vendredi, novembre 24, 2006

Mais si tu es homophobe connasse, ou Do my hair look ok ?

 - "Je me suis beaucoup exprimée sur le problème de l'homosexualité..."

En Aparté sur Canal+ ce midi christine boutin, elle va comprendre quand cette grue anti-ivg réac que l'homosexualité n'est pas un "problème", qu'elle s'occupe de son cul de catho anti-féministe au lieu de venir nous faire chier avec ses propos d'un autre siècle, et je vais ajouter à mon agacement le nombre grandissant de blog de pédés ump (steevy power !) terrorisés par Ségolène, si vous pouviez éviter de me linker voir d'exister ça me ferait du bien, merci.




"It's like the '60's, but with less hope"



Jeudi aprem', mk2 Beaubourg, j'ai enfin vu [Shortbus] de John Cameron Mitchell que j'ai trouvé jubilatoire, principalement le début pendant lequel les phrases bien trouvées se disputent la vedette avec les images chocs (ou l'inverse), ça commence fort avec cette éjaculation sur un Pollock, et l'auto-fellation auto-filmée d'un beau gosse, puis les larmes se mêlant à son foutre sur son visage, la recherche du plaisir comme un art, comme une vérité, des gens qui se filment, qui se cherchent, qui cherchent un bout de bonheur, qui se rencontrent avec une bienfaisance, une sincérité, et un amour qu'on ne voit que dans les films post-espoir, ce film est un gros câlin, une thérapie de groupe pour te dire que non tu n'es pas le seul à ne rien ressentir ou en tout cas le seul à en avoir l'impression, cette auto-défense du vide par peur du trop plein, cette envie d'orgasme comme unique connexion humaine possible, c'est cru comme une chanson de Damien Rice, les passages musicaux de [Scott Matthew] sont d'ailleurs excellents sonnant un peu comme de vieux Bowie, allez-y ne serait-ce que pour voir [Jay Brannan] se faire chanter l'hymne américain dans le cul, c'est un film qui donne envie de faire l'amour parce que c'est beau, ça donne envie d'explorer un peu plus son cliché personnel, alors ok c'est un conte de fée, ici personne ne juge, c'est un peu facile par moment, personne ne se retrouve seul même si on est tous seuls finalement (gnagnagna), la lumière est belle sur ce qui parait beaucoup plus graveleux à la lumière du réel, le moche est sublimé, c'est du cinéma quoi, une sorte de fable de société, avec une fin heureuse en fanfare (littéralement), parce que y'a qu'une fanfare qui pouvait finir un film comme ça, comme un orgasme avant de reprendre ta vie.

Jesse: - In real life, are you a top or a bottom?
Severin: - This is real life.
Jesse: - Let me put it this way: do you think we should be in Iraq?
Jesse: - You're taking a picture of yourself at Ground Zero: do you smile?


Sinon Robert Altman, Philippe Noiret, les morts célèbre vont toujours par trois, y'a plus qu'à attendre.


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