Thịt chó.

 "Friendship is something that gets harder to understand, every damn year of my life. Friendship is like a kind of algebra test that nobody passes. In my worst moods, I think the best you can say is that a friend is anyone you don't despise."

Shantaram p.113

 Je n'ai pratiquement pas bouquiné au Vietnam, maudits télé par cable et wifi qui marche, mais quand je m'y replonge, j'aime vraiment bien Shantaram, ça me rappelle mon séjour à Mumbai en 2011, il décrit exactement les lieux où je suis allé, et certaines impressions que j'ai eu, enfin au début, quand il est encore un touriste. Hanoï a été un peu un enfer, après 1 mois dans les montagnes, trop de bruit et de monde, et vu que c'est la fin des récoltes le haze était là aussi. J'étais content de partir.

Je me suis moins régalé qu'en février, sauf à Hanoi et à Mai Chau, la cuisine dans le nord est moins agréable je trouve, et puis il faut toujours vérifier qu'on ne nous sert pas du chien. J'ai appris quelques truc sur le pays, par exemple, si les maisons modernes sont très étroites et hautes de plusieurs étages, tout en profondeur, c'est parce que la taxe d'habitation est calculé en fonction de la largeur du bâtiment, enfin un truc du genre, c'est marrant comment une loi peut influencer le paysage urbain d'un pays. Les H'mongs que l'on voit avec un gros rond rouge au milieu du front ont eu recours à un remède chamanique qui consiste à apposer une corne de buffle coupée et mise dans les braises, pour chasser les maux de têtes, forcément avec une brûlure au troisième degré la douleur doit changer d'endroit. Et ils ont encore la StarAcademy ici, plutôt version NRJ12 niveau budget. J'aurais bien passé plus de temps dans le Ha Giang, plutôt qu'à Sapa et la région après Mai Chau. Il faudra que je revienne, quand je saurai faire de la moto, pour être un peu plus libre, et quand les rizières seront bien vertes. Finalement, 1 mois, ce n'était pas tant de temps que ça.