samedi, avril 07, 2007

I'm all right, I'm all right, I've been lonely before, ou What you see is what you get.

 Il faut bien arriver à la conclusion qu'il n'y a plus grand monde dans ma vie, avant j'avais au moins le luxe d'être seul par choix, mais c'est vrai que le fait de ne pas aimer les gens en général n'aide pas à avoir des foules de potes, à part les amants de passage, les virtuels, les quelques amis de longues dates, 1 ou 2 fuck-buddies, ces dernières années j'ai très bien réussi à faire le vide autour de moi. J'ai surtout été déçu, déçu des gens que tu vois tout les jours pendant quelques mois et qui disparaissent du jour au lendemain, déçu n'est pas le mot, avec le temps je m'y suis habitué, c'est devenu un jeu, dés le début je sais, les gens font ça avec moi, ils m'adorent, me font mille promesses, veulent me voir tout le temps, me prennent ma musique, mes gouts littéraires, mes souvenirs de voyages, des morceaux de moi, puis sortent de ma vie, comme si ils avaient pris tout ce dont ils avaient besoin, sans un merci, sans un merde, comme ils y étaient entrés, sans prévenir, en laissant des traces de chaussures sur la moquettes, un peu de force, mais j'ai appris à repérer les signes, je me protège.

Je n'attends plus rien, je me laisse surprendre, comme vierge à chaque fois, vivre quand même totalement, en gardant toujours en tête que la fin est là, imminente, que tout ça n'est que du vent, j'ai appris à ne plus compter sur les gens comme eux peuvent compter sur moi, et je reste là, en attendant le prochain, le prochain qui challengera mon monde, pour quelques temps, parce que finalement c'est ça la vie, non ?

I wish I had a river I could skate away on.


En écoutant Madeleine Peyroux: Half The Perfect World, "I'm All Right" dans la radio.

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