux était le model de Nip/Tuck, je suis assez déçu, je pensais qu’étant la « capitale » du monde elle grouillerait de beaux gars, que nenni. Je sors seul au Splash (conseillé par un lecteur), un bar/club gay de Chelsea, c'est plutôt pas mal, à Paris je ne sors jamais dans les bars gay et encore moins seul mais j’ai envie de voir comment est accueilli un touriste esseulé. Je mate les gars en buvant ma Budweiser, un vieux chinois vient me parler et me propose un dîner au resto, je décline, 2-3 autres gars du même genre viennent squatter à mes côtés, je sors fumer une clope et en repère un mignon, à force de se regarder on finit par discuter et je me rends compte qu’il est anglais, on passe un bout de la nuit ensemble avec son meilleur ami londonien lui aussi, et on croise un autre mignon, je l’aborde, il est de Zurich et bosse au consulat Suisse, on enchaîne les bières en discutant différences culturelles, ici il faut montrer sa carte d’identité à l’entrée des boîtes/bars, ou pour acheter des clopes, et il y a du porno sur écran géant dans tous les clubs, ce qui est toujours un peu bizarre. Les anglais repartent demain, ils m’invitent à les suivre à leur hôtel mais je préfère rester avec le suisse, on rentre ensemble dans la tempête qui sévit sur la ville pour finir sur son lit une place d’un YMCA de l'Upper East Side, c’est assez glauque, bref, moralité : les new-yorkais sont moches, vive l’Europe.
vendredi, octobre 07, 2005
Go with the flu.
Day 9 & 10 – Mercredi 5 & Jeudi 6 Octobre
On déjeune avec une copine de Clément au Katz's Delicatessen dans le Village (celui de la scène d’orgasme simulé de Meg Ryan dans Quand Harry Rencontre Sally), on parle de Katrina, des dérives de la télé, de la politique aux USA, elle nous invite à venir la voir chanter du gospel dans son église dimanche matin, le reste de la journée est sans intérêt. La saison 2 de Lost est naze pour le moment, j'ai un gros rhume (putain de clim partout), mes amis me manque, les câlins aussi, je pensais me changer les idées en venant ici mais finalement je suis encore plus mélancolique, je passe ma journée de jeudi à fuir, à ne pas savoir où aller, deux gars se battent dans la rue, j’écoute Elastica (album éponyme), j’écoute Erykah Badu (Baduizm), j’écoute Lou Reed (Berlin), j’écoute Antony & The Johnsons (I’m a Bird Now), je me sens déconnecté, je n’ai plus envie d’être là, j’ai envie d’être dans ses bras, dans des bras, me blottir, fermer les yeux, oublier, un gars crie avec son walkman sur les oreilles dans le parc, il y a des flics partout, le temps se couvre, la nuit tombe, il commence à pleuvoir, je suis dans le bus M42, il fait sombre maintenant, Lou Reed et Antony chantent en duo, We live together in a photograph of time, I look into your eyes and the seas open up to me (...) I feel your burning eyes burning holes straight through my heart, it's out of love, I accept and I collect upon my body the memories of your devotion, je prends une bière, je fume une clope, i juste have to let go, je n’ai plus envie de parler de New York pour l’instant.
jeudi, octobre 06, 2005
Fabian Basabe was so Omarosa yesterday !
Day 7 – Lundi 3 Octobre
Je me réveil dans le brouillard, j’ai l’estomac qui fait des doubles axels arrières piqués, je descends à la pharmacie acheter du coca, des tic-tac, de l’Imodium et des clopes (!), puis glande avant d’aller dans Bryant Park, on se prend une bière un peu plus tard au XES Lounge sur la 24ème West, je rentre tôt, je ne suis pas en super forme, je regarde Laguna Beach, My Sweet Sixteen, The Reality Show et The Real World Austin sur [MTV], suivi de [Filthy Rich : Cattle Drive] sur E ! avec le grandiose Fabian Basabe, sorte de Paris Hilton au masculin qui semble s’être marié peu avant de faire le show pour parer toute attaque sur sa sexualité alors que c’est plutôt obvious et encore plus quand il est tout excité à l’idée de branler un cheval, I love tv.
Day 8 – Mardi 4 Octobre
On est chassé de l’appart par la femme de ménage, Dunkin Donut, je me pose à la Public Library pour me connecter, le ciel est gris, aujourd’hui musée, je prends le métro ligne 5 jusqu’à la 86ème rue, passe devant le Guggenheim, je n’ai pas envie de voir l’expo Russia !, je passe donc le début d’après midi au Metropolitan au son de Matt Elliott’s Drinking Songs, je le trouve plus intéressant que le MoMA, je prends un hot dog et me pose dans le park, The Maid We Messed se termine, je suis assis dans l’herbe, je mets du Wu-Tang et vais faire un tour Downtown.
Brooklyn Bridge – City Hall stop, je traverse le pont et enchaîne sur Hunky Dory de Bowie, balade dans Brooklyn Heights jusqu’à la mort de mon Ipod, je m’assoie sur la promenade avec vue sur Manhattan et décide de rentrer, métro 5 dans l’autre sens jusqu’à Grand Central.
mardi, octobre 04, 2005
Brooklyn lover & Jersey boy.
Day 5 – Samedi 1 Octobre
On prend le métro pour Brooklyn (Williamsburg), stop à Bedford Av sur la ligne L, voir une galerie, on se balade dans le quartier, plein de petits immeubles sur deux étages, j’aime vraiment l’ambiance, c’est calme et plus trendy que Manhattan, les gens ont l’air plus cool, je trouve, plus « rive droite ». Après un Grilled Sirloin Burger dans un diner vraiment tranquille au coin de Whyte Ave et 3rd Street on rentre à l’appart, j’ai mal à l’estomac, je mets the Libertines suivit de Peaches et fais des montages photo.
Je suis assez déçu par la nightlife gay new-yorkaise, on a passé la nuit au Heaven (6th Ave & 16th Street), je n’ai vu aucun mec mignon, c’est un peu un échec surtout que c’était payant ($15) ce soir, sur le retour on passe au XL (faut vraiment oublier), et devant le Roxy qu’on essayera sûrement samedi prochain.
Day 6 – Dimanche 2 Octobre
SoHo, balade en fin d’après midi, jusqu’à Seaport, sous le pont de Brooklyn, il commence à faire sombre, je le traverserai une prochaine fois.
Ce soir on se retente la nuit avec l’Avalon (anciennement Limelight - 21th Street & 6th Ave) qui se situe dans une ancienne église, comme à Paris le dimanche soir est gay, on danse sur du Britney, je me fait checker par quelques gars et fini par flirter avec un petit brun mignon de Jersey mais so slutty qu’on décide de le surnommer Christina, il me croit prudy jusqu’à ce que je lui mettes un doigt dans le cul, i blame it on the white shirt though, il a un pantalon multi-access et pas de caleçon, il me suce « discrètement » sur le bord de la piste ; Clém de son coté essaye la technique je me tape le pote de celui que je veux, la fin justifie-t-elle les moyens ? est la grande question du soir, comme c’est chiant de baiser dans un studio quand tu ne vis pas seul on laisse Christina sur le trottoir pour rentrer à pied.
samedi, octobre 01, 2005
Art & Bad boys.
Day 3 – Jeudi 29 Septembre
Rainy day, on reste assez longtemps à l’appart, je regarde le siège de l’ONU et Tudor City de mon lit, vers 15h je retourne dans Bryant Park pour me connecter, le tournage d’un film indien avec la super star de Bollywood Shahrukh Khan (Devdas entre autres) à lieu sur la 40th. Dans la soirée on bouge Downtown, dans le Village et Alphabet City, on marche assez longtemps pour trouver un bar gay sympa, je n’aime pas trop les bars gays à Paris mais j’ai envie de voir la faune de la Big Apple. Au feu rouge je vois le gars qui joue le model violé dans Nip/Tuck saison 2, on finit par aller à Chelsea au XL bar/club, l’ambiance n’est pas terrible alors on repart vers Upper East Side au O.W. Bar pour une soirée Porn Idol qui se révèle assez décevante, retour à la maison, passage par le dressing et retournement de cerveau en règle à la vodka-cranberry (again), vers 2h on décolle pour l’Escuelita, soirée Boyz 2 Men hip-hop, c’est dément, il n’y a que des blacks genre bad boys du Bronx, j’ai du mal à réaliser que c’est un club gay, à part les écrans qui passent en boucle des films X homo tout fait penser à Boys in the Hood, comme si 50 Cent embrassait Nelly dans un clip gangsta rap 100% masculin, seul hic : on est obligé de sortir pour fumer, tous les bars et clubs de la ville sont non fumeur, en fin de nuit certains se mettent à danser le Krump, c’est impressionnant, pure soirée. Une fois rentré en taxi on se pose, totalement ravagé (éthyliquement parlant), j’ai un coup de blues, j’ai du mal à cicatriser, lit.
Day 4 – Vendredi 30 Septembre
Gueule de bois, lazy day n°2, Clément part faire un tour, je prends un bain, je glande tout l’aprèm au son du iPod et des ambulances, le MoMA fait une soirée gratos tous les vendredis, j’y passe quelques heures, c’est comme Beaubourg en plus grand (ou pas), il fait nuit, je rentre avec le bus M2 par la 5ème, je marche ensuite de la Public Library sur la 40th. Je comate devant la télé en bouffant du chinois, j’hésite à sortir, le programme du week-end est chargé, mon coloc new-yorkais qui était chez une amie rentre vers 2h, on fini la nuit devant l’intégral MTV Making the Band 3, sorte de Popstar/Real World avec Puff Sean P Combs Daddy Diddi (rayer les mentions inutiles).
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