C'est franchement pas terrible, voir même mauvais, The Return of Jezebel James, pourtant j'attendais avec impatience ce retour de Lauren Ambrose, qui me manque énormément, comme le reste de la famille Fisher, mais le duo avec Parker Posey est totalement raté, elles jouent sur des registres tellement différents que selon l'angle où l'on se place y'en a forcement une de ridicule et c'est gênant vu que l'histoire de ce sitcom tourne autour de leur relation.
Je ne commence pas à travailler aujourd'hui finalement, et à force de lire les scripts de ce soap qui dépeint le milieu du travail comme un repère de vipères, je commence à devenir parano et imaginer qu'on m'aurait fait une blague macabre avec plein de figurants dans un studio de banlieue parisienne et qu'on va me sortir hahaha tu t'es bien fait avoir souris à la caméra ! C'était pour l'émission reste dans ta merde sale loser.
J'écoute la chanson The Rip du nouveau Portishead (Third) dans le noir avant de m'endormir, Beth y parle de chevaux blancs qui l'emportent au loin, les yeux fermés je vois le tout en dessins animés des années 80, j'ai l'impression de redevenir le petit garçon blond la tête pleine d'Albator sur son bateau volant caché sous la couette de son lit superposer en fer bleu, et les chevaux se retrouvent volant au dessus des falaises de craie blanche de la chanson White Chalk de PJ Harvey, ces collines qui lui rongeront les os, je regarde mes mains, elles sont couvertes de sang, je les essuie sur le White T-Shirt de Micky Green qui me prend en photo et je m'envole à mon tour, avec Mika, à qui j'ai résisté jusque là mais qui m'entraine avec la plus dure histoire qu'il ait jamais eu à raconter, c'est là que tu m'as laissé, sans Happy Ending, je vois quelques chose bouger en bas, dans le noir, les fantômes des garçons déshabillés par John Wayne Gacy Jr, l'alter-ego tueur en série de Sufjan Stevens, baiser silencieux sur les lèvres et je me noie dans les eaux troubles de Feist, The Water, qui ressemblent étrangement à celles à la fin du clip Wanderlust de Björk. Il est temps que je dorme.
mardi, mars 18, 2008
Sébastien Tellier on dirait du Rondo Veneziano et Histoire pour s'endormir.
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